On la reconnaît aussi très-aisément à ses grandes carnassières, supérieures
et inférieures.
Celles-ci, comme nous l’avons déjà annoncé, ont dans l’hyène
rayée, pl, XXVIII, fig, 8 , à la lace interne de leur deuxième lobe,
un tubercule saillant, quelquefois pointu, qui manque à l’hyène
tachetée, fig. 7 , dans laquelle cette dent ne diffère de celle des tigres
que par son talon en arrière du deuxième lobe.
Quant à la carnassière supérieure, son bord tranchant atroislobes,
qui, dans l’hyène rayée, pl. XXIX,fig. 1 ,sont presque égaux entre
eux dans leur dimension d’avant en arrière; tandis que dans l’hyène
tachetée, pl.XXVIH,fig. 1, le postérieur est à lui seul presque égal
aux deux autres.
Dans les jeunes hyènes qui n’ont encore que leurs dents de lait,
pl. XXVIII, fig. 3 et4 , la crête sagittale n’est point formée; les lignes
qui marquent les fosses temporales ne se réunissent pas ; la crête occipitale
est peu saillante, en sorte que leur tête n’a point encore ce
vertex pyramidal qui distingue l’adulte, et qu’elle ressemble unpeu au
premier coup d’oeil à une tête d’ours. Leurs mâchelières de lait ressemblent
beaucoup aux persistantes, mais il y a une fausse molaire
de moins, tant en haut qu’en bas, et toutes sont plus tranchantes,
moins épaisses et plus petites. C’est la troisième supérieure et la
seconde inférieure de l’adulte qui paraissent n’être pas représentées
dans l’appareil de lait.
L’omoplate de l’hyène, pl. XXVIII, fig. 5 et 6, comme celle de
l’ours, du blaireau, etc., a un angle à son bord antérieur, un à l’extrémité
dorsale de l’épine et un au bord postérieur; l’angle antérieur
est à peu près au milieu; le postérieur au tiers spinal. Dans les ours
l’angle antérieur est bien plus près du col qui est aussi beaucoup
plus court que dans l’hyène; dans les chiens, les chats, ete., le bord
antérieur et le spinal sont arrondis/
L ’omoplate de l’hyène rayée est plus large que celle de la tachetée.
L’humérus de l’hyène, pl. XXVIII, fig. 9 , to, 11, ressemble à
celui du chien, par le peu de saillie des crêtes deltoïdale et condy-
loïdienne, par le grand trou ouvert au-dessus de la poulie; mais il en