mais non pas celui de Brown, Jain., pi. 4g , fig. 1, qui est plutôt un
ichneumon, et qui d’ailleurs est dit de Guinée.
Linnæus, dès sa X w . édition, l’avoit assez bien décrit sous le nom
de mustela barbata, qui est devenu ensuite barbara par une erreur
typographique exactement répétée par les copistes. C’est le vrai
carigueybeju de Margrave, Bras., a3 4 , que Buffon a confondu mal
à propos avec la loutre de la Guyane, et plus mal à propps encore
avec la loutre, noire du nord de la mer Pacifique. .
11 a le vertex, les joues, les oreilles, le dessus et les côtés du cou
d’un gris-brun pâle, formé de poils mêlés de brun et de blanchâtre.
Tout le reste du corps, les membresèjft la queue, dessus et dessous,
d’un brun-noirâtre foncé,,Une graninp(acheblajiche pointue, enavnnt
occupe le dessous du cou. Les indiv^èjs varient selon que le gris, de
la tête et du cou est plus ou moins, pâle,; la taçljo.du dessous plus ou
moins large; quelquefois le gris, se lave par degrés dans le noir ,ou
le brun du dos, et la tache du dessous du cpu,qst fauve-çlair,,-,,,,
Cette^espèce est.plus grande que la prçmjèïë e ta la queue beaucoup
plus longue. Sa tête a .4, etf5( pouces de long, son corps 18 ,.et
sa queue autant. Sa hauteur au garrot est de 9 pouces.
Ces deux quadrupèdes ont exactement les, dents des putois, et
leurs têtes ressemblent aussi beaucoup, à la grandeur près, à celle
de notre putois d’Europe. Ils n’ont aucune poche sous, la queue.
Leurs cinq doigts sont presque égaux, semi-palmés et armés d’ongles
tranchans. Leurs pieds de derrière ont la plante rase et sans poils
jusqu’au-dessus du métatarse.
Il paroît d’après d’Azzara que l’odeur qu’ils exhalent dans la colère
est simplement musquée, sans doute comme est à peu près celle
de nos belettes et de nos hermines, et qu’elle s'évapore promptement.
Si nous en venons maintenant h une comparaison effective de la
tête fossile avec celle des divers animaux dont nous venons de parler,
nous trouvons qu’elle ne ressemble qu’au glouton du nord, mais
qu’elle lui ressemble à un point étonnant, et beaucoup plus par
exemple que les ours, les hyènes et les lions fossiles ne ressemblent
à leurs congénères.
Excepté que la tête (p). X'XXl, fig. Ï22 , a3 et ?. j ), qui m’a été
prêtée par M. de Soemmerring, est'tffl péü’jiluS grande que notre tète
de glouton, trest à peine si j’y vois'tme différence qui puisse’n’être
pas individuelle.
Les seules^ que j’âpërçTôiVé conèistent en deS'âfcàdes zygomatiques
plüsêeartéfâ efun museau un pèu plus court relativement au crâne1;'
en une mâchoire inférieure nioins liante' h proportion de sa longueur,
et dans la position plüsî'aVaheée'deS'troùs n4lehtoniiiefs>,,éîéSt*à-dir'é
qu’ils Se trouvent SoüS'la dëuxième èt la troisième molai’rë, Tandis
que dans notté glôüton ils sfint sous la troisième et la quatrième."
Cette tété ffôssile e t ’délié’de M': Goldfbsfe'âvoîënt’comme notre
glouton vivant toutéèl;les;,èüturesnéffacêès pâiTàgëî’
M. Goldfuss dit qué sôn échantillon n’étoit point entouré de stalactite,
maïs seulement de ce limon jaunâtre et friable danë lequel les1
OS des cavernes' Sont enterrés ; 'sa conservation est parfaite ; lés dents'
en sont èhfcOr'é brillantes,1 et. le tiSsU1 dés os h-est point altéré.’1
Le tété communiquée par M. dé Soeïnnreriing étoit Un ’peu plus
cassante, bien’Tpie rëtlréé ânsSÎ du limon.
Au surplus la ‘Stalactite qui enveloppe ëèrtâins os n’ëst pas uné”
preuve qu’ils soient pitié ânèiennemènt dans les cavernes qtfe 'Ôeux
quinesont revêtus que de limon. M. Buckland a observé au contraire
que là stalactite, ’ou plutôt là stalagmite, quisèr forme journellement
recouvré'la'Turfàéè’dU limon, et enveloppe les os épars Sur cèttd
surface ou à peu de profondeur, tandis que ceux qui étoient enterrés
plus profondément restent dans leur limon dont on les débarrasse
avec facilité. !'1