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li 12 TE R RAI i\ T E li T I A I R li SUPERI EUR.
Piìiiìularia aiii/iliioxys, Ehrb.
— iìia'qualis, id.
— nobilis, id.
— peregrina, id.
— viridis, id.
Haphoneù enlomon, id.
Slauroptera... parva, id.
Snriì^ella in d é t .
— slrialula, Turp.
Synedra eulomon, Ehrb.
— splendida, id.
— ubui, id.
D E T R I T U S VEGETAUX.
Ij/thodontium.. bursa, Ehrb.
— emarginalwn, id.
— furcatum, id.
— nasulum, id.
— plalyodon, id.
Lihoniesiles ... ornaUis, id.
Lylhoslylidiiim amphiodon, id.
— angulalum, id.
— mlcaralum, id.
— catena, id.
— clepsamm.idium, id.
— crenalum, id.
— curvalutn, id.
— denliculatum, id.
— quadratum, id.
— rude, id.
— securis, id.
— serra, id.
— Irabecula, id.
— veniricosiwij id.
Selon tonte vraisemblance, les dépôts lacustres caractél'isés
par les organismes microscopiques susmentionnés
C H A P I T R E VIII. 3 4 3
s'étendent depuis Kisserhissar jusqu'à Eregli. 11 est vrai,
lorsqu'on débouche dans la plaine où est situé Eregli, en y
arrivant par Tarbas et Bournada, la surface assez bien
cultivée que l'on traverse pendant deux heures, depuis les
parages situés à [\ lieues 1/2 à l'ouest de Bournada jusqu'à
Eregli, ne paraît composée que de dépôts incohérents de
sable, résultant de la désagrégation de diverses roches,
parmi lesquelles figurent les roches éruptives. Cependant
ici encore, l'étude du monde microscopique, dont JM. Ehrenberg
a le premier dévoilé aux géologues la haute portée,
vient nous démontrer que tous ces sables, en apparence
superficiels et dénués de caractères paléontologiques quelconques,
se rattachent intimement aux énormes dépôts qui
constituent le grand bassin lacustre de la Lycaonie. En elTet,
des échantillons de sable recueillis par moi dans la plaine
voisine cVEregli ont fourni au célèbre savant de Berlin cinq
formes végétales identiques à celles signalées à Kisserhissar.
Voici la description minéralogique de ces échantillons
ainsi que l'énumération des organismes qu'ils renferment,
extraites l'une et l'autre de l'ouvrage susmentionné
(p. 37) :
« Sable gris, bariolé, dont les éléments constitutifs ont
les dimensions du grain d'une poudre grossière à fusil. Les
grains gris, jaunâtres et rougeâtres qui constituent la majeure
partie de la masse, se trouvent mélangés avec d'autres
de teintes noire et blanche. Les particules blanches sont le
plus souvent des fragments de coquilles et donnent une vive
effervescence avec les acides. Le tout rappelle un sable
marin fin, qui serait composé de quartz, de feldspath, d'amphibole
et de parcelles de coquilles. Une partie de cette
masse ayant été lavée, l'eau trouble fournit un dépôt, dans