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« TE R RAI N TERTIAIRE MOYEN.
l'eiiîiS indét. (voyez Pal. de l^As. Min., p. 292, pl. viit,
fis- 5).
lieliaslroea.. Guetlardi, DelV.
— Rochelleuna, M. EdNv. et J. H. [Ibid., p. 313.
pl. XV, fig. 1-2).
— Defrancei, Jl. Edw. et J. H. [Ibid., p. 313,
pl. XVI, fig. 4-6).
— BUisiana, Defr. (¡bid., p. 314, pl. xvi, Bg. 3).
La plaine au milieu de laquelle se trouve Selefké est
composée de dépôts puissants de sables et de marnes jaunes.
Elle est bordée, du côté du nord, par les contre-forts de la
chaîne de Karatasch, cliaîne que traverse notre deuxième
coupe dont nous nous occuperons dans le paragraphe viii.
Des côtés du sud et du sud-est, la plaine de Selellé se
déploie sans interruption jusqu'à la mer. Cette vaste surface
liorizontale est peu boisée % ce qui l'expose en plein à l'action
des rayons ardents du soleil, qui y entretiennent une
température très-élevée jusqu'au commencement de l'hiver.
Lorsqu'en I8/18, j'y campais au mois de novembre, la chaleur
était telle qu'à sept heures du soir, et par conséquent
après le coucher du soleil, le thermomètre centigrade indiquait
22% et que je fus obligé de dormir hors de ma tente.
En visitant Selefké, cinq ans plus tard (en Ì853) , au commencement
de l'été (le 28 juin), j'y trouvai le raisin déjà
mûr et d'une remarquable grosseur. De plus, les orangers
sont assez répandus dans les jardins du village.
I. Cependant le delta du Gueuk Sou est loin d'être une surface aride;
au contraire, il offre sur plusieurs points de beaux pâturages et d'épais
buissons de Vilex agnus casius, Neriiim Oleander, Glycirrhiza echinala,
etc. Parmi les plantes herbacées, j'y ai observé en grande abondance
la Fumana parviflora, Lmk.
CHAPITRE II.
v i t .
4B
Les dépôts détritiques qui revêtent la plaine de Selefké
sont sur plusieurs points percés par un calcaire blanchâtre
plongeant au sud. C'est ce que l'on voit notamment à
2 lieues au sud-ouest de Selefké, dans les parages de
Véchelle nommée Liman Iskelessi, où les couches inclinées
descendent dans la mer. 11 est probable que ce calcaire fait
déjà partie des terrains de transition si largement développés
sur le littoral méridional de la Cilicie péirée, et auxquels
appartiendraient par conséquent les rochers élevés que l'on
franchit pour se rendre du Liman Iskelessi au village
d'Ovadjik. Ce village, composé seulement d'une vingtaine de
misérables huttes, est situé à 2 kilomètres environ du littoral,
dans la partie nord-ouest; d'une vallée dirigée du nordouest
au sud-est et bordée par deux remparts qui se rapprochent
à niesure que la vallée s'avance vers la mer. Les
flancs de ces remparts forment des parois tellement abruptes
que l'on est surpris de voir l'une de ces masses sourcilleuses
couronnée par les ruines d'un vieux château, dont on
a peine à concevoir la construction sur un point aussi peu
accessible à l'homme.
Les calcaires blanchâtres, à couches fortement redressées,
plissées et tordues, se développent à mesure que l'on
s'éloigne au sud-ouest de Selefké pour longer la côte, où
ils ne tardent pas à composer exclusivement les montagnes
littorales. Bien que la roche n'ait pas encore le faciès caractéristique
pour les terrains de transition, cependant il
serait difficile de ne point la rapporter à ces derniers, parce