ax. Plus tard Mme (,) et ,4m c „ (2) mettent ici
2 et une ville Hiéros. Je ne doute pas
de ces identités. Mais était-ce la Gorgippia de
Strabon comme le suppose notre savant hellé-
“ Sle M- B-*ckh (3), qui ne voit dans
le nom de Hiéros qu’une épithète qu’on aurait
onnee plus tard à cette ville des Sindes. C’est
encore une énigme. On sait cependant par les
médaillés que Gorgippia devait être une ville mari
me : elles ont cette épigraphe roPriIIE£2N,
au-dessus d’une proue de vaisseau.
a LavW e de Sou4j°uk-Kalé prit, dans le moyen-
age, le nom de Calo-Limena (la belle baie) qu’on
retrouve sur toutes les cartes de Vessconte, de
■DenincaSa, etc.
Quant a celui de Soudjouk-Kalé qu’elle a au-
jourdhui et dont les Russes font généralement
oun jouk, il lui vient des Tcherkesses qui le
donnèrent au fort bâti par les Turcs ; il signifie
chateau des petites souris, et se prononce
Dschougo-Djouk-Kalé. (Dschougo en tcherkesse
signifie souris) (4).
( 0 Plinii hist. nat., VI, 5.
(2) Arnani hist. Periplus ad Adrianumed. Genevæ,
l ^77) sans pagination.
(3) Boeckh, Corpus insçriptionum, II, i 65.
(4) Reineggs, Allgemeine Beschreibung des Kaukasus,
I, p. 277 , dit que les Tatares appelaient Soudjouk-Kalé^
Koetschanda, c’est-à-dire va plus loin, parce qu’il leur
L’usage général cependant des Tcherkesses
est de baptiser leurs villages ou leurs demeures
du nom des ruisseaux qui passent auprès, et ils
se servent par conséquent plutôt du nom de Zi-
missé que de Soudjouk-Kalé.
Merkholkhi. Ghenségur. Tatchagus. Dobé.
La chaîne de collines qui s’étend derrière la
baie de Soudjouk-Kalé, porte le nom de Mer-
khotkhi jusqu’à l’embouchure de la Mézippè qui
est au sud de Ghélindjik: plus loin, longeant toujours
le bord de la mer, elle prend celui de
Ghenségur jusque vers Pchade. Ces collines offrent
un aspect particulier ; elles sont pointues,
angulaires; leurs flancs sont sillonnés par des
ravins qui s’ouvrent vers la mer, séparés par des
contre-forts à arrêtes tranchantes : le schiste
crayeux à fucoïdes prend une teinte plus blanchâtre.
Les cimes des collines sont gazonnées
d’un beau vert, mais dépouillées de forêts qui
voilent seulement le fond des ravins et une partie
des contre-forts. Leur hauteur ne dépasse pas
ici i 5o à 200 toises.
A peu de distance au sud de l’entrée de la baie
de Soudjouk-Kalé, se détache du Merkhotkhi un
groupe isolé de collines, le Tatchagus qui s’aétait
défendu de faire paître leurs troupeaux dans le rayon
qui entourait la ville.