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•iifi TI - U R A I N ÏIÎRTIAIRK SUPÉRIEUR.
l'ianorhis Thioliieri, Mich.
— subpyrenaicus, Noul.
— Cioussardianus, Noul.
— submarginaius, Fisch
Ltmiiea.. Tchihalcheffi, Fisch
— pseudo-palaslris, d'Orb.
Paliidina phrygica, Fiscli,
Vnlvata.. orientalis, Fiscli.
Les restes orgcaiiiques, si abondants dans les calcaires
et marnes des environs immédiats d'Yaluzlar, diminuent k
mesure que de ce village on s'avance vers Kizil Euren, et
de plus, les caractères stratigrapliiques des roches subissent
une notable modification, bien que, sous le rapport pétrographique,
elles offrent une grande analogie avec les roches
fossilifères. Déjà les marnes et calcaires schisteux, ainsi
c[ue les conglomérats qui composent la hauteur au pied de
laquelle se trouve YaluzlarS ne contiennent plus de fossiles,
mais ont leurs couches généralement assez puissantes, inclinées
au sud 2° ouest sous des angles de 80 à 90 degrés, ou
complètement verticales. Or, si ces dépôts, dénués de restes
organiques et à couches redressées, qui s'étendent depuis
Yaluzlar jusqu'à Kizil Euren, ne sont réellement que la
continuation des dépôts fossilifères horizontalement stratifiés
cjui composent la contrée comprise entre Sei'ki Saraï et
Yaluzlar, il est probable qu'ils auront subi une perturbation
locale à une époque comparativement récente. Au reste, ce
t. Le petit village d'Valuzlar, dont l'altiLude est de 1,260 mètres, est
presque entièrement construit de débris antiques, consistant en belles dalles
équarries, tronçons de colonnes, fragments de corniches, etc. Lorsque je
m'y trouvais, le C"'juin 1848, la température, qui pendant le jour était en
moyenne de 20 degrés centigr. a l'ombre, baissa, bientôt après le coucher
du soleil, à 6°,8!
C H A P I T R E VIL 327
qui pourrait faire supposer que les dépôts non fossilifères à
couches redressées sont d'origine lacustre, c'est le fait que,
dans la contrée de Gelendos (p. 13/i), qui est à 18 lieues
à l'ouest d'Yaluzlar, des dépôts caractérisés par des Planorbes
et des Limnées ont également leurs couches inclinées
au sud; d'ailleurs, en admettant un certain synchronisme
entre les dépôts des deu.x contrées, il ne serait pas impossible
qu'ils appartinssent à une époque plus ancienne que
celle à laquelle se rapporte la grande majorité des sédiments
d'eau douce de l'Aie Mineure ; cette hypothèse pourrait être
suggérée par la présence, dans les dépôts lacustres d'Yaluzlar,
du Planorbis TInollieri, si caractéristique en Ein'ope^, et
même dans la Grèce, des terrains lacustres miocènes.
Le massif de terrain de transition (?), au pied nord-ouest
duquel est situé le village de Kizil Euren, descend par son
versant nord-est dans une vallée étroite, bordée des deux
côtés (au nord et au sud) par des marnes blanches, horizontalement
stratifiées et à faciès lacustre, qui, plus près de
Konia, se trouvent interrompues par des hauteurs composées
de calcaire également à facies lacustre, mais dont les couches
sont fortement redressées. C'est peut-être une répétition du
phénomène signalé à Yaluzlar, et qui, dès lors, semblerait
indiquer ou une perturbation locale dans un dépôt du même
âge, ou l'affleurement de dépôts lacustres appartenant à
une époque plus ancienne. Les hauteurs lacustres (?) à
couches redressées se trouvent du côté nord-est en contact
ayec les collines serpentineuses que l'on voit surgir à 2 lieues
environ au sud-ouest de Sillé, tandis que, dans la direction
de l'est, les hauteurs susmentionnées disparaissent peu à
peu sous les puissants dépôts détritiques qui revêtent la
plaine de Konia.
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