de la même espèce, qu’il a déoiite et dont il a donne une figure
restaurée et les mesures» dans !«&;$&>«» A cta de l’Académie des
curieux de la nature, tom. 1X.! •
Enfin il vient de me faire savoir quil a reçu une troisième tête,
toujours de glouton, de la caverne de Sundtvich, celle-là même
qui est si riche en ossemens d’ours.
Nous ne connoissons qu’une seule espèce.de vrai glouton, car le
volverenne d’Edwards, Ois., 1 , io 3 , ou glouton du Canada
( ursus luscus, 1..) , diffère à peine comme variété du glouton de
Suède.et de Russie {ursus g u lo , L..):,
Celui-ci, confiné dans les forêts du nord de l’Europe et de l’Asie,
ne paroît jamais être descendu vers les.:contrées décrites par les
anciens, car ils n’ont jamais parlé de rien qui lui ressemblât ; Olaus-
Magnus a été le premier.auteur qui en ait fait mention, et son livre
est la source de toutes les fables que l ’on a répétées dans tant d ouvrages
au sujet de cet animal (t). C’est en-Norvége., en Suède,, dans
les forêts de la Russie septentrionale, près de la mer Blanche , et dans
les parties les plus désertes de la Sibérie que se trouve aujourd’hui
cette espèce (a). On assure cependant q u i! en a été. tué.un individu
à Frauenstein en Saxe ,(3) , et un autre dânslles bois„des environs
d’Helmstadt, que l’on conserve au cabinet du due de.Brunswick (4) ;
mais on convient que ce sont là les seuls exemples de gjoutons allemands,
et l’on suppose qu’ils, s’y étoient égarés de Lithuanie (5).
Ce: qui a pu en faire, établir deux espèces; de, .glouton ce sont les
variétés de couleurs auquel cet animal est sujet.
Le cabinet,du roi en possède un de, Suède .envoyé par le célèbre
entomologiste M. PayknL Sa teinte généraient brun marron ; son
vertex est un peu plus pâle, et il y a.un peu de blanchâtre au bord
de l’oreille; le cou est plug, foncé dessus et dessous,, ainsi que le
(.t) De Qenthséptiy ISb, X V I I I , cap. 5 efcseq.
P a lla fy Specil. % o lA.^sd ç,fX i y , p* ,?9v.
(3) K le in , Dispos. Quadrup^., p. 8 4
1 (4) ' Éimrnerîrian, &eoigr., p. Zàÿi
:(5 ) • Beckstéin, Hist; <Niht. d’Allemague, J., p? 719.
disque sur le derrière du dos etla oroupé; les' flancs et les côtés de
la croupe sont aueontraire-trèsqiâles, et le-garrot de teinte, intermédiaire;
le dessous du corps, les quatre jambes etla queue; Sont d’un
brun très-foncé. Tout le pelage est fourni et brillant, et les pieds
sont aussi-Velus en dessous qu’en dessus.
Cet individu a la tête longue de cinq pouces.-et demipleiéP.orps de
deux pieds;-la queue dé cinq à six pouces;; sans,compter les poils;qui
ÿ en ajoutent trois ou quatre;)sa hauteur au garrot jést d’un pied.
Un autre individu femelle, acheté chez un fourreur, a le museau
très-brun; le front, les joues fauve-blanchâtre; le garrot et l’épaule
bruli clair; une sorte de collier brun sur le cou; le disque de la
croupe brun; lesbandes des flancs et de la croupe ainsi que la base
de la queue blanchâtres, et le rfeste de la queue ainsi que les quatre
pieds brun-noirâtre. Des taches blanches régnent sur les-côtés du cou
et forment un collier sous la gorge ; le milieu du dessous du cou et
tout le dessous du-corps sont brun-noirâtre.
-Un troisième venu d’Amérique, et que j’ai décrit et dessiné dans
le cabinet de M. de Durazzo, à Corneliano près de Uènes, étoit
d’un fauve pâle, avec le museau, la gorge, tout le.'dessous.du corps,
les jambes, le bout de la queue et un disque sur la croupe bruns, -
Il est manifeste que notre second individu répond presque, entièrement
au quiclc-hatsch ou wolverenne d’Edwards, io 3-, ou à
Yursus luscus de Linnæus, excepté que l’individu d’Edwards, qui
avoit vécu long-temps chez Hans Sloane, avoit les poils de la queue
usés.
Nous avons vu ci-dessus, p, 241, que les dents du glouton sont
les mêmes que celles des martes; à peine en effet peUt-on remarquer
la légère différence qu’offriroit une dernière tuberculeuse un peu
plus étroite. Les têtes de ces deux genres ne se ressemblent pas
moins.
Comparée à celle de notre fou in e commune, celle du glouton
(pl. X X X V I I I , fig. 1 , 2, 3) présente les mêmes formes', mais avec
des dimensions presque doubles. Les seules différences sont une prête
sagittale plus saillante, un crâne plus étroit, un front un peu moins