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 côté) et  commence à s’aplatir. Ce  n’est  que la  cinquième  année que  
 les bois  prennent la forme de petites  palmes. 
 Les  andouillers  augmentent  toujours,  en  nombre,  sans  aller (du  
 moins dans  les  bois que M. de  PVmgenheim a  recueillis en Lithuanie  
 )au   delà  de vingt-huit. 
 Cette limitation se conçoittrès-*bien d’après ce fait que l’élan atteint  
 toute la taille de  son corps, qui  est de sis pieds de hauteur au garrot,  
 avant  l’âge de huit ans,  et ne prolonge pas sa vie  au delà de  dix-huit. 
 Les  bois de 28 andouillers pesoient38 livres, et M.  de  IVangen-  
 h eù n , qui  a  été en Amérique, assure  que les  plus  grands  bois qu’il  
 y  ait  vus  avoient  vingt-rshç  andouillers. et  pesoient  4;i  livres. 
 11  ne  donne  pas  les  dimensions  de  ces  grands  bois,  mais  bien  
 (jelles.de  bois  de  moyenne  taille).à  16  andouillers,  qui  pesoient  
 vingt-sept  livres  neuf  onces  et  dont  les  extrémités  d,es) perches  
 étoient  à  deux  pieds  neuf pouces de  distance.  -, 
 Pénnant  (fiist.^pf  quadr. ,  p,  4q).décrit  aussi  le  plus  grand  hois  
 d’élan d’Amérique  qu’il  ait vu ,’ et  qui  étoit  à Londres  dans  l’hôtel  
 de  la  compagnie  de  la baie d’Hudson; il pesoifcinquante^six livres  
 .angl.  Chaque palme,avoit  32" angl.,  ou  0,82 de  long, et leurSjextré-  
 mités étoient distantes de 34“  ou 0,86,  , 
 -Pour  faire  saisir  à  nos  lecteurs  les  caractères, des  bois  d’élan  et  
 les,variétés qu’ils  subissent,  nous  avons  représenté;(pi.  Y I , fig- ,23 ,  
 29) les  principaux de .ceux  dont  nous, avons  pu disposer. 
 Fig.  22  est  la  dague  d’un  élan  envoyé l’année  dernière  de  New-  
 York  par Al.  Milbert. 
 Fig..23  est  le  bois  à quatre andouillers,,  ne  faisant  que  pousser,  
 de l’élan observé  et  représenté par Schreber (Hist.  des mammifères,  
 pl. CCX.LVI, A. ) 
 Fig. 24 est le bois de la tête d’élan représentée pl,VI, fig. 8 ; il a cinq  
 andouillers,  et  celuide l’autre  côté  n’en  a que quatre: étant  palmés  
 ils.doiyent venir  d’un individu de cinq ans, 
 Fig.  25  est. un  bois  un peu plus âgé,  mais  dont  les circonstances  
 ne sont pas connues. 
 Fig.  26  est  le  n°. MCXVI  de  Daubenton,  tomé  X U ,  pl. V IH ,  
 fig.  i .  Il  eSt  origiùâire du Canada, porté  huit  andouillers  ;  mais  son  
 opposé  n’eu a que., six. 
 Fig:  '27  'est  le  n°. MCXVJI.  Il  a  dix  andouillers et son opposé en  
 a ùùtaht. La longüedr de chaque pèrche est de 0,81 f>,  et le plus grand  
 écartement  de leurs andouillers externes d ë 'ï,3. 
 ■  Figé 28  est  le  n».  M C X V llï.  Daub.,  X I I ,  pl.  V l l l ,   fig.  2.  Il  a  
 -Wrize  andouillers  et  sbri  opposé ètt  a  dôüiè.  Le  plus  grand  écarte-  
 ment des deux  andouillers  externes ëst de  ï;S2i; telui  des deux  sommets  
 dh  i.o io ;  une perche  est  longue  de  0,8 i 5 ,  large  «Je  oJ33 ;  le  
 poids  des  deux  ensemble  est dé trente trois-îivres. 
 Fig. jjH est  le  bois  que  Foïf ü  placë’ku'r ’lâ' tête  de  l’elah empaillé  
 ènvoyê’de Suède,‘ mais  qui n’appartient pas à  cet  individu. 
 On  pourroit  y* compter jusqu’à  seize ou  dix-sept  àndouillers; il y  
 en  a  un  de moins  dft  côté  opposé. ’ 
 Nous avons au Cabinet un  bois  où  l’on  cômpte  d’un côté  jusqu’à  
 dix-huit andouiller'à;  mais  parce  que son empâumure  est irrégulière  
 et  fait plusieurs  replis.  La  longueur  d’uùe  porche  ëst  de 0,92) et le  
 plus  grand écartement de  leurs andouillers extérieurs de  i ,55. 
 On voit que nous  avons  eu  des bois  plus  âgés  que  ceux  de M. de  
 Wangenheim, puisque  leurs  andouillers  étoient plus  nombreux,  et  
 cependant  ils n’étoient pas beaucoup plus grands que  les siens.  L ’on  
 peut donc  croire que  nous  connoissons  à peu près  lès  limites  de  la  
 grandeur que les bois de cette espèce peuvent  atteindre. 
 A rticle  H. 
 Indication de quelques différences entre les cerfs pour F ostéologie. 
 Dans nos  remarques préliminaires  nous  avons donné  les moyens  
 de  distinguer  un  crâne  de  cerf de  tout  autre.  Dans  l’article  qu’on  
 vient  de  lire  nous  avons  déorit  les  bois,  de manière  à  faire  recon-  
 noître  ceux  que  l’on  trouveroit  fossiles;  ou  du  moins  à empêcher  
 qu’on ne les confonde avec  ceux  des espèces vivantes. 
 Il  s’agiroit  maintenant de  donner  des  caractères  pour  les  autres 
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