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S E C T IO N II.
D e s F é l i s f o s s i l e s .
U n très-grand animal et un autre moindre, tous deux du genre
Aesje'lis, ont laissé de leurs dépouilles dans les cavernes et dans les
Couches meubles. On en trouvoit depuis long-temps des preuves pour
les cavernes de Hongrie dans le mémoire de Vollgnad (Ephém. nat.
Cur. an. IY, dec. I. Obs. C LX X , p. 237 ). La figure B de la planche
jointe à ce mémoire représente à coup sûr une phalange onguéale
de ce genre, aisée à reconnoître par sa grande hauteur verticale, son
peu de longueur, la grande gaine de sa base et la grande saillie de
la partie inférieure de son articulation.
Pour la caverne de S ch a rtzfels, on avoit la portion de crâne
représentée par L eibnitz dans son Protogoea, pl. X I , fig. 1.
Ce morceau, qui se trouve encore au cabinet de l’Université de
Goettingen, a été soumis à un nouvel examen par le célèbre anatomiste
M. de Soemmerring, qui l’a fait dessiner plus exactement et
qui l a comparé avec un crâne de l’ours des cavernes à front bombé
et avec celui d’un lion ordinaire. Son mémoire à ce sujet, imprimé
dans le Magasin pour l ’histoire naturelle de l ’homme, de M : C.
G rosse, t. III, cah. I , n°. 3 , p. 60, est un chef-d’oeuvre de précision.
Il y assure que ce crâne s’est trouvé ressembler entièrement à celui
d’un lion de moyenne taille, et différer de celui de l’ours des cavernes
par trente-six points différens qu’il expose séparément ; mais la plupart
de ces points appartiennent en commun à tout le genre J e lis
autant qu’à l’espèce du lion en particulier.
Pour la caverne de GaylenreUth on voyoit déjà dans Esper une
moitié de mâchoire supérieure et plusieurs dents qu’il est facile de
reconnoître pour celles d’un J é lis , et dont l’auteur avoit bien aperçu
la ressemblance avec celles des lions. Telles sont en effet sa fig. 2 ,
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