phie de Paris a bien voulu couronner mes
laborieuses explorations.
Il me restait encore une nouvelle faveur
à obtenir. Abandonne à mes propres forces
, je n’aurais pu songer à joindre à ma
narration l’atlas qui se publie sous mes yeux
à Neuchâtel, en Suisse, si le gouvernement
russe, par sa munificence et par ses encouragements,
n’était venu à mon secours.
Grace à sa généreuse proteetion, je me suis
vu en état de commencer cette grande entreprise
pour laquelle je demande encore
l’appui d’un public bienveillant qui vienne
par ses souscriptions abondantes, m’aider à
l’achever et à la rendre toujours plus digne
d’obtenir ses suffrages.
Cet atlas, auquel je renvoie toujours
dans le texte, est divise' en cinq sections ou
series, chacune formant un ensemble qui
facilite le coup d’oeil general qu’on peut
porter sur l’ouvrage.
Une partie géographique contiendra
dans près de 24 feuilles, des cartes détaillées
des différentes parties du Caucase, des
cartes pour la géographie ancienne et pour
l’histoire du pays, des plans spéciaux des
localite's les plus remarquables.
La partie pittoresque se composera d’environ
75 vues, les plus intéressantes de
mon recueil.
La série d’architecture est destinée à réunir
les monuments des styles byzantin,
arménien, géorgien et persan.
Sous la rubrique d’archéologie, j ’ai réuni
les vases antiques, les ouvrages en terre
cuite , les statues, les cryptes, les tombeaux,
les objets qu’ils renfermaient, les bas-reliefs,
les inscriptions.
La cinquième série n’est consacrée qu’à
la géologie, coupes, cartes, vues, dessins
de fossiles.
Maintenant je dois encore au lecteur quelques
explications sur quelques points essentiels
qui constituent la rédaction du voyage.