comme les cerfs ; leur trou lacrymal est simple et eu dedans du
bord. Dans le Tcoba, dansYoréas, dans le bubale et le caarna, le
lacrymal et son trou sont comme dans le mouton.
Dans les cebfs (dont on voit plusieurs tetes, pl. V , fig- 42- 49) ^ f a
deux trous lacrymaux au-devant du bord de 1 orbite; ilreste un espace
membraneux entre le lacrymal, le nazal et la joue, et cet espace^est
généralement fort grand; le lacrymal est très-concave pour le larmier;
les portions duvomer et de l’apophyseptérygoïde interne qui se montrent
dansl’orbite sontpetites;lalanguette dusphénoïde antériem qui
vaatteindre le lacrymal et levomer, est longue et étroite, les caisses
sont bombées; le trou au- dessus de l’orbite est comme dans les
gazelles et encore plus grand, et quelquefois double ou triple. Le
trou veineux entre la facette glénoïde et le trou auditif y prend une
grandeur considérable. La convexité du front, son élargissement,
diffèrent beaucoup 'éelon les espèces, selon 1 âge, le sexe, le développement
desbois, etc.
L’élan, fig. 49, diffère des autres cerfs principalement par 1 excessive
brièveté des os du nez et la longueur des intermaxillaires; et le
renne, fig. 47, par la petitesse des espaces vides au devant des lacrÿmatix.
■ *
Dans les boeufs (dont on voit plusieurs têtes pl. IX , X et XI),
le front est large et aplati ; le lacrymal s’élargit par le bas et ne
laisse' point d’espace vide entre lui et le nazal. L occipital supérieur
et les pariétaux s’unissent si vite en un seul o s , que le veau,
presque naissant, les a déjà en cet état; mais dams des fétus peu
avancés on retrouve les deux pariétaux et les deux interpariétaux.
La sütüre occipitale reste fort au-dessous de la crete du meme
nom , Oê qui est le contraire des autres ruminans ; le frontal va
même jusqü-à cette Crête, ce qui forme le principal caractère de
la-physionomie du boeuf. Le trou analogue au sphéno-palatin est
énorme, et caché dans l’enfoncement derrière la proéminence orbitaire
ou surmolaire de l’os maxillaire; on aperçoit à son bord supérieur
une parcelle seulement du vomer. Les caisses) se terminent
en longues pointes aiguës, et entre elles 1 os basilaire a deux fortes
proéminences. L ’aile temporale du sphénoïde antérieur qui, dans
les genres précédens, n’avoit qu’une crête un peu saillante, a ici
une proéminence forte et aiguë.
Les chameaux et les lamas diffèrent, en plusieurs points, des ruminans
à cornes. Considérée en masse, leur tête présente un museau
plus aminci; un crâne pins grand à proportion ; des orbites par
conséquent plus en avant ; les bords de ces orbites plus saillans
parce que les tempes sont plus enfoncées, etc.
Dans le lama les os du nez sont courts, leur bout est échancré;
leur base s’élargit beaucoup-; le lacrymal avance peu sur la joue ;
il laisse, entre son angle antérieur et l’angle supérieur externe de la
base du nazal, un espace vide; il ne recouvre point la partie orbitaire
du maxillaire, mais s’ arrête au-dessus du trou sous-orbitaire
interne ; on né voit rien du vomer au-dessus du trou sphéno-palatin,
et à peine s’y montre-t-il une parcelle, de l ’apophyse ptérygoïde interne.
Les pariétaux s’unissent de bonne heure en un seul os bien
plus long que large, et dont la suture postérieure reste cependant
en devant de la crête occipitale ; l’aile temporale du sphénoïde postérieur
a une -proéminence descendante ; son aile ptérygoïde se termine
par une pointe aiguë plus saillante que celle de l’apophyse du
même nom. Les caisses sont comprimées, mais tressaillantes ; la
crête occipitale est bien marquée.
Les chameaux,' proprement dits, ont la crête occipitale encore
plus marquée et les tempes encore plus enfoncées que les lamas§
et presque autant que les carnassiers; la suture Occipito-tempqrale
est fort en' avant de- cette crête ; les os du nez beaucoup moins
larges à leurs bases, et un grand espace entre le petit endroit membraneux
qui est à leur angle,et l’os,lacrymal qui est extrêmement
petit sur là joue-; dans l’orbite il ne va pas même! jusqu’au bord
du trou sous-orbitaire interne. Il y a comme dans le lama un petit
espace membraneux entre le lacrymal, le frontal et le palatin, qpi
avance jusque-là par une petite languette. L ’aile du vomer montre
une petite parcelle au-dessus du trou analogue du sphéno-palatiu.
L apophyse ptérygoïde interne n’existe que vers, la pointe de l’aile ;