race fînoise -, comme des Tchouds, et cela avec
beaucoup plus déraison (i).
Les Héniokhes, entourant la Grande-Dios-
curias, sur le sol actuel des Abkhazes, virent
leur puissance se développer par le commerce.
La Polipolis akhéenne resta inconnue à l’histoire.
Le voisinage du royaume du Bosphore
l’éclipsa, et même il paraît qu’une partie des
tribus tcherkesses passèrent sous la domination
des princes qui gouvernaient cet état. Car les
noms de Kaukasiens, de Thateens, de Torètes,
qu’on retrouve dans les belles inscriptions des
Perisades , sont sans doute ceux de peuplades
tcherkesses.
Les monuments de Panticapée , dont je donnerai
la description en son heu, ont ici une valeur
que n’auraient pas ceux de la Grèce, c’est de
nous offrir de la main des artistes du pays, des
portraits vrais de toutes les nations voisines avec
lesquelles les Panticapeens étaient chaque jour
en relation, et qui étaient soumis à leur roi.
Leur etude pourra nous donner des lumières
sur bien des points obscurs.
Jusqu’à Mithridate cessent toutes notions directes
sur ces tribus qui nous intéressent spécialement
, les Kerkètes , les Akhéens et les Hénio-
(1) Jean Patocki, Voyage au Caucase et dans les steppes
d ’Astrakan , IT , p. 20.
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