petit se déterminer par la première molaire persistante qui est déjà
venue et qui ne changera plus. Nous avons vu qu’elle est des trois
cinquièmes de la pénultième de la grande espèce.
Yoici les dimensions de ce curieux morceau:
Longueur de l’ antépénultième molaire persistante............................................ 0,027
Largeur... ....... ................................................. Ui. . . . . . . . . ; . a . . . . . . . . J 0,019
Longueur de la dernière molaire de la it ............................................... o,o3.
Sa plus grande largeur en arrière........ .................................. .j.... o ,o i5
Longueùr de la molaire tranchante à trois pointes....................... .Vl * ~o,o'i 8 :
' La rgeur. ....................... ........... ................................ .. 6,009
Longueur de la tranchante à une seule pointe......... .............................. 0,014
Largeur...................................... * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,000
Epaisseur de la branche de la mâchôirè à sa partie postérieure.. . . . . . T . . . 0,620
Cette mâchoire dont les dents sont teintes en noir ,' mais très-
brillantes, et bien conservées et le tissu des os d’un brun très-foncé,
est enduite d’une terre noirâtre durcie ; on l’a déterrée à Lobs an, près
de FFissembourg, et non loin de Bceàhelbrunh où l’on exploite de
la houille.
M. V o lz , ingénieur des mines dans le département du Bas-Rhin ,
en est propriétaire.
Dans le même lieu s’est trouvée une canine teinte en noire, très-
brillante, que M. Strauss m’a communiquée, et qui pourroit bien'
avoir appartenu à la même espèce..
Additions et corrections au chapitre des Cerfs hiv ans.
Tome IV, p. 41, lig. 19.
Lebois du cerf hippélaphe vivant àla ménagerie, représenté fig. 3 2 ,
étoit probablement son second ou son troisième bois. Depuis lors
il en a fait un autre qui est semblable à celui de la fig.
Lig. 43,(7* Heu de fig. 32, lisez : fig. 32*; mais ce bois est celui
du cervus A ristotelis que nous allons décrire; observation qui s’applique
aiissi â là ligne 3 i , de lap. !px.
Page 4 3 , après la ligne a5,
M. Muvaucel vient d’envoyer du Bengale, le dessin, la'tète et
le bois d’un cerf, encore plus complettement semblable à fh ip p é-.
laphe d’Aristote, que ne l’est ce grand axis ou cervus hippelaphus
décrit p. 40—43.
Je le nommerai cervus A ristotelis.
Il est plus grand que le cervus hippelaphus; sa tête osseuse est
un peu autrement configurée, l’intervalle des bois est moins saillant ;
la partie occipitale moins longue à proportion, les trous surciliers
plus grands; le museau plus allongé ; les larmiers encore plus grands
et plus profonds; et son bois, pl.XXXIX, fig. .10, est fort différemment
configuré ; l’andouiller de la base s’élève à plus de moitié de la
hauteur du merrain, tandis que l’andouiller supérieur est tout près
delà pointe , très-petit, et dirigé en arrière.
Quant au pélage , il est très-semblable à celui de l’hippélaphe ;
c’e’st la même’couleur ; lës'inemes longs poils à l’encolure ; les mêmes
teintes’blànche ét fauve pâle,; seulement la queue est brime et
non pas noire.
Du reste elle est, aussi bien que celle du précédent, beaucBüp
plus courte que celle de l’axis.
On appelle ce cerf au Bengale cal-orinn, noir, comme on
appelle l’hippélaphe à Java et à Sumatra, rusa on rousso-itàm , ,
ce qùi'signifie'aussi cerf noîr, êt cette identité de nom1, jointe à
la ressemblance , a fait confondre les espèces par les voyageurs.
Le cal-orinn ou cervus A risto telis, est commun au sylhet^, dans
le Napaul, et vers l’Indus.
Page 44 après la ligne 9.
M. Duvaucel m’a adressé des notes et des dessins, qui prouvent
évidemment que l e cerfco ch o n , tel que l’a.représenté Pennant, est
une espèce très-distincte.
Il se trouve en grand nombre sur le continent de l’Inde, mais ou
ne le voit point dans les îles. Il s’apprivoise aisément et est presque
devenu domestique au Bengale y où on l'engraisse pour le manger,
comme l’axis, avec lequel if refuse de,s’açcpuples._.Son corps lourd,