5-o8> M e MO I R E S P O U R i / H i s t o i r e N A T U R E L L E
prendrai, '•que'' y , r • - T <’à àqüèftê^T^edu'ï^fr'a!ré ‘ ';?!Carl<?
peindrai, qui meon voeift ( eo-cifi) ineon fradré Karlain
damn ■ Réi ■■
in damno fît.
Serment de Formée de Ghirl'efv y avec une p a reille^
verfiofp interline air e.
Sê toùis lou fàrmentr, ' qué' à foirn frîfite1' *' Çàrîe, '/l 'a ’ jâ rat,,
Si Ludvigs facrament % que foh 'fràdre Karla jurat,
ConlBrvo , Ek que Carfé mon ïeryoii î de fa part
eonférvat, Et Karltrs meos fendra ( fenhor ) dë fua part'
non 'lou .tênié , fè Iouydeftourliar~t non lou * p.oi __ni
non lo jkhii:, fê’ :|q returnar ndfflïnt ( ïmjpùî$,fpj£. ïd
ni degua qtfê iéoü 'deî&Jnrnar en pioilfô, jîjj|r ÿullo ° ajiWîf
«p ais- cûi {queyib’ returnar int'piois,. in nûlla àjudha:
cantr© Louis néa- ' -ïiréffi" V ■
contra Ludvigs non li ivërf1 i*
C H A P I T R E y i n .
De quelque* opinions ou pratiques, du paganifme., que
fubjiftent encore * parmi le peuple de Languedoc.
L E s anciens habitans de la Gaule-NarbônnOTÏe ont
été dans les tenébres de l’idolâtrie jufqu’au çom*
mencement du.troifié|ne fiécle^Çe n’eû guère que vers
ce terhs-lâ que l’Evangile commença de leur etre annoncé
avec fuccès, & les légendes qüi.^'foht remonter
plus haut l’établiffement de la Religion Chrétienne , méritent.
peu. de croiance..
Les Volces » qui habitpient. ee pais avant queles Ro-
mains s’en fuffent rendu maîtres, avoient la même religion
que le refte des Celtes ou Gaulois *, & cette religions
■ D e ' L a N g ù e d o?g . P a r t . I I I . C h x p L r & lU . f o g >
étoit très-differente de celle* des Romains, pour le nombre
pour la qualité'"des';JDieux qu’ellèi .admettoit l de
même^que pour le culte qu’elle*;ordanïieit de leuf’renS
dreulMaiS ajpips >|l’an de-. Rome 6] p&tënÿiron 1 2 1-. &n$
avant - J 4 ,Gjde.' paganifme- des Romains commença âas’inî-
produire dans! ce. pais ^àvêe leur empireih f c 1depuisi[m
tems-là.le .culte Gaulois & lé;? > cuit e ® Romain ,y durent
prevue? toujours cotifbndus ,. jufqu’ài * laq deffruffte® .de
l'idolâtrie*',
.;j'Én“ recherchant les reftes’ de, la kâgpeCeltiqtrequi
fubfiftent ehcqre’jd&ns, ,1e Xanguedocè|U,j{aÉ.Jcru devoir
Rechercher en-même tem?; les* grâces de l ’un. & de l’autre
paganifme v d e celui dîés ^Gaulois 8c< cfeqcé-ltiir-.des.
Romains ,,quj pouvaient fubAffer .dansocette- prpviuce^
JeXçaâ que la Religion Chrétienne qui .pft purei&Ians
tache vffé.fefuffr e poinÈfdé mélange,dereîiglon étrangère ?
& par ,cc*pféqueriE'jervfçavois; aufifl que je, ne ■ tropverofe
point dans une province^ oè Je'iC$rAî-ànifïne eff ha*
bli .UëpéiisR longeons, ni aücup. culte idolamque , * ni
aucunp ;Cjtoiaiice , oppofée à la fubllance de. la foi-. Mais
ce n’étdit, ^pas-là non plus L’objet de:, mes recherches^
Il y a .des pratiques & pes opinions prefque indifférentes
; quoique, viéieufes7peut-'être dans leur origine,, qu’on
aura cru pouvoir tolerer ou méprifer : Il en eff d’autfe^
qui quoique condamnables en foi, & Couvent condam*-
pée$|, ont pû. & perpétue^-.parmi le peuple, prefque,tou*
jours dénué de‘. cônnoiffanée -, & >à qui l’exemple &' l’hat
bitudo tiennent ordinairement lieu de raifon.. .C’eft-là
ee que je m’ëtois,’ propofé de rechercher r & fi à'. Geu
égara mes rqchercqe&f, n’ont pastxsé, bien abondantes „
élies n’ont pas été non plus entièrement infruâucufés-
P i
Des Fe'es:.J " ‘
y .L a première opinion <îe 1 cette efpece. qui mkic
frappé , eff celle des Fées : il eff vififele qu’elle n’a pas
jpris'naiiTanee dans-la Religion Chrétienne. ' Cette Relr-
S S f iij.