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ressemblent aussi beaucoup à cëux de l’hyène tachetée, qui vient du
Cap comm e le zorille.
Mais le fragment de bassin merameoa au putois d’Europej auquel
il ressemble plus qu’au zorille.
Àinèi je n'osai pas établir une proposition qui m’avoit séduit d’abord
, que c est vers le Cap qu i! faut chercher les animaux les plus
semblables à ceux de nos cavernes. ..
Il est encore bien intéressant qu’on recueille davantage de ces,
petits os, et qu’on les compare aussi à ceux du.putois de Pologne ou.
pSroùasca (jnust. sarmatica), et à ceux de l& zibelline et de la
marte jaun e de Sibérie ( M . sibirica). Je n’ai pas èu jusqu à présent
les squelettes de ces,trois espèces.
Connue ceux qui ne çoûnoissêtit le zorille que U après Suffbfï et Gitielin ,
pourroiént être étobnés de m’entendre dire que c’ést un putoisy et un putois
africaiti, il .est nécessaire que j ’entre à cefégard dans quelques ielaircî'ssemëns.
On trouve en Amérique’ plusieurs petits carnassiers'qui répandent une odeur
fort,ç et.désagréable comme no& fouîneà , nos maries, nos beléttés'èt nos putoi^1
mais beaucoup plus vive et plus pénétrante -, les voyages-, suivant îeuf u k g é ,
en ont tellement exagéré l ’hisloirè * qu’ori â érü voit dans leur odeur des raisons
de le^çqnsjdérer. comme une famille toute particulière.
BuffonV réunissant diverses notices vagues prisés de différerisauteurs * et
quelques peaux empaillées, qu’il avoit olserv^^-toail; qui mânipioient toutes
d’upe parti? de leurs dents Rétablit quatre esp&CeS^ qu’ilmliiuîà èoah féorièptite y
cUnçhè il doAna îè^'Hont: commun dé frtoufettes y niais
sur ! .ceUe seule propriété derëpa ndreuné forte odeur et sans letir attribuer de
caractère commun d’organisation ; il distfijiua surnhaCime dés quatre , mais entièrement
au hasardJ,nfe^noms ef1 lès e l p p k u t e u r s 1 et i 1
y ajouta "Hani son supplémèàtposfliume, loin. ŸH , moic*
fetfaiêlfaiÇniï<\ a ( n JŸK\l là V ;-■<-’) ■ v-',r,. v .„.„î, he cmse étant d’un brun uniîbrmè ne prête t ’aücühè ëtpiitoqUè V ét dépins
que Jè ine fM I prOclëï Wn gëând ntrniÜrë de irtihkS W v tïo iis yèt ‘que j%r pilde^
comparer, à la, descriptkrn que Daubentoq donne de çe^eoase\ . je ne doiVtë plus '
que?? n’aUé^ hrillàttt^à menton
blanchâtre.. a pie^s semipalînés j qui ^sbfort ibüftipïië ’le* 1 dè’g'Vies1 rrv^^e^dfô®1
l’Amérique ^sfptentnonafe0:1 c^Klonc IsffipffÆStiJ® l^ ! tjéatrè MSB? -, éür
celles qui sô'nt rayées dé blatte et dé héir, que w f i f t fW t ë w VtmcfMKW1
DE PWT,OIS,
Gmelin en adopte ^roisx ,q a’i) raqgqrdans le genre desjciyett.es ou;<viverra
sous les noms ae putorius y ae mephitis ‘et'de zorilta. I lâ îg b ô ré là'quaméfireV
n’aÿant pu consulter le Supplément posthume, qui n'a paru qû-àprèS sdns0Tivragé.;
Il adopté aussi presquetôü'té là synonymie dê'Bufïbft et y'ajouté deux espèces
tirées, l’une de Hernandès ( conepatl), et l’autre de,Mutis?( mapuïfyo j y en
même temps il jrepoirfc? M elùnche. de F e û illé è . que Buffon avait jegard^ con^me
le même .que,der sien aj sous}e gripori.'du tnême Bu^foriqu’il nomme' viverra
vittata.
Enfin il rangé à peu près dans la même' ^atêgéfté^ sdtis lé iiotn dè ^ùiééWèk-
cfu!aSjé\ uÀ 'animal -de Seba , 1, pl. X L ÏI , fig. i , qui'est Un fcoa ti bruü, lui donnant
pour synonyme, I , xpl. X L , fig. 2 y qui est un glouton d’Amérique,, .et. sp.us :
le noin <\&,<vw&rra ^ulpecùla, un,premierisquiepàtl d’Hernàndès qui est le même
<\\\$ iïiÿerra barbara.
C’est de ce labyrinthe que nous avons“ à nous tirer , im^ommp®^yOTîireMraiOT^'
pour être solide, ne peut être fondée que sur linspeétioii iùëme des dbjëts qù^ur
dès descriptions faites par des auteurs qui les ont vus par eux-mêmes., remontons
à ces deux sources , sans nous arrêter a touteFées Combinaisons contradictoires.
Nous,,y apprendrons bientôt, .
WM Que, le nonr espagnol de zpjmiLLi-j qui signifie petit renard j%àï 'â^’fiqèé
par les espagnols d’Amérique à dés animaux puans , ràyes de noir ët dè blàhc,
à queue Itoufîue,?. pômmuns dans tout?s lés parties chaudes et tempérêëè du
nouveau continent ;
20. Qu’il a été étendu ensuite, à quelques autres animaux puans,’ qtii se1 trouvent
par cette raison indiqués;, dans les espagnols qui oiit écrit en latin , souS le'
nom de 'vulpecula ■;
3°. Quej ces zprillesfrayés de noir et de blanc des "espàgnpîs d’Alîiëfïqttë varlélit
si fort par les ràips dont leur poil pst marqué, ou que efeux qûi TéS unt vüàJîes
ont observés avec si peu d’attention j qu’ibn’ÿ a pas^;déul auteurs qdi les'décri-i
veut.,de la mêm,e manière 5 mais en même temps , qué lés diflerefrtëS variétés'
qu’on en indique rentrent tellement par nuances les unes dans lès âiitrès , qubn est
presque,tenj^é^ ou de, n’en adpiettre qu’une seule espèce , bu d’en admettre dix-huit.
Eu effet.,yçûci dix-hiP?t indications qüe j’ai recueillies d’autant d’auteurs diffé’rëhg?7
i,0. ,Leideuxième isauiépatl de ffjïmandèst Mexic., 332 .) } ihâKjüë déplitsiéiifè
raies blanches.
2°. Le polecyitQXL putois de 'Càtesbj ( Caïol., I I , pl. LX ÎI, cop. par SeiirëbcV,
pl. CXXII ) , marqué de neuf raies blanches , et digitigradé, à eh jtigfe^.^ar
la. : ,figurer<; ï;
3®. jÇopëpaiè #e: ï,'(.XIII , pl. XL ) i qui est dessiné plàktfgràdé et
po^tç.^ix ; rai?§fhbçt.ÇjfiÇS* J® erpi^sa figure composée d’après celle dé Catésbÿ7*,
cara’il en .eût existé une pead aü cabinet, DatthèutCn n-aürô'it pâS inanqud dé la
décrire,*) c,eiqu’il,n.-a pasJait.