commun à toute l’espècef si co n'est tout au plus.celiai d'être comprimé
et lisse dans tout es ses partie»,, excepté dans la: très-courte portion
qui tient immédiatement à la meule.
Cependant là courbure: générale du merrain semble ètae p comme
en fïg. 7, 8 , g? roy i 3, J'4V ig> 30, a i, une courbe serpentante
dont la concavité inférieure , qui est la plus, courte, est tournée
en arrière , et laeoncavité supérieure, qui est la plus grande, euayant.
De la partie inférieure naissent un ou deux maîtres andouillers
dirigés en avants Les andouillers- s’élargissent et se dentèlent avec
l’âge, niais sans trop de règle, >
Ainsi l’on en Toit uirseul et simple, fig. i -et af; uwisenl .dentelé,
fig. 4 ; un seuls fourchu, fig, 63 un seul fourchu et dentelé, fig.21 ;deux
simples pèg. igydeux, dont un fourchu, fig; Tqrdenx fourchus, fig.;8>;
deux plus ou moins élargis et dènteïés, fiigi-9, sr3 , r4Y 1-6, 127*. Bour
Fordinaire les autres, andouillers sont alors au bord postérieur du
merrain vers le haut.
Mais il arrive; aussi, æommefemfig. ï2 >tr4 , ‘tâ , que le maître an-
dôuiller supérieur s’ékrgitîüavahts^eique l’inférieur ,, e t iqùiefle haut
Au merrainrhêrtreg et nous sommes.conduits, ainsilèrcertains bois,
tels••qu’en fig.~6, 1 r y . et surtout en fig. i8 y» ù tous les.ïandouillers
semblent-répartis plus ou moins régulièrement au bord antérieur
du lUerraiflâ : ;
‘ L e bois-dé lai fig,'ii8 est ;si»to ut tellement régulier; q»on l’avoit
cru long-temps au cabinet d’une<eispèee!particuUère;.etiqdon l’avoit
nomméem t f couronné. Ge n’est que lorsqu’on a.possédé les;passages
des fig. ;S et rr qu’il a été possible de revenir de eetteerreur; ainsi
l’on-doit rayer ce cerf-du catalogne.
Au reste il est même assez rare que les deux;bois deda même tête
sê ressemblent, tant esta grande la diversité qui règne dans cette
espèce.; >
t-.farpw.f (« » » t alees.. L. ieBt, ou alk des norvégiens» elen ou
elendfàes Allemands -j--weGtç dfiS- AnglorAméricain*,. • orignal des
Français du Canada , ne court risque d’être confondu avec aucun
autre cerf : sa taille supérieure même à celle du cerf du Canada ; ses
jambes hautes, son cou fort court, sa tête allongée, son museau
renflé, l’espèce de glande ou de fanon garni d’une barbe qui lui pend
sous la gorge à un certain âge, la crinière qui lui hérisse le garrot,
ses longues oreilles, sa queue courte, son poil épais et cassant, en
font un être très-frappant par l’insolite et le bizarre de son aspect, et
dont la forme extraordinaire a pu et dû inspirer des récits fabuleux,
tels qu’on en a fait beaucoup et depuis long-temps sur cet animal.
Cette forme lourde et désagréable à l’oeil est corrélative à la pesanteur
de son bois, qui n’auroit pu être porté aisément sur un cou
allongé comme celui du cerf; aussi, malgré la longueur de son museau
, l’élan a-t-il beaucoup de peine à paître de l’herbe courte, et
est-il obligé pour cela d’écarter ou de ployer ses jambes de devant.-
C’est en broutant les arbres qu’il prend le plus commodément sa
nourriture, et même dans les ménageries on a peine à lui en faire
accepter d’autre.
La couleur générale change avec l’âge et la saison.
Dans l’adulte la tête, le cou, le dos, les flancs et l’extérieur des
cuisses, sont en été d’un gris-brun foncé, et en hiver d’un gris-brun
plus clair. Le tour des lèvres est un peu plus pâle que le reste de la
tête. Les jeunes individus sont plus pâles et tirent sur le fauve.
Le bas-ventre et les jambes, jusqu’au-dessus des poignets et des
talons, sont d’un gris blanchâtre; il y a cependant au devant de
chaque canon une bande longitudinale brune.
L ’élan, comme le renne , a tout le tour des narines couvert de
poils ras, gris-fauve ; mais il manque de canines dans les deux sexes.
M. de Wangenheim, grand-maître des eaux et forêts de la Lithuanie
prussienne, qui a publié une excellente histoire naturelle de
Y éla n , dans les nouveaux écrits de la société des naturalistes de
Berlin (t. I , in-4°, 1795, p. 1 ) , donne la série des formes et des
grandeurs que prennent les bois de cet animal.
Il n’a la première année que des tubercules d’un pouce au plus.
La seconde il porte une dague simple qui peut aller jusqu’à un pied.
La troisième la dague devient quelquefois fourchue. Le bois de la
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