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Sueo. ), que dans les parcs du voi ci clos seigneurs, et ce u’esit q®e par
hasard qu’il s’éh échappe dans lesforèts-, et selon M. Retzius (Faim.
SueCl , 3m®. éd., pag.' 4S)i/ïlslsont apportés dé l’étranger Sel®» M". fût
Mellin, on est obligé de renfermer pendant l'hivtM- les daims des
parcs de la Livonie , et M. Fischer ne mentionne point l’espèce dans
sOh Histoire naturelle do ce pays. Cependant Raczinskÿ ( HiSt. itat.
Pol.fpag. 217) dit que les forêts de la Litlmawie'en fournissent «ux
pffrés (le la Pologne; liock , dans son Histoire naturelle de Prusse ;
( t. IV , pagf i29)|,itépète la même choseÿ et'selon l ’auteur'dune
Histoire naturelle de la Tauride, imprimée à La Haye en 1788»,
pag/^'g, il y en iniroît en assez grand nombiVâaïts leé'montaghes
BôiSéW' de cette presqu'île';1 màis'Vdminent1 éteî téino.igtïÿgés’ s’ac-
gdrdéht-ils arec ceux qui en privent entièïemérrt'la RnssieS'Jé ne
lé trouvé point dans lé catalogue des animaux' de eê‘ paÿs par
SfoPhll'as: ’ " 11 ' ' ' ' ' ' ;£ 1,1 " f' ur£' ^
Bëlon (Obs., cap. 5ô) en a vu dans les îles de lu Grèce', oü on
lis appelle,'Selon ' 111 i , pîatoiiriiï. | | ’ g . . n ~
U y c i à, Selon Celti ( f? ro4 ), une quantité pro'digiètite e'n Sardaigne
on on les nomme chevreuils, tandis que lesclievreuils manquent
entièrement dans ’cétte îlé.: On ÿ en tue plus de dooo-par an ; ils y
Changent de couleur comme Chez nous.' !
Ceux d’Espagne, selon Buffon, sont aussi grands que nos cerfs.
Hasselquist ( trad. fr., pag. :i7 ~)' dit I>ien avoir Vu le daim’ au
Mont Tàbor; mais l’assertion d’un observateur si léger n’est-elle pas
contfèbaïâfièée par le silence de Russel qui n en-fah-aucune mention
dans2soh Histoire naturelle des environs'd’Àlép'/l\ii qui,' én
sa qualité d’Anglais, dévoit donner à ce gibier une attention toute
particulière. ‘ “ ’’i ' _ . .
Quant aux témoignages relatifs à l’existence du daim dans' là
Haute-Asie, et jusques à la Chine, j’avoue qu’aucun d’eux ne me
pàrbît assez précis pour porter avec lui la èonvîctibn.
Je ne vois pas non plus de preuve que cet animal’ se trouve en
Barbarie; le becker e l wash de' ShaW (trad. fr ., I , pag. 3l,3 ); de la
taille du daim, niais à bois de cerf, doit n’être que le cerf de Corse.
Le c e r f de la Louisiane et de Virginie ( cervus Virginianus de
Pennant et de Gmelin),fallou>-deer ou daim rouge et quelquefois
c e r f rouge des Anglo-Américains, animal qui me paroît habiter dans
toutes les parties tempérées et chaudes de l’Amérique septentrionale ,
y a été pris par les voyageurs, tantôt pour un cerf, tantôt pour un
daim, tantôt pour un chevreuil; mais c’est avec le daim qu’il a le
plus de rapport par sa taille, par sa queue, par le défaut de canines
et même par le demi—aplatissement que prend son bois dans la
vieillesse.
Il a le dos, les flancs, l’extérieur des membres et le devant du
col, en été, d’un joli fauve tirant sur le doré; en hiver d’un fauve
grisâtre, et quelquefois d’un brun noirâtre. Sa queue est aussi longue
que celle du daim; le dessus en est de la même couleur que le dos,
excepté au bout qui est noir; mais le dessous en est blanc, ainsi que
les fesses;le dessous du corps, le dedans des cuisses sont blanchâtres.
Sa tête est d’un gris brun, plus obscur au chanfrein et plus roux
au front; mais le tour de l’oeil, une bande en travers du museau sur
l’angle des lèvres, une tache de chaque côté du bout du nez, et le
dessous de la mâchoire inférieure ainsi,que la gorge sont blancs ou
blanchâtres; il y a de chaque côté une tache noire sous l’angle des
lèvres.
Cette espèce nous est venue en abondance, et dans tous ses âges,
des États-Unis et de la Louisiane ; et nous en avons eu plusieurs
générations produites à la ménagerie ; ses faons sont fauves et tachetés
de blanc. On voit la succession de ses bois ( pl. V , fig. 1, 2, 3 , 4
et 5) telle que nous l’avons observée à la ménagerie.
La dague, fig. 1, est d’abord simple; dans le second bois, fig. 2,
le merrain devient arqué, sa concavité en avant, et se dirigeant un
peu de côté ; il produit un andouiller en arrière de sa pointe et un
autre en dedans de sa base. L ’année suivante, qui est la quatrième
de l’animal, fig. 3 , la courbure du merrain est plus forte et les an-
douillers plus longs ; la cinquième année, fig. 4 ) d y a deux an-
douillers sur la convexité; ensuite trois, comme en fig, 5. Je n’en
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