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322 TICIUÎAIN TIÏUTIAIHI' S I P li lì I li U U.
de rochers IrachyLiqaes. La surface ondulée de cette plaine
est revêtue d'une mince couche de terre végétale, à travers
laquelle percent les calcaires lacustres horizontalement
stratifiés, tandis que des dépôts, probablement de la même
origine et du même âge, consistant soit en conglomérats à
couches légèrement inclinées au nord-est, soit en calcaires,
forment de nombreuses rangées de collines, qui sillonnent
la plaine du nord-ouest au sud-est, et masquent complètement
les massifs de terrains de transition (?) et de roches
éruptives dont le bassin de Konia est encadre.
Interrompus dans les parages de Sillé par les roches
éruptives, les calcaires lacustres reparaissent à 2 kilomètres
environ au sud de ce village; on les voit d'abord percer à
travers le sol, tout le long du sentier qui conduit à Konia, et
acquérir aux approches de cette ville un développement de
plus en plus considérable. Ainsi, dans les environs de
Saraïkoï, ils forment déjà des dépôts puissants, à couches
horizontales, s'appuyant sur le revers nord-est du massif
trachytique du Saraï Dagli.
La surface assez fortement inclinée qui conduit de Sillé
dans la plaine de Konia, est une contrée aride, déchirée par
des gorges nombreuses, le long desquelles les calcaires
lacustres forment des corniches élevées, à couches çà et là
plongeant au nord-est, mais sous des angles peu considérables.
Du haut de cette rampe, la plaine de Konia, si triste
et si désolée lorsqu'on s'y trouve, se présente d'une manière
assez pittoresque, à cause du contraste entre la teinte blanche
colline de conglomérat, on voit une fontaine il eau très-fraîche et très-limpide,
autre phénomène assez rare dans ces contrées, mais qui sert en partie
à expliquer celui de la concentration extraordinaire de la végétation
dans les parages de Dokouz Khan.
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et [lulvérulente de la contrée et l'éclatante verdure dont
brillent les nombreux jardins qui entourent la ville, et parmi
lesquels se font surtout renaarquer ceux de Merem. Les
hauteurs lacustres qui s'élèvent au nord-ouest de ce petit
village masquent les montagnes (de terrains de transition [?])
sur lesquelles elles s'appuient. Au reste, la surface unie qui
se déploie entre Merem et Konia, est revêtue de dépôts
détritiques très-puissants, qui ne permettent guère d'apercevoir
la roche subjacente, sans doute composée du même
calcaire lacustre que les hauteurs limitrophes.
Ayant aclievé notre coupe depuis Gelendos jusqu' à Konia,
en traversant d'abord du sud-ouest au nord-est la chaîne
du Soultan Dagh, et ensuite en longeant la lisière septentrionale
de l'espèce de bourrelet formé par la jonction d'une
partie de cette chaîne avec celle de l'Emir Dagh, nous
allons retourner vers le lac de Beïschehr, notamment vers
le petit village de Kérelu, afin de nous avancer de là à l'est
jusqu'à Konia ; ce qui nous permettra d'apprécier la constitution
géologique de la contrée située immédiatement au sud
de notre coupe précédente, et d'examiner les revers méridionaux
de" plusieurs massifs montagneux, dont cette coupe
nous a déjà fait connaître les versants septentrionaux.
La partie généralement assez plane du littoral du lac
de Beïschehr comprise entre Kérelu' et le massif du terrain
de transition (?), au milieu duquel se trouve Serld
Saraï, paraît être exclusivement composée de dépôts lacust
r e s , consistant en un calcaire blanc quelquefois friable,
le plus souvent compacte, à cassure conchoïde, horizontalement
stratifié et très-riche en coquilles fossiles, malheureu-
\ . Petit village occupant probablement la place de l'antique CoraUia.