T E I I H A I N S P0ST-ÏEHT1A1RES.
horizoiUalemeat. stmliOé et simulant autant de rochers de
micaschiste désagrégé.
Entre Aîné Kalessi et Aïdin, les sables acquièrent un
développement de plus en plus considérable et se rattachent
intimement à des conglomérats, fort analogues à
ceux qui, dans les régions plus orientales de la vallée, notamment
entre Saraï Koï et Deniziu, renferment des fossiles à
acies aralo-caspien (p. 158), en sorte qu'il devient difl'cile
de décider si les conglomérats non fossilifères des
parages d'Aîné Kalessi et d'Aïdin, et par conséquent les
sab es auxquels ils passent, font encore partie des dépôts
aralo-caspiens de Saraï Koï et de Deniziu, ou bien sont
postérieurs à ces derniers et se rapportent au terrain
quaternaire.
A peu de distance au nord de Deniziu, dans la proxi-
Jnite des calcaires et conglomérats caractérisés par les fossiles
à fades aralo-caspien, se trouvent les vastes dépôts
de travertin du plateau de Pambouk Kalessi (IherapoNs)
localité unique peut-être parmi toutes les localités de oe
genre connues aujourd'hui dans les différentes parties du
monde. Elle a déjà été de ma part l'objet d'un travail détaille
publié dans une autre partie de cet ouvrage, auquel je
crois d'autant plus pouvoir me permettre de renvoyer le
lecteur que ce travail n'étant guère susceptible d'être reprodmt,
eu égard à son étendue, un simple résumé serait peu
intelligible sans les nombreuses figures jointes au texte de
mon ouvrage'.
1. Voyez Asie Mineure, première partie. Géographie physique comparée,
p. 324-356. Parmi les figures, je recommandera, à l'attention du
lec eur les suivantes : fig. 3, p. 347, qui donne le plan des sources; fig. 4
p. 3..8, qu, reproduit un pont naturel formé par le travertin par-dessus un
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Au nord-est du plateau de Pambouk Kalessi, la vallée
du Méandre ainsi que celles de ses affluents n'offrent plus
de dépôts post-tertiaires qui méritent d'être particulièrement
signalés, car les calcaires lacustres pliocènes qui les
composent se présentent presque toujours sans revêtements
considérables de dépôts plus récents; nous pourrions en
conséquence continuer notre revue des dépôts post-tertiaires
qui occupent les régions littorales de l'Asie Mineure situées
au sud et au sud-est de l'embouchure de la vallée du
Méandre; cependant, avant de reprendre cetexamen, je dirai
quelques mots sur les sédiments de cette nature qui se rattachent
immédiatement au plateau de Pambouk Kalessi, en
s'étendant à l'est de ce dernier, dans la direction des lacs
de Tchuruk et de Bouldour.
XII.
La limite nord-est des dépôts de travertin qui revêtent
le plateau de Pambouk Kalessi (ou peut-être même le composent
exclusivement) se trouve nettement tracée par la
prolongation occidentale du groupe montagneux du Beschparmak
Dagh ; mais il n'en est plus de même de la délimitation
de ce domaine du côté sud-est, c'est-à-dire en amont
ruisseau; fig. 5 et 6, p. 353, représentant de curieux exemples d'incrustations
dont les édifices ant iques A'IlierapoUs sont revêtus et qui permettent
d'apprécier la quantité de dépôts formés depuis l'époque à laquelle ces
édifices ont été construits. Enfin, dans ce travail, le géologue aussi bien
que l'antiquaire trouveront des données intéressantes relativement aux
réminiscences qui se ratlachent aux phénomènes naturels et aux monumenls
historiques dont le plateau d'Hierapolis est le siège.
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