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 que phisieqrs rhinocéros étant entrés dans, la ville de Mashow ,  
 chef-lieu d’unepeuplade Cafro,dej’intérieur, située  à  peu près,SQusle  
 tropique  du  capricorne,  les  habitans  en  tuèrent  quatre,  dont  on  
 lui donna une tête qu’il a déposée au muséum de la société a laquelle  
 il  appartient,  rue  de  la  Vieille Juivcrie,  à  Londres.. 
 Le premier  aspect  de  cette  tête  est  singulièrement, frappant  
 cause  de sa  corne  antérieure beaucoup plus longue,  plus grêle et dirigée, 
  plus  en  avant  que  dans  les  rhinoçéros  dfAfrique  lefcplus  ordinaires, 
   semblable  cependant  à plusieurs  de  celles  que  l’on  voit  
 dans  les,  cabinets. 
 ,Sir Everard Home &  publié  dans les Transactions philosophiques  
 de  1822,  i».  part.,  p,  38,  une  figure de  eette.tête,  trèsJuen de%,  
 sinéepar  M.  C lift ,  et  l’a.  considérée  comme  offrant  une parfaite  
 ressemblance  avec les_  crânes fo s sile s  dp  Sibérie,  Cette  ressemblance  
 est te lle , a.jouta-t-il, qu i l  rie,reste plus ffi.caractère marqué  
 ,  et que s i.l’ûn jjùéfqit pas fo s sile   et  l,’çufre  ipv and,  ondes,  
 rapporterait  à  la  niëme  espèces Pour  rendreçette  ressemblante  
 plus sensible  à  ses lecteurs, il a  fait graver  eu même  temps la  figure  
 d’un  crâne  de  rhinocéros  fossile,  long, de 1|Ê popce^s anglais,,donné  
 autrefois.à  stb-Jop.  B anks,  par  l’empereur  fie  Russie,-,, e>t  dépogép  
 aujourd'hui au muséum britanmqueplequel,  sujvajjt, les, propresmx-  
 pressions de l’auteur,  est pareilfàcelui dont^L,Buch,land,a bien voulu  
 faire  don au  cabinet du Roi.  Sir Rverard Home .considère ces  obser^  
 valions  coirune  devfint  diminuer  beaucoup  notre croyance dans  
 les  différences des .apimaux rivans et des animaux fossiles.  ,, 
 Un  résultat  aussi; nppve,au ,  ianpqpcé  par,, un  anatomiste  aussi  
 habile,  ne ppuvqit mmquer,d’a];tjrer,  tonte,ippu  a$tentiptr. 
 A  la  vérité  déià, facile v  sjir  les.  $eules, figures  de  sir 
 Everard,  d’observer  que  cette  ressemblance  éj,9itloin  d’être  com-  
 plette.  ,  ;  • 
 Chacun  peut  s’en  çQpyainere / comipe  moifvpn,  jetant  ,un, coup 
 Travels'W ■ooifiSr Africa,  éfc.  or  il»  ÎLefcvàhn  Campbell,  a  vol. r Lond‘.  i8aa ,  
 p>= 2g4* J.Ü1II  9 
 d’oeil  sur  ceis  figurés’  tjü’ë1 j’fii’JMfi'h’opreV'Jâui;traft':,  ’pi.  'X X X ïX 1,’  
 fig. 2  et 3,! et  aü-désSûS''desqUèlléfe'’j’àr fdit placé/,  fig.  i , !Celle  d’un  
 rhinocéros ordinaire  d’Afriqné,' â’deüA'cotne^  déBarfà'sâëêcomme  
 lés deüL autres!  de  sa mâch'ôîre  inférréiifè. 
 En  faisant  abstraction  d'éTbc'fcjpüt  fit  de  l ’arcade  fcygbmâtiqua  
 qui  ont été mutilëbs'dans’la ’Tète  dfeJCafrerié ,Jfig.  2,  iïésVmànif  
 feste  pour  toril  le  monde  cjuê  èétteJtete  fa’ le  même  profil,  les  
 mémësi’prnportîonh eritr’e'  hfiharitettf ’ëvlâ’ Ifin’guèuê',1'entre  là ’par-  
 tië  antérieure  jüSqd’à  l’orbité1,1  et là  postérieure  'dè.rriere<!i’orbitë ,  
 la mêmè’ forth e  d'échancrure  nazàle, ' ‘ là même  position  des  "conies  
 et  des  dents  que  la  tête  ordinaire  d’Afrique,  fig.  et  qu’elle  .est  
 seulement  un  pen  phîl’p ahdi',  'ifittiS  dàhXUn  degré  qui  n’excede  
 poinf fce'qûé  l'on Vûît’tbüsTés jours  êfitre  lesindividus  fi’uneînême  
 esirècUj au  ‘chUtrairé on vüitésénsiBlemèut què éétté teté cafre diffère^  
 beâfifioujî |kl^i&uè''èêb'p6fira‘ctè’  j'fig.  31 
 'Cette  dernière  est  bèauùôùp'plusj!àllôhgêè  à’ proportion  de'  m  
 hauteur,  Son'  échancrure  bazale  est  beaucoup  plus’ profonde,  la  
 brànchê'nâzaîc du maxillaire  êSt plus'éiîbngéê''eï  plus'étroite','  elle  
 présente  én  ùn mot  dans  ce'simple  dessin  tous  les  caractères Bffl  
 fèrtüé’géUérale que  j’ai  fait  remarquer  tafit  de  fois,  pt  par  lesquels’  
 il  esti tout'auSSÎ  a'M  dé  là  distinguer  de  la  t'été  de Cafrerie,  que'  
 dé's afitrès  têtes  dè’ rhin'oêéfèfe  vivâhs obséfvéés!iijusqù>a  ce'jour.  ' 
 'Mdfiriil  y   â'vôït ênébre’un  inbyen  plus’ SÎrhfill'et plus décisif,  s’il  !  
 est  possible,’  pour S’asScrrer  si  cé  thîndeéroé' dé  Càfrërié'rossemËle1  
 par-  un  caractère  èSS'entieL au  fossile ;  e’étoit  de  voir  si' sa 'cloison '  
 des narfiiéà<-esé.<iSa®ék'''Ettjiih<l’3(Jii'li> sir ÊVëFard’dans'  tout' son W e-  
 moireeâf èhtièFëmeiit n'ëglig’é'de païlerdé’ eB^hint  le plus important  
 de  tous,  j’ai prié im  âàVàtat nâturaliàtéde :'mtfe'bmis,ijmisè<:trouVbît â‘  
 Lbridffis, d e  Vouloir bien  lé  Vérifier.'Vdïc'i leÿ'pfbpéà  termes' clans,  
 lesquels  il ni’a  Fëp0ndù. ’  1 
 « J e  me  suis  transporté  hier  au Muséum  de  la  société  des  mis -’  
 »  Boém ties(bld-jW ry-, chédpsldè) j j ’âï examiné la cloison des na-  
 »  nnés.jSû, rEnôcérgs  ^diSlifîqûê ^présenté  (|tm£A%, '.Transactions  
 D  philosophiques de  1822,  en  plaçant  le  crâne  entre  moi  et la  lu