* Bergier,
re des grands Chemins
i Liv. IV. ch.
2 1 6 M é m o i r e s - p o u r l ’H l s -t -o i r e n a t u r e l l e
Deux voies de traverfe viennent.?fe joindre à la voie
principale- dont pop% parlons-. Vune /^aux-- baraques? de
Curebouflot. ÊUe,;yién^iljgi.'CÔ{é;du .yiUage de Saint Vincent
$9; P‘ ^ wj
fécondé édition, n9.
%. rapporte cette
- Infcription , mais
fort tfonruiéc. Le
Marquis Maffei
«n a fait mention
stnlfi.Galli* Antt-
qui efl. à; k droite en allant de, Beaucaire à Nifmes.
On a examine ce chemin ,dans un affez grande éteüdqéy
Sa forme & les pierres milliaires qu’on y trouve , ne permettent
point de douter que ce ne foit upe ypie romai?
ne. If paroit qu’elle ajloit à un pont- j de -pierre, jqui,écô'i't
bâti fur le Gardon , affez prez de* Remou^ns -, & que
de-là elle menoit vers Avignon ou Orange/ „ y
U Autre voie efl à gauche en-, allant .de Beaucaire à
JSlifmeSj, & un peu au-delà des-baraques de Çureboufïbt,
Des pierres milliaires.qu’qjÈ y, trouve prouvent de même
que c’étoït une'vdie romaine.;. & fâ direédôn fait voir
qu’elle alloit à Arles..-'
Ôn trouve edcore en place fur la grande ypïejde -Beaui
caire à Nifmes qu’on vient de décrire , & fur-'les deux
voies latérales,, qui y.aboutiffent,fplufieur8pierres milliai-,
res , dont je vais rapporter* la„ forme 8c les mfcripEions..;
mais pour entendre s ce- que je dois* dire ,;il faut -jetter.’les
yeux fur la Carte de ' ces ^'rois rvqies.
I. A un bon quart de lieue de Beaucaire , dans la.plaine
de S. Roman , On trouve à, main droite, fur le- bord du
chemin à l’endroit marquéXIII dans la-Carte, deux,.pier-,
res milliaires à la diftancèî-dé trois pieds l’tine 4c. loutre.
Celle qu’on trouve la première- en venant de Beau-
Caire , efl quarrée , large dp 2.5. pouces &' demi j épaiffe
de 18. Elle efl hors de terre d’environ 6- .peu
polie. On y Kt l’Infcription * fuivalitey
T L ' G A E S A R
d i ÿ 1 a v ;g . F. A V G.
D O N T I F. M À X,
T R fï B. P 6 T. X X I .
R E F E C I T E T
DE L | È e.v E D o g l Part. Chap. X V I. 2 1 7
H) paroît..par le chiffre qui- efl -âu/bas de l’infeription
que c’étoit le XIII. Milliake de Nifmes à Beaucaire’
Comme d<y a de l’endrgitç où/ee Mïlliaire > Lh trouvé’
L Beaucaire un grand-quart deJieueyc’-eft-à-dire un mille
& plus, ib faut, convenir/qu’it/y a voit de - l^ifmes i . Beau-
caire, autrefois Ugemum', XIV. milles!» ou-même XV.-éonr-
hie» il efl marqué’dans les Tables-de' Peutinger ;&*deft
fur. eerpied-là qu’il faut corriger l’ItinéraireddBourdeaux
qui ne met que,XII. milles de Nifhies.au Pani&Æmrms]
ou Pont de -Beaucaire ; & qu’il faut §Mgje, X V ; -dont
d paroit qu’on nia fait XII. que par. erreur /-parce qu’on
a pris; un. y mal formé pour, deux« 11.
- L autre-, pierre qui efh&j . pieds dè k première, efl cylin- •
| f l B | & un Peu'j|n?pins.haute que la précédente,
de 24 Ephces.de diamètre y ,& gûùrfeqiaroït pas-lavoü
reçu le dernier poli , fuppofé que1' i’ihégalité ôu’011 y
remarque n'e. vienne pas .plutôt/ dos - injures, du', teins.
Dunrcnption î eebit"/gravée fur îb eolomne fans -aucun
ornement, ni enfonfcement: Ce n’efï qu’avlb peine, qu’on
a puy,tee. ces mots , dont ort n’effpâs mêmdbienfuh .
I M P. à A E W R. -
d T y A ÊÉSÉ Éj È jj
I M P. X I I I
P O T E. B
I I. A un mille de-la & dans le même allignement, on
trouve fur la montagne au-delà- de là plaine de ».Saint Ro-
man f A l’endrqit marqué XIJ. pue grande pierre, qui
n’efl point un' mffliaire'a en''juger p'af’k fdfme'; mais
qu’elle a été, mffe à kplapefâ’ùn milliai-
re quÇmanqupif/1 "fohiëf yé mih
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