19. Plusieurs molaires .comprimées, dont le fust est formé de deux
lames à base elliptique très-comprimée, en un mot semhlables aux
molaires des lièvres, mais plus petites même que celles du lapin,
pl. XV , fig. 18. ;
2«. Un os maxillaire supérieur du côté droit,.assez entier, contenant
cinq.alvéoles, et n’en contenant que cinq,.comme dans les
lagomys, tandis que les lièvres et les lapins en ont six. On y voit vis-
à-vis le troisième , l’apophyse« saillante en dehors caractéristique de
ce sous-genre, et que nous avons déjà fait remarquer dans le lagouivs
fossile de Corse. Le petit trou sous-orbitaire des iagomys «s’y trouve
aussi en avant des alvéoles. On voit ce morceau pLX'Vjfig, 16 et 17 .
3». Un os maxillaire du même côté, cassé verticalement ^ montrant
le côté interne des «alvéoles«, une partie du palais,.et l’apophyse
zygomatique oblique et prolongée en pointe qui est «un autre parac“««
tère des Iagomys.
4°. Deux portions de mâchoires inférieures,« .entièrement semblables
dans« ce qui en reste-à leurs analogues dans -les Iagomys.
Ces pièces annoncent une espèce plus grande que le lagofnys
ogotonna, mais un peu moindre qufele Iagomys alpinus et que
celui de Corse. «
Il étoit naturel de soupçonner qu’elle devoitiêttèilà. même que.
cette dernière qui est ensevelie dans une île voisine ; mais, il n’en est
rien. La forme de l’apophyse et les parties situées^au-dessOus ne sont
pas semblables, nonplus que letrou sous-orbitaire, et l’arcade zygomatique
n’ est pas inclinée de même.
Ces-parties de «tête, les plus grandes que l’on trouvât; dans ce
groupe, m’indiquoient d’avance l’espèce des os que l’on y voit de;
plus grande dimension.
En effet, une-épiphyse dévête d’humérus, pliXV-, fig. 19, de la forme
de celui d’un lapin, mais d’untiers tnoindre ( elle a d’avant en arrière
0,01; belle du lapin 0,015) ,me peutguère venir d’un autre animal.
J’y rapporte aussi tin radius-, long de 0^027 ce qui à la vérité.' j
n’est guère que moitié delà longueur decelui d’un lapin, pl. X«V, fig. 20 pm
mais-ce qui surpasse celle des jagoihys'mesur'és par-Pallas. Ce radius
B R ÉCHES-OSSEUSES,
estcomprimé sur sa longueur etnon pas;rond comme-celui .du lapin,
mais sa tête est oblongue transversalement« et. a deux enfoheemens
comme dans tout.le genre.
Le nombre des os de campagnol est infiniment plùsicqnsidéràble
dans cette brèche que ceux de lagômys.) pu
J ’en ai comparé attentivement les mâchelières à-celles de C ette et
de C o r s e ,, sans y observer de différence; il n’y en a. non plus aucune
pour les mâchoires inférieures , «en sorte que je puis me croireauto-
risé à regarder lîespèce comme, la même.
Or, d’après les.autres morceaux .de cette espèce tirés des brèches
de Sardaigne, il-m'a été aisé; de m’ assurer que ce n’est aucune de
celles« que« nous« connoissons en Europe.
l'O. « Le. crâne que j’ai, depuis 1er front jusqu’à l’occiput (pl. X«V,i
fig. 29) , a sur l’intervalle des. orbites une«é.rête ;longitudinalesimple,eç
aiguë. Dans le rat d’eau, et encore plus dans le campagnol «de prés,
cet intervalle est plat et mousse ÿ dans le sebermauss il y a,deux lignes
sourcilières.rad'osàées; dans le campagnol.vulgaire il y a bien quelque
chose- d’approchant,jmaisson crâne est beaucoup plus petit ; l’ondatra
et le «campagnol de- la baie d Hudson ressemblent un. peu plus a.
notre fossile à cet égard, mais encore leurstempes ont-elles une autre
courbure, et d’ailleurs l’ondatra est beaucoup trop grand.
29. Le palais a des fossettes, en arrière plus profondes que toute?;,
lesiespèces de campagnols dont j’ai,lesisqueîettes; et les trous incisifs.;
s’y portent en arrière jusques,entre les premières .molaires. Il n’y a
que l’ondatra où ils s’en rapprochent presque autant.
Les. autres os de cette espèce, son fémur , pl.X V, fig. 2/1 cl 20,.son
tibia , fig. 3o, sou humérus, fig. 2 1 e t 2a.,, son bassin, etc.,.ont fprt.
exactement les formes du rat d’eau et du scherma,uss ' mais leur
grandeur est eu général un peu au-dessous dugeheynaass,
j ’ai trouvé aussi dans ces brèches un çubitu?.., un , astragale et
une première phalange que je, ne puis,irapporter qu’àfpe genre, mais
qui ne surpassant point leurs analogues dans, le .campagnol ordinaire,
me paraissent indiquer une espèce différente de la première.
Cette accumulation .-4 iPS ,-d.ecampagnols, • cette