est blanc ainsi que les fesses et le dessous de la queue, qui est fort
courte ; les quatre jambes fauves.
,. Nous serions presque tentés de rapporter à cette espèce, à cause
de la forme très-semblable du crâne, un individu jeune, rapporté de
M anille par M. Dussumier, jeune négociant de Bordeaux, plein de
zèle pour l’histoire naturelle; ses dagues,ne font que commencer à
pousser ; il est tout entier d’un gris-brun; son cou et les côtés de sa
tête sont plus pâles ; la gorge et le dessous du corps le sont encore
un peu plus; il y a Un peu de blanc aux fesses, niais le dessous de la
queue est blanc, et l’on ne voit qu’une petite tache blanche à l’extrémité
antérieure de la lèvre inférieure. Cependant, ce jeune cerf a des
canines, tandis que le précédent semble n’en avoir jamais eu.
M. Desmarets (Encycl. méth. Mammalogie, p. 442 ) le rapproche,
mais par simple conjecture, du cerpus sub-comutus de M. Blain-
ville, dont nous parlerons plus loin.
Fig. 41 est enfin une cinquième perche un peu plus grêle que les
autres, et dont l’andouiller postérieur égale davantage la pointe.
Elle appartient à une tête du cabinet d’anatomie., rapportée autrefois
de Tim or, par feu Pérou.
La couleur de ce bois est un brun-pâle.
La tête qui le porte a la saillie longitudinale du crâne, entre lesbois,
beaucoup plus marquée que celle des Mariannes, mais elle n’a point
les convexités de la base du nez, et l’angle postérieur de son orbite
est relevé d’une façon particulière ; enfin cette tête a des canines.
J’ignore entièrement quel étoit le poil du cerf dont elle provient,
mais elle ne paroît pas moins devoir être l’indice d’une troisième
espèce distincte de celles que nous venons de caractériser, et que
j’appellerai cerpus peronii.
Il y a quelque apparence que c’est l’un ou l’autre de ces trois
cerfs qui est le moyen a x is, à bois rudes et forts, trifurqués, à
pelage,,sans „tache t de Pennant (Hist. of quadr, , n°. 5 7 ) , ou le
cerpus unicolor de Schréber ; si du moins on peut fonder un rapprochément
sur Une descriptions! superficielle. Selon Pennantj! cet
animal habiteroit à C ey lan , à B om ëo, â 'Cèlè'bès èt & Jaifa,
Il y a grande probabilité que le c e r f n'oir des Indes de M. ÈLain-
PÎllê ( bullet. philom. 1816, pag. 76 ) est aussi quelqu’urfe des espèces
dont nous Venons de parier', à son second ou troisième bois;
mais il est impossible de déterminer sûrement laquelle.
0 Au fond , les bois du chepreuil d’Europe ( cerpus capreolus L. )
ne 'söwt guère que la représentation , en petit, dc c/eux de ces cerfs
dés MariafiüeS et des Moluques,1 ainsi qu’on eh peut juger par lés
dessins qucèüóüs!éhJdöniïdhs,ipl. I , Ûg.'Sj ~4o Lié prémier est une
dague connue dans tous léy'àhfrèy cerfs’, et leS'suivâns 11’ont jamais
que deui grands andoulllérs diriges, l’intérieur en avant e f le supérieur
en arrière, qui avec la pointe en font trois; il arrive seulement
quelquefois que l’on donne, à quelque tubercule, un peu développé,
le nom de quatrième andouiller.
Tout le monde Ctthnoît cé joli animal qui bst tout entier d’un
fâûv'e brlihâtre!!ën hîvëK;-ét 'd'tifi faUVe dôré OUrouSéâtre en éfëj'sâ
fêté' èt le devant dé sôneou soiit un peu plus1 ’gris; le dessous dè son
corps d’un fauve un peu plus blanchâtre. Il manque de qUeù'è'L’èf’sûr
ses fesses est en hiver une largé bande transversale'blanclfé1,' qui dis-
paroît souvent presque tôüt-à-fait ou prend une teinte fauve en été.
Le bout de son museau est entouré de bruii, mais lé bout du
dessous dé sâ'mâchôire inférieure est blanc, ainsi qu’ühé tache de
chaque côté sur le bóut dé sa lèvre supérieure.
Les oreilles Ont en dedans beaucoup de poils fauve-blanchâtres ;
leur bord e'ét comme la têtè, mais leur bord èst brun.
Le poil du chevreuil est doux et bien fourni, surtout en hiverL1
Il y a quelquefois du blanchâtre à la gorgé.
Un tubercule remplace laf- queue.
L ’espèce manqué de canirios 'ol'de larmiers.
Le chevleuil estbiéh certainement propre â l’ancien monde j et
pârtioulièremefit au milieu et â l’Occident de l’Europè. Tout c'e qu’on