jMjÊ Mémoires poujr l’Hi s to ir e n.atjejr'e l l e
iogig , c elt-à-dire dans la langue des peupîeSiqui habi-
| dans c^^ôhtaguéÿ ;';ou qui &fet'èiî|nt aux 'énÿi-
B s M B H ro1^ ° n fÇait ’ & ‘awîls €U déia W Ê Ê dt' le
' y remarquer , ?qtfe Bryn ou Bynn , Br en, ou , figoiL
fioit en celtique une montagne. On peut fe4 qnc fiippofer
Avec affez de wâi-femblance | que les Celtes fe ferWieht
Byren | pour défigner en particuM
la chaîne des Moûts Pyrénées-; que les Marfeillois
■ commerçoient fur les côtes -des Gaulés dans la mer Mé-
. diteèranée, firent de cer mot lé nom de , en ftîb-
fti tuant un P à k-place dirB, de qui eft allez ordinaire
a.- l’égard des-lettres" du même organe- : 8c que de-
Pyrene, ils formèrent l’adjeélif nvfaâ,«., qui eft- détenu
le nom 'propre de ces- jftontagnes chez les Grecs &
chez les Romains;?-’^ ; jpffi .
Gette conjeaure peut-être confirmée par un éxèmpîe
fê] inPajiegytico k*eia' e.oncluant. Quelques Anciens; & dur tout f $) pii,
Ttys»., -ne le ; jeune, On«' appelle Pyçenxm unembntàgné; célébré
.du êFirol y que les habitans du pais kppellent gneojk'au-
jour d’hui Brenner ou gros Brenner , c’efl-à-dite la ’Æ n f^
gnè, ou la grande Msmagn'e. OnjVéiïlaién qué'lïc motT*
de Brenner en Allemand1^-ala même oilguie & k «nême
lignification que le moFde Br en ou Byren en celtique •
ainfi fi lés Romains- ont’pû faire.-du mot BrennlÆiç, nom
” de Pyrenaus-y qu’ils ônt donnéà une montagne-du Jirel,
les Grecs ©nt bien pu faire auffi du mot BfenouRyhn\
le nom de & efè»jr^«V pour défigrïerSles MonlâJ
gnes, -quidéparoient les Gaules* dkvee l’Ëfpagng. -
Il eft vrai - qu’en adoptant cette, étymologie, il; faut
avouer que Je nom de Pyren&'es'-ri’u fignifié dans don origine
quedes Montagneƒ en géoéraly & que ’ce fi’eft qug
par l’ignorance de la kngue celtique'; qu’on appris pour
le nom propre des Monts quL feparoient l’Ëfpagne 8c
Gaules 4' un mot qui n’étoit qu’un nom appélkfi-f,
Mais,qu’y, a-tdl en cela ,,qui choque k vrai-femblahce ?
ïpelt-on pcynt oblige déjConvënir de la même erreur -à
l’egard des Alpes , & né fçart-on pas -que ce nom n’é.*
toit point originairement- le nom propre' de ces moftta^
gués ; mais un nom appeüatif, qui fignifioit mot à mot
de L a n q u ed o I J Part. III. Chap. II. 44j
dans !a: langue celtique,» les hautes Montagnes .plutôt
les hauts fammets dés montagnes A il pen. r
R
R edæ ouj plutôt R hedæ; Ancienne ville du Dioeefe
de Narbonne , qui a,donné le nom ■ dxrÇomitatus. Rheden*
Razés, & dont pJ-Theo-
diilfe & plufiéfirs .anciens,Dipjotnes, -die 1® féconda race dè
nosfRe|i| fpnt jneationI.il §>aroît que qg-nom-venoit -f
<d!un mot celtique , qui fignifioit G Fougere Filbx 5 8c
qui fübfifte encore dans le .pais- dé Galles ; où là Fougpré
s appel^glpnjn lihedyny^ &^ danS baffe Bretagne^» où la
meme plante fe mmméiM^Madïmr ou- Radçn* .Suivant
cette ety^pologie, le nom„de Rhedæ aurpit pt,é donné à k
vi 11 tpious parlons^ a cauie deî-k quant;ké » de F'ougere
> qui eroifioit dans 1-endroit^ oùelle>ifu#¥batie com-
“ e dïl' ^ S 5 r ^ e qùeft H eîT-dransok, le
npm.^ek;fftl^ fe^dage^en.. Bretagn'e; dans k ©iy]
Cèfytfe. Rendesyikppel-lée en.latin Ftluariæl C’eft ainfi
quçlk^ Romains H avaient nomméJimcaria. une ville de
kTarmconoife , parce qu’elleéfo'k bâijedans un liemou-
^eaü^ouP 4 e & 'qu’ils avoient donné
l f ] 1 epithete d&Bpartaria à Carthage k NeuVê>au.jour-
d jiui CarthAgefle dans le Roiaume • de Murcie.^-kcanfe
d’unf.MPeGe de Geneft „ appelléxSpartum , qui croiffoit
auprès en abnodanèe., è iqw t
a Je voudrp^bien que quelque fçavant -Breton exami-
^a^" dg Rhedynes ou Redones , que portait un
des ,peuples Arémoriques. y dont k Capitale-skppéllèit
Londate Redomtmaujourd’hui Rennes, au'côltflueîlt de k
'Vilaine & de l’Ifle, ne viendxoit point de k même racine;
-&fi 1a pâture du terroir dans, k-pàis -que^ceo péùple' ©cern--
poit, n’autoriferoit point cettpconjeaure,, comme le nom
de Jà ville d f Fougères % dans le Diocèfede Rennes „ femble
ie^ faire croire^ é
R e V'E ss î 6 ou R étTESSio. Ancienne,Capitale des.
Velaum^u) ourd’h-ia'lesJiàbïtans du Veiai. Gft croit bù’elk
étoit\bâtie.où eft aujourd’hui le villagè de Sâiàt'Paulian,
[a] Ifidor. Origin.
Ub» 14. r0/u 8,
f£jCi-dsJas ’Part,
i. Chap. 14.
; t Herb a P ter id it,
id eft filicide. , qua
.Rafis galli cl dici-
’tur. Marcel Jus Bur-
digalenfis, dt Medi-
carn. cap. z f . ’
[ cj.Di<a. Joaan.
Davies.
M D ia . de M.
Chalons & ’ dli P.
de Roftrehea.
; [ e J De Marc»
•Marc. Hirpanic.
.//fe ï. ■ dtp ,‘iyl abt.
}■ F s• ■ '5
. -t/] Ibid. I/fe z.
cap, j . art. 6*