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ou trois lieues, de la mer , comme elle Peft encore aujourd’hui
,enykQtv XV II. fiédes après. 1
* Le Port de Narbonne, tout vanré'qu’il ait été* «e pouv
o n s '^ c ;% e de cdkms-ll, que ce qu’il'eft aujpuS’hui
ç’è^-à-dire qu’il devait être formé par l’embouchure de
l’Aude , ou du moins de la hranchildeoetteÿi^rt'qui
pafle à Narbonne * & qui tràyerlc enluite L’Étang d j
Sigean.» appelle autrefois LacusRubrenfts. r avantquepde'
le jetter. dans la mpr. On remontait de-la, jufqu’à Nar-
bondê„ d’abord à j travers l’Etang de Skean , & enfuite
entre cet. Etang & celui de Gruilfan, en fuivantle lit.de
la rivière., qui conduifoit jufques dans Narbonne.
f L e Port de cette ville fubfille eiicpre dans;, le mêtiie
état, &Ié lir de la rivière n’a point fouffert de. change-
ment. Il traverfe FEtang de Sige^n cbmms autp-efqis , ;&
au müieu même de cet étang , toute fa profondeur
a la faveur d’un ancien canal, qm.n’eft poujt dé-
Çadé, & qu’on appelle la Goule ^d’Aude., eh ktm Guïa
Atacis. Toute la difficulté eft à l’embouchure : Quoique
les atterriflemens foient,moins grands fur la côte de Nar-
* ceIie du rc% du Languedoc, qui eft plus
proche du Rhône , il s’j en forme cependant affez pour
en boucher l’entrée. Auffi feroit-elle depuis long-fems
impraticable même aux bâtimens. médiocres , fans ia'dé-
penfc quç les Eta|s dç la province y. fout çpus. les. ans ,
poar y faire creùler avec des Pontons, &. lans les jettées
qu’ils: y ont fait faire pour détourner ou pour foptenir
les attef riffemens. ,^ce qui y forme une efface de port *
nomme .le Port Saint CharUs^ mais plus connu fous Le nom
de Grau de la Nouvelle* ’ "
; i; ï. LalIIle d’Agde devroit être, ce femtîe, le fécond
port de Languedoc : cette ville eft ancienne /fondée"
par . les Maj-feillois , ç’eû-à-dire-, j a r des', gens de mer 8t
de grands Qommerçans , bâtie f i r . l’embouchure d’une
rivkr.e^^ojondè ^ dont le Ut pouvoir lui fervir de ha-
vre Epoft. Cependant on ne trouve point dans l’hif-
Langu«foc, que cette, ville ait.^te jamais, dlE
tipmiee par fon, commercé ; & fon port n’eft connu que
j j f B t naufrage (a) qu’y firent p leur retour de Confiantiv
E L A k $ u Êm m P am I I I . Ohm* M Çly
nople , eirry^d. lèsl • AntbaiTadeurs, que Çhilpericavoit
envomz a Tibere , Empereur d’Orient. Je ne frai fi
l’on (fcitimpateVle peu d’ufage du port de cette Vme à
1 indolence de fes habitans ,, ou fi rbn ne doit pas plutôt
de ia B
viere d’Eràur, qui y ont formé de tout tems une barre *
& en ont rendu l’âtcès très^difficile;. a
UI. La ville dcMaguelonne quoique moinf ancienne
que celle d Agde,dofc erre regardée cothüie le fécond Port
de Languedoc pour l’anciennetèVk, ptÉt-JàteVoàuàs.lé
premier pour l’étendue du commerce. Cette ville étoit
bâtie dans une ifle au miUeu des Etangs du bas Languedoc
, allez près de l’ouverture ou Grm ^ par où ces
étangs çommuniquoienï arec la mer. Elle n’a #uére corn-
que .dans Je VI. fidde i.e e qui
dkz-tm vïaifemblànfce
quelle doit fon aggfandiffementauxGoths. & peut-être
meme fon Origine ; du. moins eftdl certain qu’ils Ont été
les premiers, qui aient profitd-de l’avantage de fa fitua-
nom pour etftkire un g M Ü M É a t a coa^
mumcatioi* de l’Ëfpagne où ils régnoibnf , avec la Sem
«imame dont ils^tdièMeÔnfëf^ÿtei, la domination. 11 fa-
loit que eettevilfe fut déjà^ cèiîldeiablëp&is le V I fiéj
j e r W i fut ériSée Sn .CM ’. & qu’elle devint la
Laprtale d’un grand Diocèfe. Du- moins etoit-ellé règàr-
üee’ comme- unepfecelmportante , en d y j . f i a s l e r S è
de w amba, Roi. des Vifigoths y ce qui paroît & par le
foin- que Hildenc & le Duc Paul,, qui s’étoient révoltez
contre ce Prince , , * prirent de smaffurer, pour en faire
une dp-leurs principales plates d’armes, & par l’empref-
fement qu’èut V f amba, cPeQffdirë^îè fiége' ^ar mer & par
terre , pour ehfeVer aux rebellés une retraite fi im-
portantêf
Apres la nrine de l’Empire des Vifigbths r les Sarra-
fms.qui .s emparer,ent de i’Efpagne & de. k Septimame »
continuèrent fie le fervir du por c de Maguelopne aux mê-
1$ * ™ ' 'Hrfiedâr JSenr Wamba Tom. »viraltalfton. /Widft'dtt’îClÈfeeVpag. ’ f
to pcUcittm ü$-^rmn ferfidiam. Ibid pag, 8 ^
amtè»