a ces armées qui venaient, comme les Normands
du moyen-âge, les piller en violant les
lois de 1 hospitalité (1).
Choisih m I 1 N aneie° 5 T V f*.choisi la Mer-Noire pour théâtre d hesU «*°prlioenits. dseem lebu1“rs h' éros
! : : : reportm* ™ « ource de la civilisation et des richesses. Jusqu’à nos
JX tX I U ae ïho 7 ht à tr7 P°rter la scène d<* üvres X , et XII de 1 Odyssée sur les rives de la Sicile et de l’Italie
C est la au on cherche les Cyclopes , les Lestrigons, Scylla
ary e. C est à tort : le poète a voulu faire voyager
t 1UiparaiSSait
On se reconnaît deja sur les rives de la Mer-Noire au
moment où ülysse aborde sur la cite de, L e s Z j n
n a la ePdaUn Te,Ue " Ifr* M » - £
R a lIV P re du ™ des Lestrigons, celui de
da“ S SOn genre’ J f f 1 d’0il ,M Ta>"-es
donne hd briS“ daS<® ■ ■ • Homère
donne t a , ajuste ütre, au* Taures le surnom de Lestrigons
qm vient de W ^ , pirates, brigands.
ysse est poussé ensuite sur une côte basse, l’île d’Aca
ou régnait Circé, soeur d’Actès. Nous voici en Colchide •
qui la méconnaîtra à la peinture de ce large fleuve qui
reçoit la flotte d'Ulysse, de ces vastes forêts qui couvrent
le rivage, de ces cerfs qui y trouvent un refuge, de ce
vaste palais caché dans les arbres comme la Natolakévi de
no, jours ? Le vin y est toujours séduisant, le miel frai, et
e, femmes y ,o n t toujours occupées de broderies comme
du temps d’Homère.... D'ailleurs, p0Hr qu’on ne puis“
pas se tromper sur la position d'Aca, le poète n’y place-t-il
pas e palaisdel’Aurore où sont les chants e t ï danses
des Heures, et où renaît le Soleil ?
— 6 l —
Kitter est allé encore plus loin dans ses Propylées
(1). Il s’est proposé de prouver, autant
Circé envoie ensuite Ulysse consulter l’oracle des Dieux
infernaux, et c’est quand ce héros suppose avoir franchi
tout l’empire de Neptune (qu’il se croit au bout du monde)
qu’il trouve une côte d’un accès facile, ombragée de hauts
peupliers, de saules stériles, où sont les habitations des
Cimmériens toujours couvertes d’épais nuages et d’une
noire obscurité.
La position de ces Cimmériens nous est connue par
Hérodote et Strabon, qui les placent dans la presqu’île de
Kertche et dans l’île de Taman, à l’extrémité de la Mer-
Noire , qui devait paraître l’extrémité de l’empire de Neptune
à Homère. C’est là qu’aborde Ulysse pour y trouver
une des bouches des enfers , et c’est aussi là , au milieu de
ces Cimmériens, que se trouvent ces sources de naphte
noire, qui coulent leurs eaux puantes comme le Cocyte et
l’Achéron, ces volcans de boue qui s’enflamment, et versent
la boue par torrents dans leurs explosions volcaniques.
Ulysse, retourné chez Circé, reprend sa route vers
Ithaque, et sort de la Mer-Noire en passant entre Carybde
et Scylla, ces deux rochers bordés de gouffres qui en ferment
l’enjtrée. Ce sont les Cyanées, ou Symplegades, ces
écueils fameux dans l’antiquité chez les navigateurs peu
expérimentés; ils hérissent l’entrée du Bosphore de
Thrace, vers la Mer-Noire, et bien loin qu’Homère entende
ici le détroit de Messine, il montre que ce sont bien ces
Cyanées dont il parle, ces deux rochers que la seule Argo,
l’objet de tous les chants , volant vers l’empire d’Actès, la
Colchide , passa d’un essor heureux.
(1) Carl Ritter’s Vorhalle Europäischer Völkergeschichten
von Herodotus, um den Kaukasus und an den
Gestaden des Pontus. Berlin, 1820, p. 8.