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trouve, comme celle-ci, dirigée en moyenne de l'est-nordest
à l'ouest-sud-ouest.
Les puissants dépôts lacustres de la vallée de Sarat sont
pour la plupart horizontalement stratifiés, tout en oiTrant çà
et là des redressements assez prononcés ; ils paraissent
s'étendre fort loin au sud de cette vallée, dont les bords peu
élevés permettent d'embrasser un horizon assez vaste qui,
dans cette direction (sud et sud-est) ne se trouve limité
que par des surfaces linéaires et ondulées si caractéristiques
pour les dépôts lacustres de l'Asie Blineure; or,
comme la contrée qui apparaît dans le lointain sous cette
forme au sud et au sud-est de la vallée de Sarat, lorsqu'on
parcourt celte dernière du sud-ouest au nord-est, ne peut
être qu'une partie de la région située au nord de Kioutahia,
il devient probable que cette région est égaleuient occupée
par les dépôts lacustres, et que dès lors ceux de la vallée de
Sarat se rattachent aux dépôts semblables de Taouschanlu
et peut-être même à ceux d'Eskischehr, ainsi que je me
suis permis de l'indiquer provisoirement sur ma carte.
A environ 3 lieues au nord-est de Divaulu, la vallée de
Sarat s'abaisse et se rétrécit en une gorge arrosée par un
torrent qui coule de l'ouest au nord-est en débouchant
peut-être dans le Gueuk Sou, et qui par conséquent n'appartient
plus au système hydrographique de l'Adirnas Tchaï,
mais à celui du Sakaiia. Les dépôts lacustres dans lesquels
est creusée cette gorge s'amoncellent en masses énormes à
son extrémité orientale, et la séparent du côté du nord-est
d'une autre vallée également lacustre, mais beaucoup plus
large, dirigée en moyenne de l'est à l'ouest, et dans
laquelle se trouve le village de Kotchebeï.
Cette dernière vallée, limitée à son extrémité occidentale
CIIAI'ITRE IV. m
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par les diorites, termine du côté nord-est la succession de
vallées lacustres C|ui, depuis l'embouchure du Kavadjik Sou
jusqu'aux parages limitrophes de la vallée d'Aïnégueul,
coupent (en moyenne du sud-ouest au nord-est) pour ainsi
dire par une fissure transversale la chaîne de l'Olympe.
Toutes ces vallées sont plus ou moins boisées et n'ont absolument
rien de la physionomie aride et monotone qui cai-actérise
la majorité des régions lacustres de l'Asie Mineure.
Après l'excursion que nous avons faite dans les vallées
latérales de l'Achrnas Tchaï, nous allons retourner vers la
vallée principale à laquelle elles se rattachent, et continuer
à remonter cette dernière depuis l'endroit où nous l'avons
quittée, c'est-à-dire dans les parages de Kararditch (p. 236) .
Il est probable que les dépôts lacustres dont j'ai pu
constater la continuation non interrompue depuis Agatchhissar
jusqu'à Kararditch s'étendent au sud-est de cette
dernière localité, aussi loin que le village d'Eschen, où ils se
trouvent interrompus par les roches éruptives que signalent
MM. Strickland et Hamilton % roches qui, d'après ces géologues,
séparent les dépôts susmentionnés de ceux qu'ils
ont observés dans les parages de Taouschanlu. Conforméinent
à la description qu'en donnent les deux savants
anglais, les calcaires qui composent les dépôts de Taouschanlu,
et qui ne renferment point de fossiles, auraient
subi d'une manière remarquable l'action des roches éruptives
avec lesquelles ils se trouvent en contact.
MM. Strickland et Hamilton ne nous apprennent point
l'extension des dépôts de Taouschanlu dans la direction du
sud; cependant, comme ils en signalent de semblables
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