
 
        
         
		J’ai  aussi  d’autres  phalanges plus  grandes, et qui pourraient venir  
 de  l’espèce  des  dents n°8. 4  et  5. 
 Il s’est trouvé aussi un os scaphoïde parfaitement semblable à celui  
 d’un daim, mais d’un quart plus grand. 
 On  voit  d’après  ces  pièces  qu’il  se  trouve  k Nice,  un  boeuf,  et  
 d’antres ruminans au moins  de  trois  espèces.,  dont  deux appartiennent  
 au genre du cerf et une à celui de l’antilope ou du mouton. 
 Parmi  les  cerfs il y  en  a  un  supérieur, au  cerf commun, et  l’autre  
 un  peu  supérieur  au  daim;  tous deux  ont  en  outre  des  caractères  
 spécifiques indépendans de  leur taille,  et n’appartiennent point à nos  
 espèces  d’Europe. 
 Des os d’une  espèce  de  cheval  sont  aussi  fort  distincts  dans  les  
 brèches  de N ice. 
 J’en ai un bout de mâchoire inférieure,  contenant les  six  incisives  
 ,et les deux canines ;  ces dernières  assez fortes ;  les deux  incisives  externes  
 de  droite,  seules  entières  par  leur  couronne,  annoncent  un  
 cheval  de  cinq  à  six  ans. 
 La grandeur étoit celle d’un fort cheval de carrosse.  j 
 Les  os  et  les  dents  en  sont  blancs;  et  bien  conservés,  dans* un  
 ciment  compacte,  rougeâtre,  mais de dureté médiocre,  où l’on voit  
 -des  empreintes  et  des  morceaux  do  coquilles  qui  ont  gardé  leur  
 -éclat,  11 y  a  aussi  de  petits,fragmens  de-calcaire. 
 Les rongeurs si communs dans d’autres brèches osseuses, sont rares  
 et  petits  dans  celles  de  Nice. Je n’en  ai vu  dans  tous mes morceaux  
 que  deux  dents  incisives  caractérisées ; elles  étaient jaunes,  et  de  la  
 grandeur  de  celles  d’un  rat  d’eau,  et  dans  le, ciment  dur et rouge. 
 Mais ce qui s’est offert à nous de plus remarquable,  c’est que nous  
 avons retiré d’un morceau.de Nice, bien dur,bien compacte, et lardé  
 comme  tous  les  autres d’ossemens  et de  fragmens  de  calcaire, nous  
 en avons tiré, dis-je, à notre grand,étonnement, deux  dents  semblables  
 pour la grandeur et pour la  forme,  l’une  (pl.  X V , fig.  12 )  à  la  
 première petite  mâchelière ou à,la  faqsse molaire  du  côté  droit,  et  
 l’autre  (pl.  X V )   %•  7  ),  à, la  tranchante  ou  antépénultième  supérieure  
 du  côté  gauche  d’un  lion  ou en  général d’un grand fe lis. 
 ^scg'éHë-'ei5(fi‘^  sfemouronne  longUëd’avâ'nt'en"arfîére:de o*ôa8;  
 et haute de 0,017, en prenant  depuis le sommet  jusqu a  la naissance  
 de la racine postérieure.' Gëtte racine  est haute de 0,0*8-, et a-soa plus  
 grand  diamètre  à  sa  naissance  de 0,013,  dimensions  un  peu-supérieures  
 pour  la  couronne  à  celles  d’un très-grand  lion*, mais un peu  
 moindres  pour lés  racines.  En  outre  la  partie dé  là'couronne située  
 en avant du sommet  est  plus  longue,  et  son  lobe  est  encore  moins  
 marqué qu’au lion, qui lui-même l’a plus effaee'qu aucun autréfelis. 
 L ’intérieur des racines étoit  creux et non  rempli par la stalactite. 
 *0 La petite dent ( fig.  rà ) a des dimensions moins  fortes; à peü près  
 celles  d’une panthère.  Sa  couronne  est  longue  de  0*007,  haute5de  
 o.oo'i ;-ct sa racine longue do 0,013 ,  et large de 0,006. 
 Enfin  nous  avons découvert  dans  les brèches  de Nice;  desos'de  
 tortue!; entre  autres un  os  de plastron très-reconUoissable; éelürqui  
 est placé derrière  le  bras  gauche.  Il vient d’une  tortue  de  terré ,  et  
 pour l’espèceïl s’approche1 du  tesfudo  radiata de  la Nouvelle-dlol-  
 lande mieux que d’aucune autre. 
 Il e s t  b l a n c ,ët in c ru s té  d an s  le   c im e n t  r o ü g é â t r e - le  p lu s  d u r . -  
 OH ( it’ s  os  d e   t o r t u e ,  c e s   d en ts   d ’u n   t ig r e   o u   d  u n   lio n  ,  c e s   d en ts   
 d e ’ c e r f s   in c o n n u s * 1-son t  c e   q u i   tu   a  'd é sab u s e   s u r   la   n a tu r e   d é s   
 b r è c h e s   o s seu se s   ë t  su r  l ’é p o q u e   d e   le u r   fo rm a tio n  ; je  n e   d o u te  p lu s   
 m a in ten an t  q u e   c e lle s   d o n t   l a   p a t e :  e s t  c om p a c te   e t   duré-  n è   so ien t  
 au m o in s   aussi  an c ien n e s   q u e   le s   d e p o t s   m eù b le 's  r em p lis  d  os d  e le -   
 p h a n s , d e   rh in o c é ro s  ë t  d ’hip pOp otameS y Ou (p ie  c e s  c a v e rn e s  d o n   f ie   
 so l  e s t  jo n c h é   d è   ta n t  d ’ os d e   ca rn â s s ië r s. 
 Jë  vois même par  Un  déssin  de M.  Riâsô* ;  qu il  se  trouve à Niée  
 des  dents  dè  très-grands  animaux,  soit  d’éléphant  Soit  de  tapir  
 gigantesque, mais' ce  dessin  n’est  pas  tel rpie j'en  pdisse délerininer  
 l’eSpè'cé: 
 ;  Quant  a  l’os humain,  c’ est un  fragment  de  mâchoire  supérieure  
 où fou  voit Une partie  du bord  alvéolaire,  avec  des  restes  de  trois  
 mâbhélièreS  et  l’alvéole  d’une  quatrième  qui  est  la  dernière? !èn  
 arriére il résté quelque chose dèB ailes pfé^yjgoïdes. Lès  deînts étaient  
 fort triées*; 'fel  éir partie  cassées* du  cariéêfe' àvânt d’êtrë incrustées de  
 T.  IV.