Ainsi j ’ai presque toujours été seul, et ce
travail que j ’offre au public n’est que celui
d’un individu qu’on ne doit pas juger avec
la sévérité avec laquelle on juge le résultat
de ces grandes expéditions scientifiques où
tant de têtes distinguées concourent à l’envi
à élever un monument durable de leurs savantes
recherches.
Quand je dis seul, je ne prétends point
faire passer pour mien dans mon travail ce
que je ne dois qu’à l’aide et aux bontés de
quelques hommes vraiment généreux et
complaisants. Que je leur exprime ici ma
vive gratitude»
Messieurs de Buch et Elie de Beau-
mont ont bien voulu de leur longue expérience
contribuer a éclaircir et a rectifier
mes idées systématiques sur la géologie des
pays que j ’ai parcourus et sur la riche collection
de fossiles que j ’en ai rapportés.
M. de Buch a spécialement déterminé avec
sa sagacité si remarquable les Ammonites,
les Brachiopodes, et tout ce qui appartenait
aux formations anciennes.
M. Agassiz s’est chargé des nombreux
oursins sur lesquels il fait en ce moment un
si beau travail.
M. le professeur Gustave Rosen a eu la
complaisance de déterminer mes minéraux
d’Arménie.
M. le docteur Troschel, de Berlin, s’est
occupé de mes mollusques terrestres et
d’eau douce.
M. Frâhn a traduit mes inscriptions cou-
fiques.
Le prince héréditaire de Mingrélie et
M. Brosset jeune, à force de patience, ont
su trouver un sens dans celles qui étaient
en géorgien.
Le général Béboutof, M. Thomas Kour-
ganof et M. Chopin ont traduit celles de
l’Arménie.
M. le conseiller d’état de Stéven a déterminé
le peu de plantes que j ’ai rappor