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du bord postérieur est. seulement un peu moins long. Dans celui' de
K e lly , pl. IV, fig. 6, qui étoit probablement plus jeune, il y a deux
andouillers de moins; le premier de derrière estlong'fet droit, et ensuite
il n’y en a plus jusqu’au sommet. Celui de Percy, pl. IV, lig. 2,
n’en à que neuf en tout, et le bord antérieur en manque aussi sur un
aSsèz long ’espace; à la perche opposée, que nous n’avons pas fait
copier, le premier andouiller de derrière est fourchu. Dans celui de
RazovcrnoWsky, pl. IV, fig. 5 , les andouillers de là palme diffèrent
peu dfe ceux de la fig; i ; mais il paroît que celui de la base étoit
rompu; du moins il existoit dans le bois de l’autre-cote que nous
n’avons pas donné.
D’autrés bois, que nous jugeons venus d’animaux plus.vieux que
lès préeédens, ont l’andouiller de la base ou maître andouiller dilate,
et quelquefois fourchu.'J’en vois de tels dans 1 individu du qallége
romain , et dans les deux que nous ta envoyés le muséum britannique.
Il y a'aùssi quelques différences dans le plus ou molns.de rapidité de
l’élargissement de la palme ; mais au total ces bois ont; un .ensemble
dé- formes trèS-réCOnnoiSSable, très-distinctif,' et sur lequel on n au-
roit pas dû Sé mépfèiidré comme o n ï ‘aufàit.< •1
Sa grandeur ne pèrmèttoit de chercher l’analogue de cette éspèce;,
parmi lès animaux vivans/que dans Celle de l’elan , qui est le plus
grand des cerfs éohriÛS ; et cette idée dut èè présenter avec d autant
plus d’avantage, que la forme dés bois de l’un et'dè 1 autre n est pas
non plus sans quelques rapports.
P a lla s l’adopta au moins pour l’un de ces bois, celui de K e lly ,
auquel elle ne convient cependant pas plus qu’aux autres (1). Camper
l’auroit euë’àüSsî un moment, suivant M. de Razoumoipsky (2) ;
mais il ne tarda pas à en énoncer êt à en développer une bien contraire
(3).-M,. Pa lla s adoptoit également, pour quelques-uns de ces
bois1] ! ’opinion de M ortimer, qu’ils pouvoient provenir du renne (4) ;
ce qui, est moins soutenablg encore, s’il est possible. *u'~
' '^’Xîf-Ntftô'TïârtobÊéht. ''Pëtfiôp.X III, p. 468» note.
J‘,) (2)‘ Soc: de Lausanne, II , -
(3) Nova acta Petrop., I I , 1788 ? p» 258«
‘ (4) Nov. Comm. , X I I I , ib.
F O S ^ tJ S . M
• Buffon a avancé successivement l’une et l ’autre idée,, selon ce qujjj
trouvoit dans les auteurs anglais,qu’il consultent,', ou dg-ns fés lettres
qu’il recevoit de ce pays-là, mai§)non d’après de§,cqmparpispns,qui
luLauroient été propres (i).
Il est cependant certain que les ib.oislfQ§sifé^d’Ir.land:e ne.PtBSS111"
venir ni de l’élan ni du.renne : nous njqgons pas,besoin de ^.prouver
au long poux' ce dernier , puisque leur différence saute, aux ,ye,ttx;
l’andouiller qui .descend sur le front,.pt,qui,a seul donne lieu. a !ia
comparaison, .étant toujours simple oui;seqlement fpurchu darjs, le
fossile,-et jamais branchu comme dans le.renne,.pt
rieure n’étant jamais ramifiée-.
. .Quant à llélanjl .estiiyrai qu’il a. qxmlqnelbis d’^ndpxnHer,inférieur
détaché de la palme. et fourchu ou ramifié. Vous en dimuqu.fj ,u,U
exemple pl. IV, fig, »9, et il ,y en a un encore plu, niai ({liant
par -Samuel Pale-, daps Je n°. 444 des T ians-phil., (>• 384 >,$gt(ür
Maisv-eetcandouiller.' ne,part jainaisjdcla racinedu bpi§,. comme.d,an,s
l’animal fossile, ;dwsle.rfenne et même, dans l«,j’«rf cqimuuu.. De Jiln^
l’animal fossile a dgs(andiOinille,ts:iOn qu. mpip^nq and,ouiller à. spn
bord postérieur, où l’élan, u’eAia,jamais; le merrain.dn fo?sifé,necse
porte pas directement e» ffehors somme celui de Téjan ; sapidité ne
s’élargit que par degrés, au liejqqne celle .de, l’élan s’élargmsubitement,
et est plus large dans U; bas que partout ailleurs.
L e nombre: des, andouilleys n’pst pas ;non plus, ausgi^qnsidérjble
dans le fossile; iln’ÿ va guère qu’.i inuif ou dix pour chaque perche ,
et nous avons vu que l'élan peut en avoir, jusqu à dix-huit, éttcela
dans; des bois beaucoup plus petits ;. car les plus .grands, bpist)4’élan
n’approchent pas pour la taille de ceux denQtre.anim^J.
Les moindres bois fossiles quç l’on,,ait mesurés.çntiers eyofénl. i^4
i l (iy II attribue ces bois aux rennes en 1776, suppl. III, p- l 3i ; et aux elans en 1389,
dans son tome postbiÿne „ suppl; V I I , p. 3?4Ç.Çf,s «“ Ç jg g g i f j ’ | | H | K a
distance, ont été ridiculement cousus dans l’édition de Buffon par Dufart, à artic ê pnn
cipal de l’élan, qui date lui-même de 1764 ; nt comme rien n’avertit que ces trojs morceaux
sont tirés de volumes différens, rien n’explique la contradiction choquante qui résuUe de
leur rapprochement.