3 68 Mémoires p ou R l’Hi et o i r e nature lle
qu’on -tîoüvé dans les Rentes M ’^daris les vuides quedaiffe
cette-pierre.
• Quoique les parties terreflres & les parties métalliques
fülTtnt confondues-enfembîe dansl’e même liquide ; elfes
n’ont pas-lardé déformée desfooricfotieni différénfos y &e
la même ma'nreré que - le falpêtre Scde'-fel marin, quoique
diffoutstfehs la mêfrie eau ; forment dés- cryftau* diftihéls,
Cela "peut venir dé1 ce' que- la difference-des furfafces de
• ces* differentes parties y ne-leur a pks permis -de fe joindre
& de s’unir enfemMé, ou peut-être de eéfquedessparties
de terre a'yant’plus de difpofttion à s’&iiir -,’fe-font unies
les premières;, ce qui-a-obligé lés parties-de plomb quand
elfes font'venues*à s’unir à leur tour, dcforrtfepâ’es*0ôn-
dretions a part dans les fentes qhi- relfoiendéntrelëëpiër-
re& déjà-formées.- On trouve cependant, que c'ëtté^piëfÿe
eft fouvent teinte d’une- couleurvi6lWte;plus’ ou nfoihs
fondé© ,v de-qui ’prouve que du moins -eft
Jafêpasatieh des parties de de--celles ‘de jliirpfe
n’a pas'été -parfaite., puifque cette couleur ne peué|.ê$p
rapportée qu’au mélangé *dë -quelques! parties i- efe' plomb ,
qui y font d emëurées 'ëdrifonâues .s '* #
é Les paifans du lieu de Æforfort I qui travaillent a^îa mine
que nous ’venons de ‘ décrire , - appellent la -miîÿe”de
plomb qu’ils en- retirent-, 'de^Arehifiu u|eé|iqui révieni-âu
Ç*) Traité Jes nornd’^ / ^ ^ y q u e Lemeri \a) dit que plufieurs Ouvriers
mjne^é--Plombi^;
■ La quantité d’Archifou'que ces^paifam'-peüvent,' tirer
de là mine , n’eft pas -confidéfable ; a'uffi y-comme- ofxfl’a
. déjà-remarqué-, n’y travaillent-ils que - quand -tout ‘aîütre
travail leur manque. Elle s’emploie toute èn . vernis1 fo\iT
fa poterie dé tërre-,;i& l’on m’affura quand- je1 fus fur léS
lieux-, que ce vernis étoit;fort* reëherché-des Potiéfrs ,
coittnfeîj^aüçoup-*pfes fin-& plus net, que celui qù?dn
r trouve dans 1© Yiy&tez j ©é que; croirois aifém ent
Pinfpêâion,3 -
- - Pou® dà pierre brillante ‘ &'’cryftalline avec laquelle l’archifou
fe trouve mêlé, elle n’a aucun: -ufage y mais ellè:a
deux
d-e LA’fcroeraRé’O.'dF.Prfrr. IL Chap. X I. | É
deux proprSetez g qui méritent rd’être remarquées.;
>/Là-ifHçemiere*', qu’elle ^fe fond-aifémëht -, & qu’elle fe
diyife toujours en- -des" fragnjerts cubiques , ou du moins
f^^lM^pîpedes reéfcangles, ce qui fembfe. prouver quêtes
premieres' 'pafcellesvou-; ébemens dont elle eft. formée; »
-ont .-laf-mêmé figure., -
Lm fécondé , que ;cette pierre jettéédans le feu * pétille;
à peufpf^obmmedë lel marin , qu’on y jette ,.mais
avec pliiSîde bruit-.encôiie;, Cette propriéte-paroît être une
fo^^ded-fe premiere:-Vf les^petites parties intégrantes., de
cetÊe%pidrr,éiétant foubrquqs,, ou parallélépipèdes y ’ doivent
fo toucher par de?grah:d«,s. furfaces-, ’& ne laiffer. entr’elles
què desfpercs .ou interftices Jtrès-petifis. «Ainfi les parties
aquëufos|ffui peuvent-'s’^rrouver.., -nkiarit- point d’iffue
libre lorfqùeda,chaleur les dilate? &tliqsrrâréfîelfou-t -d’un
cog^^pteivent. focefTairement,- 'en écarter des paries ; &
.d^;m^espartieshfefiBquchent pan-de larges furfaces,, ,el-
les^l^éqar tent, a^p^beaucmip^def violence - ,'^s,ë-*qiiife, fart
le* petitement. La; décrépi cation ou des pétillement du fol
ififoifopar fefoqfo^fexplique sparfomême' principe ,\puif-
qüë^&lffotiés' 'dufol marin foritfoermêjne cubiques-; &
fi lié; pétillement du fehmarin fo'foiba^ë^mQihs^Æéclaey
que celui-de; Üâ pierre dont mous* parlons , c’eft.apparem-,
n^gt parce quelles ipa^^fe-p? fonttpihis petites y ou moins
étroitement: ;âniei- & qu’âinfi il -ne.faut point pour le.s fer
parer, urtnébranlementraulfi violent,. \
C H - A p I I R E X L
IXes ' changemens- arrivez, aux 'date&de Languedoc1, dr dé
" • Rouflillon , par- les; aiterrifferaens qui s’y*font faits.
I.
Preuves J,c< la réalité de- ces ■ atternffemens:
P O u r traiter cette qùeftion avec ordre, il faut divi-
fer -l’étendueJ de ces côtes en deux pirties-, l’une-Or-1
cidmtale y%foepùisde' C ^ # de^Creux-jüfqi^à- Narbonne^3
A A a