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cyclopédique, IVe. année, tome IV, p. 24. H suffît de lire la table
que donne l’auteur des mesures de ce crâne, comparées à celles
du crâne d’une vache, pour juger que les proportions étant les
mêmes, il s’agit d’un crâne de l’espèce du boeuf et non de celle de
l ’aurochs.
Une corne a été envoyée au cabinet par M. Pincepré, qui l’avoit
déterrée près de Péronne, au village de Buire, dans la vallée où coule
la Caniselle.
M. A g isse, peintre à D ouai, département du Nord, m’a communiqué
le dessin d’un crâne de la même espèce, trouvé dans le marais
d’A th ie s, entre D ou a i et Arras. Le front entre les cornes est large
de 0,325 ; la circonférence du noyau de corne à sa base de 0,38.
Nos autres provinces n’en sont nullement dépourvues. Daubenton
(tome X I , p. 424 ) en décrit un noyau de corne qui fut pêché dans
la rivière d’Orne, près de Moyeuvre, en 1^53, et donné au cabinet
du roi, qui le possède encore, par le marquis de Rennepont.
Il y en a aussi en Allemagne.
M. B a llenstedt, dans son Monde p rim itif, p. 83, donne la relation
de la découverte du squelette d’un grand boeuf, près du village
d’Offleben, voisin de Soeningen, dans le pays hanovrien de Calen-
berg, et dont les eaux se jettent dans le Weser. La tête fut brisée en
partie par les ouvriers, et cependant M. Blumenbach la reconnut
pour appartenir à cette espèce. Ce squelette se trouva à cinq pieds
de profondeur dans un sol marécageux et composé de sable blanc
et jaune. La largeur de l’occiput alloit à o,38.
Dans le même recueil (IIIe. vol., p. 320) le docteur Koe rter de
Halberstadt décrit et représente un crâne, trouvé le 20 mai 1820,
à 10 ou 12 pieds de profondeur, dans une tourbière de l’ancien lac
desséché <Si A schersleben, près du village de F ro se, dont les eaux se
jettent dans la B od e, et delà, par la Saale, dans l’Elbe.
II en donne une comparaison soignée avec celui d’un boeuf ordinaire
de Voigtland, et trouve entre eux quelques différences indépendantes
de la grandeur, mais qui ne dépassent point celles qui
ont lieu entre nos différentes races de boeufs domestiques.
; : Le fossile au r®sto pfétoitpas^e^jplys
cornes dans lediaut que o, 24 , e( entre, les'orbites que. ÔJ3£ 0 _
î. Ms Faujas jnous apprend.qu’il a vu de^ crânes sf d â ^
les cabinets de Manheim, de Darmstadt, et chez-M,.
Francfort (1). ; .tdqoroa'f
. M. A utenrieth a bien voulu m’adresgerle dessin d |f|jj WtTpcrano de
la même espèce, tiré de lti rivière d’J ù iz , en Spuabe^et d^pt^e^dms
le cabinet de Stuttgardt. Le diamètre des noyaux de ses^prnesÿst {
à la base; de âxpouces du Rbin.: Ce jsayant m’assure qu’oft trçuve
assez souvent dépareilles cornes dans losjtourbières dç^in^e^^en^
àuleux lieues de .Stuttgardt , où elles sont accompagnées de coquilles
ordinaires, d’eau.doure. syon uJ sauoièlnoaila èf dÈ
: On avoiit envoyé de Berlin,:au Muséum, un noyau de.corne. de
cette espèce; trouvé en 1749 dans le limon de la riyjère AtyStfifix,
près du village de Plate. , 1 ■ stwQ j #1
M. de SqMotEeirii en possède trois fragmens tirés de, poughes d’a giles
et de tuf, d’auprès de D o lü toe d i ex à^Fahnern, d^p.lç pays
déaCothapil y £ dans\ïe nombre un noyau de corne de 2, pieds- de
longueur (2).
Il s’fen trouve en Angleterre.
: . Gesner en a fait graver, il y a plus de deux cents ans, un çfÿne
tout pareil à=eelui que nous représentons, dont le dessin lui ayplt,ét.é
envoyé d!Angleterrepar son ami Caius, qui; lui as.suroit avoir vu uu
autre Crâne semblable dans le château de Warvviek (3).
Soldani, dans son-E ssai orictographique, imprimé à;Siépne
en T78S/‘représetite ‘aussi (pi. X X IV et X X V ) un crâne de ç.ette
espèce; parfaitement rëconnoissablé, et dans lequel il croit retrouver
\ébm asus d’Aristote. Le front aVoit 0,325 de large,, la;corne 0,84, de
-long'et o,38 dé contour à sa base, pi
Ce crâne fut déterré en octobre 1779» dans le lit de la riviere de * 3
±1) AnnalesAu Mus£um, I I , 194*
^2) Schlotheim, donnoiss. des Fëtriècatlohs, I , p. 10'.
(3) Gwwer'^^ùîtdrup^^' a j