M NATUREL EE
Domiti 8t Cejferon, puifqu’il t eft de XVIII. milles dansî
toutes les deux. La feule différence qu’il y, ait c’eil que;
dans la première on ajouter aù nom de Cejferon celui à’A-
raurx y.que ceilieuemprurttoit apparemment du .nom de
la rivierè d’Eraut, en latin Araurk", fur lequel * il écoit
bâti. Peut être suffi au liçsé'iPArauram 'jfiêe- È3éM
fèut-il lire A i Araurim Cefferonem .y c’eft-à-dire à Cefferoft
fur l’Eraut. ,
VI. L’es dëüx roütès content de même égMèmënt XII.
milles de Cêpr'on a: Béziers ,'ce qui-'S’accordé exactement
âtecjéa âutresdMJiéraires & avec la. védté. a;
VU. A l’égàfd de la diftance de Beziersà Narbonnp
elle eft marquée éXàétement-dans la; première route,.où*emc
eft de XVI. miUësP: màis-fèrfeur* ëft ibâmfeftè diads l’autre
route ou la même diftaneéïi’eft;quëde XII. milles;-.II. y a
apparence qu’on a pris, pour un I r, le-fécond, chiffre qui
étblt un V mal formé-, du moins eft-il bien'certain .qu’au
lieu de XII.- il faut y lire XVI-
^ Il-.paroît par la comparaifon qu’on ; vient-de 'faire de
ces trois Itinéraires, qu’ils conviennent affez é^aétemenj:
à l’égàrd du Languedoc & qu’ils ;yy-rnarquent .uné> route
àffez uniforme. On connoît les principaux lieiixl idey cette
route , & les- éclair ciffemess ne dont pas néceffaires à
-cet-régard-: Mais fl refte quelques doutejsïfur.qjuelques autres
heuX moins çonfidérabl^ dont la pofition eft incon.
nue ou conteftée. C’êftfur cësdputes-'que nous aîlonsvdon-
ner nos réflexions , ou plutôt -nosrcpnj eftures dans le Chapitre
fuivant.
D E L A N G U E .D jg g g •; Part, ■ LçChAjt^KÇU. iJLQ U
l i e H A P I T K E ' V I,II.
Continuatjun çlu- même _^je^C^opijeAmés /i^rhï^m&tion,
quelquej^lieux peu connus d ont H'^eK fuit mention-’’,
. Sdans’ûàs Itinéraires^ ' ,,
Sur laÿàfition afe./’Elufio de l’Itinéraixe de Bordeaux. ,
L’I t i N e r 'a -i r e dO'fksrdéaésx-fait menEion deitge h eu
.dans la route-de'^Louiodf^iàÆateaffphnë, <Siilê*place
comthe orna Tvi&.'à XXIX.itnhftSt îîÿevLoulQ^e! iïl fait prils^
il marque que c’eft' la 'premièreIcouçhéé’aprez,' Touloufe.
’Manjio. ü
'jf.Gesremarques'fu'ffifenr apour^détruire l’opinion,;de.M.
(a),Baillet, qui aprëtendu-qu’-E/^/fo devoir être Alfonne,
petit; lieu .&deux "lieues deCatcaffojÿievveps,,le couchant,
fàns'éonfidetefbqulAlfonne. eft à 12. lieues,,nu XLVIII.
mifteS'de Toulouie, au;lieu.qu’E/^o ti’^Æpit-,q|jJà XXIX.
& qu’Alfonne, n’eft qu’à 2. lieues. ©i;VIII. cl|ni'll(|s 'de
Carcaffonné ,'jau heu qu’£/^0,cnétoit[Ji XXXIIL nÿjfôs.
rfCesja'emarquesîprio'iiventiencore plus :. ;eîés renveribnt
l’opinion. (^cfeiM.vde Vak>iSï|iqui eft plus ,iplaufiBle , &
qheîlescftR. PP. Benech£tinsS®iXienAént â’adop,tendais
leur Hiffoire de Languedoc; Suivait opinion Elu-
fio devrôit'étrè placé au viUkgetde Eux dans, le Didcèleda
TôuloufeoMaifcevillage h’eft qul^cinq lieues, c’eft-à-dire
à XX. miJles’deToulbufe -,. & il n’eft-pas pofftWeclèâifleuÉl|
qu’on fe foi't jamais avifé de lè Æê^arder:é^mklelterrny
d’une journée. Manfib.. Qn peut ajouter que ce Village n’eft
pas fur la route de Tou'loufe.S. Çarcaffonne ; qu’il en -efti
éloigné d’une grande lieue r& que pour y paffery,iiftai|rôit
fallu fe détourner id e : près „ de deux lieues, -Qn* ri’â- ppur
•s’en, convaincre qu’à jetterdbs yeux fur la têàtté'Hu Dio-,
cèfé de ToulOuÊp, ou même fur laCaEteichTlà Qajtl^^ar-
bônnqifétj 'quû les PP. Benediétins ont mîfe à là: -tête dè;
deur-Hiftoire.
N iij
,4$*- )i[Eopogiapb,
des Saints, p. 17s.
‘ A (0)
Gailiar. in verbo
Elujales Èbtf»
^ # 0 19 . I.
RBÉ .v-,