père Archange Lamberti (1), m’y fait reconnaître
un plus ancien nom encore, celui de Gue-
nos que donne Scylax Caryandinien à la rivière
et à la ville grecque qui était bâtie sur ses bords.
Petro Vesconte, en i 3i 8 , l’appelle Murcula;
mais après lu i, chez tous les auteurs qui ont
écrit sur ce pays, jusqu’à la publication de la
carte de l’état-major de Tifhs ( i834), qui revient
au nom de Markhoula, elle est bien plus connue
sous la dénomination de Môkvitskali (rivière de
Môkvi), empruntée de la célèbre église épisco-
pale de Môkvi, bâtie à six verst du rivage, sur
sa rive droite.
La multiplicité des rivières qui coupent la
plaine depuis la Kodor au Phase a donné lieu à
une telle confusion de noms chez les anciens et
les modernes, que j ’ai cru rendre service en faisant
un tableau comparatif de ces différentes
dénominations, afin qu’on puisse s’y retrouver.
Voyez la table ci-jointe.
Le Samourzakban (c’est-à-dire ce qui appartient
au Mourza-Khan) comprend cette bande
étroite qui de la haute chaîne du Caucase s’étend
jusqu’à la mer entre la Galazga au N. O. et l’En-
gour au S. E. Le bord de la mer s’élargit toujours
davantage sous forme de plaine vers la
Mingrébe. Plus avant dans l’intérieur du pays,