a i M émo ir e s pour l’H ï s tot r e n a t u r e l l e
me Cafaubon l’a voulu faire , . c’ait Strabon qu’il faut corî-
riger, pour le rendre conforme à tous les autres , qui.ap-
pdffe^f cette Ville Battra pu' j.^omme hods:; verrons
r'X 4 ) ch*p. m. ci-deffous. ( a ) Strabon appelle la Ville de Beziers a’??,-»*»?
lv.é*x. c’eft-à-dire. forte par fin affiette , à, caufe qu’elle eft bâtie
fur une^Eminënce, for-tout du côté de la Riviere d’Qrb*
L a Ville d’Agde: C ’eftune 'Ville grecque', bâtie par les
Marfeillois', à l ’embouchure del’Eraütdans lamèr.
A lïégarà des embouchures duRhô&e , Les Anciens ont
extrêmement varié fur le nombre, de xes embouchures :
Apcrd Stra- b ) Artemidqre,( e).fe Pline en comptent -trois.:: { 4‘) Ti*
;. '"àiftot^na- mée, (/.b Diodore.de. Sip|e &.(ƒ) Feftus Avienus çinq :
tar u&.j rap.4. (g.) Apollonius jufqu’à fept. .Pour- Strabon , il fe £oir-
bonem YrY™Y' fQrme,au fentimentde ( h ) Polybe n’enreconpok que;
'_(•)" BiBiioth.' deux , en quoi il a,'été fuivi par L?-)PtoIemée. -MaisaufTi
E ne comprend - il pâs :dans H In ora ma- SA ;r . . Ar v,' ; c> e B norm ' bre; la ‘ foHifBe Hd e 4 jM* aritîm.
nerf ézo. , qui pouvoit etrei^ppipÉoe de ion tems^pour une tjroi-
: (?) in Argonau- fiéme embouchure , comme*il paroît qu’a fait Pline.
Àpud Stra. Quant à prlfént , comme la- foflè de Marius eft com-
boBènj. U. Uud. biée , il ne liibfifte plus que deux branches du Rhône,
üb l,urie levant , qui paffe à Arles , .& qui eft la plus
/grande; l’autre au couchant;, qui ap r
cft la plus petite. Il eft vrai queues deux branches forment
plufieursentrées ou Graus, Gradus. U y a à l’e&ibouchure de
la hranche orientale les deux petites Mes dcjanatantic de
Sainte: Anne | connues fous le nOm général Acst IJks de
Lignes-, qui partagent cette embouchure en trois g rau s-
le grau du midi ouïe grattdgrau, Âg\gr*ude Sainte Armé, &
le grau de Sauz,et. Pour.la .branche occidentale fon grau
naturel s’appelle le grau d’Orgon, mais on'.y a fait du côjgf
du couchant une dérivation -vers Pecais , qui fert au
tranfport des Sels , & qui y ..a forme . une nouvelle embouchure
, appellée le grau neuf.
Marius voyant que le U t' de-ce ftetmt-AÔ1:'^. .'Marins &6k-,
toit retranché entre.d’étang de .Martigues &- la mer, af-
fez près .d’un Village appelle Cafte inau. On y voit encore
les veftiges de fon camp, que M. de l’Ifle a eu foin
■ d e L a n g tiEnoe: Part. 1. Chdp. m a ,
de marquer dans fa Carié ‘de.Movence. Ce Général fai-
.t vemf fes. "vivres par le Rhônë ”, mais avec* àflefc de
Pei.neT!.“ P ^ e due là bouchë-dé la rivière du Rhône f* )
» dit F lut air que de U tradutfion d’Amiof, avoir* accueilli tàht
» de vafofe fi grande quantité de'fable, que les ondes de
» la met y àmâc|Me~fP& enôâffoféiity avec là" fange haute
” & profonde, que l'es bancs rendoient l’entrée de la ri-
»viere étroite difficile & dangereufe pour les grands
» vaiffeaux déchargé , qui venoient <fc* la mef Quoi
» confiderant Marius employa là fon armée pendant qü’elïe
» ne farioit nen , & lui fit caveô Une grande trenchée &
» canal dans laquelle il détourna bonne partie deu^èau
»de Mrmerey&latira jufqù&bn endroit opportun dl
en la meVpâf ûhéëmbou-
» chure profonde «fe capable des plus grandes navires fe
»'avec ëélâ tranquille & plate*, fans- etfe tourmentée ^e
»vents ni de;vam/es.de la mer. CèffdfôjTe f’êfédt én-
»core aujourd’hui'fon nom , U FvfàMariane »
On en voit encore Je^veftigcs'feirès^ du village deFosén
Provence , qui ën Vretenu le >nom? '
Ontre les Ambrms&Jes Joygenes. Ç’éMr un amas de
differentes- nations Gerfnaniques, qui tentèrent de pénétrer
dans les terres des Romains', & qui donnèrent de
1 occupation a leurs generaux pendant prèsde ia. ans Les
AuteuTS^vy diftinguent l'es Cimbres, les-Teuttmï, \UiAm-
br°ns & les Ligmins. Marius n’eü^ à combattre en Provert-
contre les Ambrons & les Teutons,' parce que
les ,, mores & les Tigurins avoient'êntrepris. #èdffcer en
Italie d un autre côté; Ainû de Strabôn fciït
les memes que les Teutons.
Cependant ce pajfage eft encore difficile. Comme cette diffi-
Culte fubfifte toujours , on a formé plufieurs fois le prdiet
de creufor un canal latéral du Rhône dans la mer. On à
drefte pour cela diffèrens>lans, qui font-èommenccr &
nmp ce canal en diffierens endroits- ; mais Ces proiets nbnt
eu julqu’ici aucune ' execution.
( g j la Marii.
[“ (») Floras, l ib / j .
ga?TJ|-) J . Paterc<|;':
|'u|’ '-lib. %.■ , . f. Sapp, ! ƒ■..& ig'.‘
Maxim,
lib. 4 "cap. 7. n ° . 3-
,(«>) Plutarch, in Mario.E