(«) Dc miraculous
naturis in Europe
, lib. i . cap.
1 6. ■
(ib ') Geqgraph.
general, lib. i .
eap.-iy. propof.ig.
(e) Lib.z. cap. 7.
^(rf)ÏÊiâeîn.
. («)-Ibidem-
(V) Pktp 7'
WÈÈm I 9 |
4 1 4 M é m o i r e s r l ’I î i g t q 1 R e n a t u -r ,e jl l e
trans flumenfiçilicet Tyyt>y in * Càntref Sachan, td'efi Can*
tredo prevy#fins ffi qui die naturali bis »»its deficient
toties exubçrans manna.s imitari filet tnfidbilitates. '
, Cette otjfeEvatiQn de Qiraldüs a été' <ztiiôïê& ( a) par le
P. Jean Eufebe de JViçr§mberg J'efuireî_(|] ,& par Bernard
Yaren, Médecin; mais elléa derdu én paflant parjéprs
mains, car de,, la ville de Dïmyjor ’, fls en .ont* fait,
le Château de Dfneucer , 8c au lieu cf,e Cantrefi bash an ,
dont Giràldus lui-même explique la lignification , ils en
ont fait Çanterbochan, qui fle ngnifîé rien.*
Le fecpnd exemple efl darts la De-fcription. de l’Irlande.
Giràldus (c) y rapporte « que dans la province de
» Connaught il y a au fommet. d’unehaute montagne,,
as éloignée 4f; la mer, une fontaine.'qui imite le flux 8c
» reflux en,, erôiffant & décroiflànt deux fois par jour.
Efi in Ççnpfifdd, Pins aqua dulcis itt vertice jn6ntïs\ex‘çeUi
<£■; procul 4 mart, qui diçnatuyali j bis units deficient. ■ to-
ti$S exuhérans marinas imitatur infiabilitates. -
Cette Hifloire n’a pas manque d’etfe adi)|^e^!f même
& (d) par le P. de 'Niéremberg^:.(é), par le Médecin Yârcn *
mais cette- Hifloire eft faulfe, la preuve n’enfçauroit être
plus Certaine. C’eft le fleur Gerard 'Boite auteur d’une
Hifloire naturelle'd’Irlande , {ƒ ) quLifofis la fournit.
Voici fes termes. « Jufquiî' préfént ffi n’ai pâr trouv'êr
» perfonne en Irlande, qui me confirmât les. chofesfur-
» prenantes , que rappqjte Giialdus Camhrenfis,' déplu-
» fleurs fontaines qui s’y Tencônérent. . .*..........l’une:
ji dans H province de C o nnaught . .................. laqudüe
Ji. bien qu’elle foir fur. le. fommet. d’une, haute montâ-
» gne , fort éloignée de la mer, ne laide pas d’avoir
» flux & reflux deux fois fè jour , comme la mer mê-
» me. Ce qui: me fait croire que ce bon homme a été
» trompé en ces chsfes-Ià pour avofo été trop crédule.
Je crot qu’on, peut en dire autant de la première
• ' CaMref en Gai fois:, es latift Cantredus, ftgpiÛc an Bailliage 4 î$k*.
ges, ta ri]or Cant, cent, & Tref, Villigc. Voicz Giraldiei Cartdrenfis, "Defcript.
C'ambrîk., cap. 4.
te Bailliage dont il s’agit ic i, ‘ ’ s’appelJoit C antre fbachdn , c’elï- à-dire le petit
Éailliàge, frourle diftinguet d’un autre Bailliage ypifin qui s'appellent Cantref
Maw ) c’cft-àrdite le grand Bailliage.
D e L A f i ë ^ E 'b o 'dt T art. IP. Ghap. XIII. 4 15
observation’'*, d’autant plus" que6 David Povel, Profeflêur
en Théologie , 8c originaire tki pais de Galles p qui a
ddnné en 1585. nne^éditiort 'de l’ltmeratïum Ganérix
de Giràldus, avec des ddfès', ne dit rien fur cette fontaine
d’aupfè? de la vfflé de Dinevori', 8c fe ooncente
de parler d’une autre fontkihe du'irtêtrté pais , près' de
Rirtnlan /dàrts'k province dé'Tégengel, appelée Fyn-
non Feirnv , qui ert ÿ’éritaMefrient périodique , 8d dont
il a été fart mention ciMeîîiri, articl^V. À&Chap. précèdent.
De la Fontaine de LouzatU'«?» Galke.
Le P. Jean-EuféEè 4e Nierembetg' ,,'dé la Compagnie
âVjefus, a publié «quelques tbfrr|ïilâ’tïcM'^fût l’Hil-
toire naturelle, où il a irtleteTans bé^üêbup de dtfcéfriê-
mènt tout ^ q u i S’Hl' préfentf'T fes'recnerch|l C ’êfl
flans une-d^^s pomûilatioriC 'intitqlpç De miraculés naturis
w Eurppd, g a’ùm|lMfflaîr^aflux,<Sc^à'
» flux ,- appellée, qu’tMij:,, Loue ara, & qû’il place «dan§
»' la Galice pn Efpa^te, for lesmontagpes de Cebrerï, près
>] Meda fourcèidM'%tiviefë àL^PidrusTwlmm^dmrCebFeri
juxta exordium Lori, fluvü mirus erumfiit fions.,diBus Loitzâta V
intumet fluétibus ck Âeferi^t quemadmodum pelagus , d quovi-
ginti leucas difiat. Idem imrementum ver & hyetnsmnfervat.
Varen '(b)siï& eu garde de'manqüef àLs’appropïier ce fait
mais enlè’rapportant'il l’a altéré pên ffiëtt'arit Cabrèti au lieu
de Cebreri: Je ne fçàï le jugement qu’©n doit porter decet'fc
obferyation du P.^e%$èremberg 'mais j’avoue' qu’un fait
qui n’eft appuie que fur l’autorité d’unCompilateur aufli'crë-
aulene me patoît pas mériter beaucoup de crémce.1 >
V 'I
De I4. fontaine de MarfacL^t£t de Bordeaux.
Bernard Varen , MedeOfn Hollandois, dont on a déjà
parlé plus 4 ’une fois , fait mention-«^ dans la Gebgîâphie
d’une'auti'ë fontaine qu’il place à Marfac,village de’tGu:en-
né. «Cétte foiitâine imite', d cè quil dit, le flux 8è -reflux
,Jk,Jcroïpà meflure'que Ia‘Gafonne croît eiîé-îrtërne
»«-devant Bourclèà’üxr In Aqwtani# vko- Marfaco fions' efi^ui
; la ) Lib. i, cap.
(b) bjbt fttprà.
\m itib- î.'eap.'iy.
propof. * s.