T li R lì A1N S P 0 S T - T E R T IA t R E S.
10. Porllon inférieure de méUicap|)ieu droit d'uno autre espèce du genre
Equus, plus long et plus grêle que celui do l'àno.
11. AvaiU-bras d'une espèce particulière do boeuf, composé d'une partie
supérieure du cubitus sans l'olécrâne, et du radius presque entier.
Cet os est plus court et plus étroit que celui du zébu,
lâ. Métacarpien droit d'uno espèce particulière de boeuf et provenant
vraisemblablement du même individu dont nous venons de noter
l'avant-bras. Cet os est aussi plus grêle que celui du zébu, mais il
est plus long. L'ensemble du bras de ce petit boeuf prouverait donc
que l'animal avait des proportions relatives assez différentes de celles
de nos boeufs entre l'avant-bras et le canon.
13. Une série de dents do boeuf qui proviennent probablement de l'espèce
et peut-être de l'individu dont nous avons une partie du membre
antérieur.
14. Des fragments de molaire supérieure du même genre.
15. Une demi-màcboire inférieure presque onlière du côté gauclie de
moufflon avec toutes ses dents.
16. Une grande portion de la branche droite d'un autre individu.
17. Les trois premières molaires supérieures du côté gaucho d'un moufflon.
'18. Portion supérieure de métacarpien droit du moufflon.
19. Portion supérieure de métacarpien droit d'un ruminant voisin des
cerfs.
20. Sixième et neuvième molaires inférieures gauches d'un ruminant intermédiaire
entre les antilopes et les boeufs,
â l . Sixième molaire supérieure gauche, cinquième molaire supérieure du
même côté, sixième, cinquième et quatrième molaires supérieures
droites, et sixième molaire inférieure gauche d'une antilope plus
grande que l'Antilope addax, mais assez semblable à cette espèce.
M. Valencientîes qui a dressé le catalogtie que je viens
de reproduire en entier l'accompagne des considérations
suivantes : « La réunion de ces ossements fossiles dans une
même caverne est un l'ait intéressant, en ce qu'ils appartiennent
à des espèces identiques à celles qui existent encore
atijourd'liui en Grèce, telles que le chacal, le sanglier, le
cerf, le moulllon, ainsi qu'à des animaux voisins de nos
C l I A P n ' R E PREMIER.
espèces domestiques, tels que le cheval, l'àne, le boeuf, sans
(|ue cependant on puisse aifirmer qu'ils leur soient identiques,
et enfin à deux animaux qui n'existent plus en Grèce :
l'un, grande espèce d'antilope voisine de l'antilope addax,
l'autre qui probablement constitue un notiveau genre olTrant
des caractères qui participent à la fois de ceux des boeufs
et de ceux des antilopes. » Le savant zoologiste termine en
formulant des voeux pour que la remarquable localité qui a
fourni ces fossiles devienne l'objet de fouilles ultérieures.
Malheureusement', au milieu de mes préoccupations peutêtre
trop exclusives en faveur des régions inconnues de
l'Asie Mineure, Constantinople et Smyrne n'avaient été pour
moi que des pays de passage, ce qui fait que, jusqu'à ce
moment, je n'ai pas encore été à même de satisfaii'e aux
voeux si légitimes de 5L Valenciennes, et que l'intéressante
découverte de M. Pichon n'a point reçu les développements
qu'elle mérite.
Cependant les résultats qu'elle a fournis, bien qu'encore
à l'état de première ébauche, sufTisent déjà pour constater,
dans les environs immédiats de Smyrne, la présence de
débris animaux se rapportant sinon à une époque géologique
reculée, mais du moins à une époque probablement
antérieure à la nôtre et par conséquent à la période moderne
et même quaternaire.
IV.
Enfin la côte méridionale de l'Asie Mineure offre plusieurs
exemples d'émersioiis récentes. Ainsi le Muséum
d'histoire naturelle possède des Spondijlus goederopus
recueillis par Charles ïexier entre Adalia et les ruines de