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Amérique, Va regardé comme une: variété du ly n x , mais c'est bien une espèce»-
On peut lui appliquer le nom de je lis rujd j carjje pensebien aujourd’hui que
e’est..elle que Pennant^a,représentée sous Qe nom, et que Sohrelier a copiée pi. C1X-
B. C’est probablement aussi ïe piniuim dasypüs de Nierembcrg, p. 153, ou Voco-
toàhtl de'Fernandèsbap.’,XV.
Si la figure de Beëhstein, Hrst. nat; d’Allém. ,1, pl» VF, figrag ëtoit exacte,
les lynx- d’Allemagne auraient quelquefois la quette- annelée. Aussi Beëhstein veut-
il que Jfelynx efile/efer rftfe ne.jsqj^nt qu’.uu s.eul animal. Cellmj d’Àldrovande,
Dig.;<|o, et de Qesner, 677 , n’y montrent qu’uu bôut noir Comme celle de Bufion.
I ;M. Rajinesque indique encore quelques -lynx atnéricains, mais il nous paraît
qu’ils auroient besoin d’étre examinés avec soin et d^rÿts avec détail pour entrer
dans le catalogue des quadrupèdes. Son lynx jdspiatus paroîfdeyoïr ressembler
beaucoup au lynx du Canada, Bu (T. , Süpjii. 111, pl. 441 âoil lynx" rnontanüs1 au
lynx du MiSsissipi, td., VIT, pl. 53; ilslletoient dbnc l’un et- l’autre de ma première
sorte. Son lynx jioiitlanmcx son lynx aunnix pauiTuieni- au contraire très-bien
appartenir à la seconde. J’ai d’autant p]us sujet d’bésitcr à admettre des espèces faites
sur des individus isolé?- que., dans le grand nombre de peaux de lynx ,que j ’ai vues
et examinées , il s’èn est a peiné trouve trois qui se ressemblaslëntèntièlement.
ARTICLE Tl.
D e leurs caractères ostedlogiqués
* Après cette énumération ’ critique des espèces1 bien1 'connues tde
cKàts /nous devons passer à l’examen des eaiactères ostéologiques
de celles d’entre ees espèces qui peuvent devenir des objets de comparaison
pour l’étude cteâ'dè fôSèilesl' ' f
Les dents dësjyè'As1 ont été décrites,! p; 233- 236, avec1 assez de
détàil pourrions dispenser d’y rëvenir sdüs le point de Ivüe; général.
Quant aux différences Spécifiques elles rnéritent quelque attention.
Les sillons des canines, qui distinguent si éminemment les' chats>;
sont beaucoup plus prononcés dans'certai nes- espèfees,: 1
LeSiliôris,, lesltigrëS,,'lespanthèrèsÿlfesléopaFds>, les inelas et toutes
les petites espèces les'Ont fort marqués j mais parmi les grandes, les
couguars, les jagaârs'et les gtiépards les-ohtpfes^ue effaeésll'!
Aidguepàrdyqyix diffère ''déjà beaucoup dés ;àuWeS''ëhats-par ses.
VIVAIS. # 1
ongles, en diffère aussipar ses molaires tranchantes, qui ont leur dej>
nier lobule plus prononcéàLes deux premières d’en bas, par exemple ,
ne sont en général qu à trois lobes dans les panthères, les léopards, etc.;
à peine y aperçoit-on en arrière un vestige detalpn. Dans le guépard
elles sont distinctement à quatre lobes, dont c’est le second qui est le
principal. La dernière molaire ou carnassière d’en bas, qui â à peine
dans le lion et le tigre un petit vestige de talon, siinplë dans le pre-
mièr, double dans le second, et ou cë Vestige est à peu près effacé
dans les autres espèces, a dans le guépard un petit lobule pointu et
distinct, quoique beaucoup moindre que dans l’hyène. ( Voyez la
fig. i -.i de la pl. X X X VI. )
La seconde d’en haut a également^on. quatrième lobe plus marqué
que dans les autres chats, mais la troisième, oujearnassière a en rer
vanche son tubercule interne entièrement effacé;'
Une autre différence notable d’est que Je lynx psoit d’Ëüropë;
soit d’Amérique, manqué <1° la petite molaire antérieure, au moins
lorsqu’il est arrivé à l’état adulte.
Ayant donné, p. 275, une idée générale de la composition de la
tête dans les félis, il ne nous' reste à indiquer que ses principales
différences spécifiques, lesquelles pe tiennent guère qu’à la forme
et aux contours de l’ensemble.
Pour lesmieux faire sentir j’ai,fait graver en deseus et deprofil quelques
unes de celles des grandes, espèces, pl., XX.XHI el:X.XXJV.
On peut y remarquer que le caractère principal de. la tète du lion,
pl. X X X I I I , fig. 1 et 2, consiste en,ce que la ligpe.dulêifi'oe aAu t
celle du crâne b c sont presque droites.l’une et l'autre. ej
I Un second caractère.;qui.jtient,aq premier e$t l'aplatissement et
même la concavité de la:partie du frontal .située entre les, apophyses
post- orbitaires b b.
La lionne, fig. .3 et 4, a la jiarlie du crâne plus,courte à proportion
de celle de,la face , . et toutes lies deux plus courtes ,à proportion de
leur largeur, et il pajtoîf. que .cest là, pn attributgjénéral des femelles,
Le 1 igro.,, pl. X.X-X1 I I , fig, 5 et 6, presque aussi grand que le lion,
a la ligne, ; de la face e t , du crâue plus serpentante ivëjt .l’iiîtervâlle