^yGeratiL-i
-JoatuiiVbffius, de
HiûoÊ&.Gîæcis,
Ub. 4. cap.17.
(b) Lib. 1. cap.
7*
(c)lbid- cap. -8.
Mjg M EM O IR ES f O U R 'V H lSTÔ IR E NATURELLE
C H A P ;I T K E v .
Explication decequ’ontrom/edans la Géographie deFtolèmée
fur Ici Pais compris aujourd’hui dans iFLanguedoc
ou dans le Roujftllon.
( “* L aude. Ptoiemée , •; Mathématicien & Aftronomë
célébré , a vécu fous l?Empire de Marc-Aurele, au
rapport de Suidas; IIl ëtoitj ( afoa ; Pèîife dans la? haffe
Egypte , mais on l’aitoûjours regardé coiiime natif'd’Are-
xandrie, parce qu’il apaffé fa; vie dans cette derniere ville,
fri Entre plüfieiirS ouvrages qu’il a'écrits $ on-faicîC&s?âS;fes
huit Listes de Géographie. _On trouve * ramàff& da'ris cèt
ouvrage prefque tout cè qu’oitefçavok.deiQéqgraphie du
temsdeTAuteur; & ce qui le rend' encore-iplus ‘recommandable
, on y trouve la longitude & 4a latitude de chaque
Heu. Ptoiemée a étéde premier des Géographesqui les.
ait marquées, &.malgré les erreurs oiril eihlouyent ' tombé
faute d’obfcrvations cxa&es;, .les pofitipns quh^donne peu?
vent quélquCf&fe fervir a déterminer la >fituatioh des lieux
dont il a'fait mention.
C’eft dans le fécond Livre de 4 gGéographie, que Ptoiemée
parle des Gaules. Il les divile en quatre parties,
l’Aquitaine, la Lionnoife , la Belgique 8c laNarbonnoifet'
Il parle des trois premières dans -les Chapitres 7. 8. & 9;
8c il remarque à cette oceafion: |aÉ
1Q. Que l’Aquitaine (b) étoit limitrophe avec, la? Nâr-
bonnoife , depuis la fourçe de la Loire ,:jufqu’à un paffage
des Pyrénées, dont il fixe la pofition UU 19 -6 de longitude :
8c au 43, 16 de latitude , ce qui tomberoit à^peu-prez
vers le Dipcèfe de Cofêrans, en faifant à la pofition marquée
par Ptokmée T les correâions prouvées par l’exemple
connu des fieux voifins.
a9. Que la Lionnoife ( c)étoit féparée. d’avec la Nar-*
bonnoife par les monts Cemmennus , Cebenna , c’eft-à-dire
par cette chaîne de montagnes , qui commençant dans le
Vivarezprez du Rhône, s’étend jufques vers les fources
- . ' il . " ■ : - - m de
L As TC ÏTESÛC. -F a r-t—
ou - .commençait l’Aquitaine fpivant Ptôr
©Æ
de la. Loirë
ïemée. ; '
__ Enfin’ cfüe^ i l bornes entre la Belgique & h i*)Ub. 4.*:
» tutoient line : ligne ‘ tirée depuis les hmitSïs
(Communes entre ^. Lionnoife c’Æ» •
^dkejde^u'i^Jeiïiont CeMmemis , jfdfqtÈà Un pâfi&ae;entre
. les Alpes. &xle vs\.or\x.'-iÂdul‘a , -grande montagne des Alpes
dahs lès Gfifdnrs, dfqd'k Rhin prend fa ’’fource , & con-
nué-aujourdAhuîrouîJe; nom de-montagne Sè Saint Gothard
&. dejfogdfberg, Ptoiemée marque^ pofition dé ce pairage
nu,29_. .?6 delongnude, & au 45. 1 5 'de latitude i e qui
Æontîfnt .des erreurs.-trop groffieres, principalement fur la
longitude, pour pouvoirTervii à en fixer la pofition
enfuirez ^bUG&graphique de fa
Gaufa .Narb^oppifa, C o iw en peut J &oe#lrerer4e feus ( }
fqprançher ce quhconceime la Provence & Jo Dauphiné *
jious ^ apporterons ici que ce qui regarde les Pais eam-
pris aujourd’hui dans le lLanguedooi& dans le Roüffillon
ëc nous tacherons d’éckifoir ks difficultez qui pourront •
sS’,y trouver . , f r w .
De ^explication Géographique de Ptolerhist
"L iv. II. .CbjQp. X
©n ât-déja éfrpRqué ki'iitjïires qd f e a-
•rent ia:-@aule Narbonobiffi'des trois aiiftfis
|>atties des Gaules. Pour ce qsi'iv'gàde• ,'lés
«ôtefc qui teftent*Ja peinte occidqitale Je?
Alp6s te .borde dtr .côté dû''Leyânrd^'
puis>fc ‘Mont Adula, ig/qti’asix efôbok^û-
tcs de k-tTBMerif’dii Yâr,fffôâr'I^p®Siif e®
au i f . •’dêgréÇ||& ^lougdëc 4 ïat.
A l’égard da -.eôté du Midi-èlfe eft bdtfiée
?aL te rc^e ^ ‘Pyrénées depuis: f Aqulitafnc
futqu a ati Prôftôntoiré lqui- s’avancé d^ns.ho'i
t^e> mer ( la -mer Médirerranée /dû t jerniei
■eft bâti rte TenSplé^de Vénus : “’Et eiMîttcpar
fe me* Gaftloifé^ufqtfanx %mUfeucffiresftde il
fx*ieretdurMaf. .Vcxffii’: larsElefetiption de »cètte
xote.
Après le[ljei|}pk dë Vétim,
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^viereîlier&f/À/^ ) ô’ 4140 '
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