l’auroitplus long, plus comprimé, et l’apophyse y seroit beaucoup
plus courte. Ce sont donc les calcanéums de nos deux ours. -
(3. U astragale. J’en ai un bien entier, pl. X X V , fig. u et 12,
et un autre un peu plus grand, très-semblables tous deux k celui de
Tours.
La plus grande largeur du premier est de o>o58 ; sa plus grande
hauteur de o,o53 ; le second a o,o65 de large, mais sa hauteur n’èst
pas complète. Notre plus grand ours n’a que 0,048 sur o,o45. L’astragale
fossile de M. Rosenmiiller est à peu près comme mon premier.
Il n est pas possible de confondre cet astragale avec celui du genre
du lion , qui est plus long que large.
y. L e scaphoïde. On le voit, pl. X X V ,fig . i 3, en dessus; 14, en
dessous. Il est comme celui de l’ours, triangulaire; plus large que
long, très-concave en dessus, sans se relever beaucoup en- arrière,
tons caractères qui le distinguent très - bien de celui du lion. Sa
largeur est de. o;o4 ; sa longueur, de o,o35 : dimensions qui ne sont
pas'supérieures à celles de notre plus grand ours vivant.
M. Rosenmüller en représente un dans sa pl. VIII, fig. 10, un
peu plus grand que le mien, et dont le bord externe se relève et
s etend davantage : ce sera celui de la grande espèce.
J. L e cuboïde. Pl. X X V , fig. 15,',en devant; fig. 16, en dessous;
fig- 17 1 à sa face interne : ressemble encore à celui de l’ours, excepté
qu’il est un peu plus écrasé à proportion de sa largeur.
M. Rosenmiiller va représérite un fort différent, sur sa pl, VIII,
fig; 5 , vu par derrière; mais -c’est celui d’un lion ou tigre, et non
pas d’un ours. On le distingue sur-le-champ de ce derhier ' en ce
qu’il est plus long que large. En général, tous les os du pied dé
derrière du lion sont faits pour élancer son corps avec force ; ceux
de l’ours pour marcher posément.
«• i e premier cunéiforme. M. Rosenmiiller met encore ici, à isa
pl. V III, fig. 6, un os de lion on de tigre pour an os d’ours. Ce dernier
genre n’a point en arrière de cet os une longue apophyse terminée
par une tubérosité ; il y est simplement triàngulairè comme
on le voit, sur notre pl. X X V , fig. 18, par sa la ce s supérieure
et externe ou cuboïdienne, et 19, parles inférieure et interne. Le
fossile diffère du vivant parce qu’il est un peu plus écrasé.
/. L e troisième cunéiforme que M. RosenmüUer n’a pas eu, se
voit, pl. X X V , fig. 20, par sa face supérieure et tarsienne, et fig. 21 ,-
par l’inférieure et par celle qui fait le bord interne du pied.
Je n’ai pu y observer de différence avec ceuxdenosours communs,
pas même celle de la grandeur. | .
». Le deuxième cunéiforme,, celui qui porte le quatrième doigt,
m’a manqué et à M. Rosenmiiller aussi.
4«. L es os du métatarse.
J’en ai réuni quatre os, dont deux mutilés; je les représente dans
leur ordre nature), ph X X V I I , fig- 8. Ce,sont ceux du côté gauche,
etl’on. voit quqp’est celui dudeuxième doigt qui me manque. Ils sont,
comme ceux du métacarpe t plus courts d’un cinquième;à grandeur
égale, que leurs analqgues dans lés oumyiviana.:Mais du reste leurs:
formes et kur^proportions respectives sont les mêmes : celui du pouce
est le plus petit des cinq.,
5°. L es phalanges. |
On en trouve en quantité des trois rangées dans ces cavernes. J en
ai fait dessiner trois de la première rangée, pl. X X V I I , fig- 9 > 10 et
11 ; deux de la seconde,,fig. 12 et i 3 ; et trois, onguéales ou de la
troisième, fig- i 4 , et iG, en lqs choisissant dans.les différentes
grandeurs.,,fv ,, , r ,,, ., . J ■
Les onguéale,s sont faciles à rapporter à leur genre. Le bord supérieur
de leur face articulaire un peu plus, court montre qu elles peuvent
se redresser ,à demi; mais le peu de saillie du bord inferieur eu
arrière montre aussi qu’elles ne sont point entièrement rétractiles et
ne yienpent point d’iin liq7ir ,v - ,
Les phalanges de la seconde rangée .ne peuvent non plus venir