grandes'que les rayées ; les nôtres ont/3 pieds p-demi dé loûg sans
la queue, et 2 pieds et demi de hauteur au garrot.
Userait important de déterminer les limites des pays que chaque
espèce occupe, mais nous sommes trop peu instruits sur l’histoire naturelle
de la partie équinoxiale de l’Afrique pour le’faire avec certitude.
Il est éërfam qu’au levant; en Perse, il'ù^y a pas d’autre hyène
qtié’ la rayée.1 La même chose est constante pour l'Egypte , bù
\]M. 'Geoffroy et Savigny n’eü ont pas vu d’autre.‘L’hyène1 de.
Brùffè (trad. fr., pl. 26), dont il a voulu faire une espèce particulière
n’est qùè: l’hyène rayée, un peu: plttsf grandes®* un peu
plus'brune qu’on ne la voit ordin'âirement'Jiiet nous savons- par
iiW'témoîgüagè'-bfbyaMe qu’il -y én 'a d’ausèi ^mndestefltBarbatÿW
Dans toits lés cas ce ‘rie snroit éèŸÉainréïAént jsa^lffiyène tachetée. Il
est donc impossible de deviner pourquoi Erxlehen et Gmelin rapportent
a celle-ci l’hyèrie dont parle Ludolf\Æ tbi&ii.,Vih. I , c. X ),
qui n’en donne aucune description. La même observation s’applique
aux passages de iiarhot et de Æow»Æwi 'ortttjes'.no®enclatteurs!ven-t1
lent aussi voir l’hyène tachetée, en sorte qü’omne luiconnoil jusqu'il
présent dé patrie avérée que l’Afrique méridionale, et qu’elle ne nous
eSt venue encore que par le cap de Bonne-Espérance. Mais comment
s’êst-élle trouvée assez bien représentée^dâns un-ancien manuscrit
d’Opptën ; èt le hasard suffit-il pour produire'de pareilles; rencontres^
Le savant'naturaliste d’Amsterdam, M.: Tèmmirihys àétriX dans
leë 1Ahiïcàeê'géfléraîès des-èèiM cesp hfsitu es fitùmè I II , un animal
d’Afrique qu’il regardoit alors comme une troisième ^espèce,
d’hyèrie ét qu’il nommort hyène pèintè1', dont ;lèë'4 ofig«S et-les
ongl'és'sdntcn effeteri même nombre quodaiis tes'hyèiibs. !
Depuis lors s’en étant procuré la tête osseuse, M. Temmiink. lui-
même s’est aperçu que cé quadrupède a plutôt la dentition du chien.
: EÜ effet i’Àes-mâchoires, que M. Temminh à bien voulu donner à
notre Muséum , sont exactement celles d’un chien et portent les
mêmes dents.,^,§1 eg u’est que le petit lobe en avant do leurs,fausses
molaires est plus prononcé. Aussi cet animal a-t-il les moeurs du chien ;
il vit en grandes troupes et .approche#pfiisj#s,que très-près çle la ville
dont il dévaste les environs,. tandis que les hyènes se tiennent solitaires
dans les parties montagneuses- Les Hollandais l’appellent chien
sauvage; c’est sous ce nom et d’une manière vague qu il en est parlé
dans les .Voyages au Gap. M. BurscheüesX le premier qui l’ait indiqué
avec plus de précision sous'Ie nom d hycetia venatiça. (j ).
Ge chieiy-tisyénaïde, si l’on veut l’appeler, ai#si, gst plps haut sur
jambes que; les hyènes et presque élancé pomme un levrier ; ga tete
tient cependant de la forme de,l’hyene; le museau et le dessous de
la mâchoire sont noirs; le vertex et la nuque d un fauve clair, ou ce
que l’on nomme ventre debiche : une ligne noire partant du museau
règne jusqu’au dos, le dos et les flancs;sont noirs, mélangés de fauve,
et marqués de taches blanches irrégulières, de sorte que ces trois
couleurs y sont, distribuées comme dans certains marbre^; le fauve
domine davantage sur les lombes, mais les puisses et la croupe sont
noires à taches blanches; du jaune , du noir et du blanc forment aussi
une marbrure sur les jambes qui .sont plus blanches en dedans; la
queue, dépasse le talon,, est fauve à sabase, ensuite blanchâtre avec,
un anneau noir entre deux ; la pointe est noirâtre ; les oreilles très-
grandes et plus velues eu dedans qu’aux hyènes, sont noirâtres en
dehors, blanchâtres à la base, intérieure, noires au bord, elles n’ont
point ce double bord qu’on observe dans certains renards de lamème
contrée dont nous parlerons ailleurs.
La femelle diffère du mâle par un pelage plus abondant en, fauve,
et d’un fauve plus pâle, et où il y a moins de noir et de blancque
dans le mâle.
Nos individus ont 3 pieds de long sans, la queue qui est longue
d’un pied ; leur hauteur au garrot est de 2 pieds, et leur tête est longue
de 809 pouces.
Il est évident que cette hyène p ein te, ce chien sauvage, ce chien
hyénoïde doit former un sous-genre dans le genre des chiens, qu’il
liera plus intimement à celui des hyènes.
(ij’"ÿPïtt.' B ù r s cK é tl'îjfàVèWra #tè intérior of SoittUern Africà, L ô n d .1822', t. I,
p. 456 note.