Je n’ai pas cru devoir m’occuper des têtes des espèces inférieures,
qui ressemblent d’ailleurs infiniment à celle du chat par leur rondeur,
le seul ocelot excepté, qui a la sienne plus oblongue que toutes les
autres.
Quant au reste du squelette nous avons déjà indiqué dans le
chap. Ier. de cette partie, art. IV, les caractères distinctifs de ses os
les plus importans à bien connoître, et pour aider encore le géolo-
giste, nous les avons fait représenter sur notre pl. XXX.Y, en prenant
nos modèles sur le tigre qui est plus rare, et se trouve moins souvent
gravé.
Fig. i et 2 est l’omoplate, reconnoissable à la courbure uniforme de .son bord an-
térieur, à son bord postérieur rectiligne et à sa largeur.
Fig. 3 , 4 et 5 l'humérus, qui, à de fortes crêtes musculaires, aune poulie inférieure
très—large, joint un trou au condyle interne et l’absence du trou au-dessus
de la poulie.
Fig. 6 , 7 et 8 Y avant-bras.
Fig. 9 la main, où l’on peut observer surtout la forme des dernières et des avant-
dernières phalanges tout-à-fait particulières à ce genre. Les autres os ne diffèrent
guère que par les proportions.
Fig. io le bassin, l’un des plus étroits dans toutes ses parties de l’ordre des carnassiers.
Fig. i i , 12, i 3 le fémur. Fig i 4 > i 5 , 1 6 les deux os de la jambe.
Fig. 17 le pied qui donne lieu aux mêmes observations que la main.
Fig. 18, 191e calcanéum. Fig. 20, 21 Y astragale. Fig. 22, 23 Yatlas.
D’espèce à espèce ces os diffèrent bien peu, si ce n’est pour la grandeur,
et en observant la règle de Daubenton fondée sur les lois de
la résistance des solides', règle qui veut que plus un os est grand,
plus son épaisseur relative augmente.
PI. TXXTJT. Peu
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