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296 TE H RA IX T lí RT1A I H lí SUPE HI HUR.
Surirella librile, Elirb.
Synedra splendida, ¡d.
— ulna, id.
DE Til IT US VKGETAUX.
Lithodonllirn.. nasuhun, Ehrb.
— roslraliíM, id.
¡Athoghjlidium. angu.lalam, id.
— clavaliun, id.
— rude, id.
n Toutes ees formes, ajoute M. Ehrenberg, possèdent une
grande aire d'expansion. La Pinnularia esox est remarquable,
parce que je l'avais décrite pour la première fois
d'après un spécimen envoyé d'Amérique. »
Tout près de la l'ive droile du Tchamoui'lou Sou (dans
les parages limitrophes du pont susmentionné) les dépôts
lacustres se trouvent localement interrompus par une montagne
basaltique, dont les lianes sont revêtus de bancs horizontaux
d'un conglomérat composé de fragments de cette
loclie eruptive, conglomérat qui probablement s'est formé
dans le même grand bassin lacustre dont quelques points,
et entre autres la montagne de Deliklitasch. ont été élevés à
une hauteur si considérable.
La contrée, d'environ 5 lieues 1/2 de longueur (du nord
au sud), compi'ise entre le pied méridional du rempart de
Deliklitasch et le village de Mandjoulik, n'est qu'une succession
de plateaux déserts par lesquels on descend comme
par autant de gradins à pente douce, justjue dans la
plaine ondulée de Mandjoulik, dont l'altitude est de plus de
1,700 mètres. Ces plateaux, tous horizontalement rayés par
des bancs de calcaire blanchàlre ou de grès rougeâtre,
jaunâtre, etc.. probablement lacustres, sont traversés du
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nord au sud (en moyenne) par le Tchamourlou Sou, qui
descend du revers méridional du Deliklitasch Dagli, en se
ramifiant en plusieurs branches.
La vallée principale que traverse ce ruisseau, qui n'a
souvent que quelques centimètres de largeur, est assez marécageuse,
et l'on voit sur son bord oriental affleurer, çà
et là, au milieu de couches horizontales de calcaire lacustre,
des rochers de basalte analogue à celui qui se présente
sur une échelle beaucoup plus considérable entre Mandjoulik
et Gurun. Les calcaires blancs qui composent les collines
échelonnées autour de Mandjoulik renferment beaucoup
d'empreintes de Planorbes\
De même que toute la contrée limitrophe, l'espace que
l'on traverse entre Karaketchilu et Mandjoulik est non-seulement
parfaitement déboisé, mais encore dénué de végétation
herbacée, à l'exception d'un petit nombre de localités restreintes
et clair-semées, constituant pour ainsi dire autant
d'oasis, dont quelquefois on peut se rendre compte par la
présence d'un certain degré d'humidité ou par le changement
local de la nature minéralogi(iue du sol, tandis que
d'autres fois leur apparition inattendue semble tenir à des
causes difliciles àappi'écier^
Dans la région coniprise entre Mandjoulik et Gurun, les
dépôts lacustres se trouvent interrompus par des calcaires
1. Il est probable que ce calcaire, aussi bien que celui qui affleure le
long du bord oriental du Tchamourlou Sou, est pUis ancien que le sable
marneux à Diatoinacées signalé p. 29.3 et qui, comme je l'ai déjà fait observer,
se rapporte selon tonte vraisemblance au terrain quaternaire.
2. Ainsi, dans les endroits où le Tchamourlou Sou forme des marécages,
on voit çk et là des loufTes de Scirpus Tahernomonianiis, Gmel., de
Jimcus nciilifl.orus, Ehrb.. etc., aussi bien que quelques Crucifères et Po