tudinale de chaque côté sur la fesse sont blancs. La queue est moins
longue ii proportion qu’au cerf de Virginie,-et se termine par une
pointe blanche, ainsi que le bout de la lèvre inférieure, e t Une petite
tache de chaque côté au bout de la lèvre supérieure, 11 y.a une tache
un peu plus brune sous l’angle des lèvres, mais point detour blauc
au museau. L e chanfrein est quelquefois plus brun, ret les sourdis
plus fauves que le reste. Les poils du dedans de l’oreille sont fauve-
pâle. Sur le front sont des poils plus longs et plus raides que les
autres, dont les plus supérieurs forment même une sorte de crête
transversale ou de toupet en avant de la base des bois ; mais les
poils du vertex sont tout d’un coup courts et fin») comme au reste
du cou et du corps. L’espèce a des.canines, au moins le mâle; et il
y a, en dehors de chaque narine, une extension nue du mufle plus
large que dans les autres cerfs, j
Les bois de cet animal restent toujours des dagues simples et sans
branches, qui seulement grandissent et grossissent avec l’âge. Nous
en avons de sis ou sept lignes, et de deux ou trois pouces de longueur.
MM. Poireau et Martin nous ont envoyé aussi de Cayenne, mais
sous le nom de cariacou (ocrms nemoriuagus, Fréd. Cuvier) | et
en le considérant comme espèce particulière, un cerf dont le bois, le
poil et les couleurs sont tellement semblables à ceux du précédent,
que l’on ne seroit pas tenté de l’en distinguer, si même à l’état adulte
il n était pas constamment plus petit d’environ un quart , et s’il ne
manquoit pas toujours de canines. Son rouge-bai est un peu plus vif
que dans la grande espèce. Ce n’est pas à beaucoup près le cariacou
de Daubetiton, qui est, comme nous l’avons dit ci-dessus,de l’espèce
du cerf de Virginie, ou du moins de ce c e r f blâme ou des Pa létu viers
qui représente à Cayenne celui de Virginie. Ce m’est pas non
plus le cariacou de Laborde (Suppl., III, 127) dont le poil est gris
tirant sur le blanc; mais en lisant avec attention la notice obscure et
embrouillée de cet auteur, on voit qu’il établit deux biches rouges :
l’une plus grande qu’il nomme biche de barallou, l’autre plus petite
qu’il appelle biche des bois. Il donne à l’une et à l’autre une glande
de chaque côté du nez, et nos deux espèces ont en effet cette partie
plus nue et plus glanduleuse que les autres; il dit qu’ elles se battent
ensemble; ce qui suppose qu’elles habitent les mêmes lieux; je suis
donc très-porté à croire que ce sont ces deux biches que nous avons
sous les yeux.
Quant k (YAzzara, il est incontestable1 que c’est l’une des deux
espèces qui est son guazou-pita ; maïs il seroit bien difficile de dire
positivement-laquelle ^ si la longuefür de cinquante-six polices qu’il
lui attribue ne: convefioit davantage à la plus grande.
Cependant c’est la petite et'ndn pas la grande que MM. de Lalande
et Auguste !dë Saint-Hilaire ont envoyée du Brésil.
Nous avons reçu de Cayenne deux sortes de faons, à queue peu
allongée et blanche en dessous, Sans noir au bord, qui nous paraissent
devoir appartenir à ces deùx espèces.
L ’un d’eux est d’un beau marron ou cannelle foncé très-vif, avec
trois ou quatre lignes de taches blanches de chaque côté, dont la
plus voisine du dos est seule bien régulière pSes pieds sont d’un beau
roux : du reste le blanc de la gorge, des cuisses, du museau, la partie
glanduleuse en dehors des narines, s’y trouvent comme aux adultes.
M. Temminck nous en a donné un individu encore plus jeune que
le nôtre, qu’il nous assure avoir été le propre original du moschus
delicatulus de Shaw( Mus; Lever., pl. X X X V I ; et Shaw, Gener.
Zool., I , vol. I I, part. I I, pl. C LX XH I), copié sous le même
nom, mais mal enluminé-, par Schreber, pl. GGXLV, B.
Un individu presque aussi grand que ceux dé la petite espèce ,
mais sans bois, quoique mâle, rapporté du Brésil par M. de Lalande,
a lés taches disposées comme ces très-jeunes-, mais tellement teintes
de roux y qu’on a peine à-les apercevoir sur le fond du pelage. -
L ’autre sorte de faon, presque de la taillé de celui dont je viens de
parler, a: aussi les taches disposéès de même et lavées dans la teinte
générale dupoil; mais ce poil, beaucoup plus fourni qu’à tous les
autres individus des deux espèces , est d’un gris fauve et non pas
rouge, et tout le.dessous du corps est’blanc; tandis qu’aux adultes,
et même aux trois faons rouges dont nous venons dë parler, la poi