Gros diamans, Ah! oui.
Iliche soirie , Ah! oui.
Nouveaux habits, Ah! oui.
Châle de Tiflis ; Ah! oui.
Femme jolie, Ah ! oui.
Par bouderie, Ah! oui.
Donne des soucis, Ah! oui.
A des amis, Ah! oui.
Des artifices, Ah! oui.
Et des caprices ; Ah! oui.
La voulez—vous ? Non pas.
Il est si doux Non pas.
D’en être époux. Non pas.
Mais il en est Cherchons.
Chez qui tout plaît, Cherchons.
Que l’on adore Cherchons.
Pour leur bon coeur ; Cherchons.
De bonne humeur. Cherchons.
Avec l’aurore ; Cherchons.
Bonnes sans fard, Cherchons.
Douces sans art, Cherchons.
Toujours aimantes, Cherchons.
Toujours charmantes; Cherchons.
Malgré les ans, Cherchons.
Vives, enjouées ; Cherchons.
Comme à seize ans Cherchons.
Toujours aimées. Cherchons.
Les voulez;-vous ? Ah! oui.
Il est si doux Ah ! oui.
D’en être époux. Ah! oui.
C’est ainsi que le chant se continue, en tournant
sans relâche. Tous se font une gloire de ne
pas quitter la place les premiers, jusqu’à ce qu’ils
tombent étendus, haletants, rompus de lassitude
par terre, ce qui n’empêche pas de poursuivre
la danse; ils se traînent; on n’entend plus que
des sons rauques étouffés. C’est la danse d’Obé-
ron, quand il a soufflé dans son petit cor. Enfin,
il n’en reste plus sur la place que deux ou trois
qui tombent bientôt épuisés comme les autres.