supérieure SU chevreuil. On ÿ voit aussi une portion d’occiput avec
un condyle, et des fragmens d’os et de dents trop mutilés pour qu’on
les distingue. II s’ÿ trouve lenfin beaucoup d’empreintes et de frtig-
mens d’une coquille que je crois reconnoître pour un cyclostome
terrestre à peu près de la grandeur de Yelegans.
■ M. Dusgate, gentilhomme anglais, zélé pourtoutesles connoissances
et fort instruit en histoire naturelle, m’en adonné depuisun où l’on
voit plusieurs autres coquillages, nommément des hélix que je crois
de l’espède de l'h élix neritoidea, et de petites espèces d’hélix comprimés.’
1/arrière-molaire inférieure, pi. X V , fig. i 5, est longue d’avant
en arrière de 0,01 g § 0 couronne est haute à sa face externe de 0,01.
Dans lé daim la longueur est de o,oa3; dans le chevreuil de 0,015 ;
ainsi notre animal est intermédiaire ; mais ce qui le distingue de l’un
et de l’autre, c’est que la pointe entre ses dèux premiers demi-cylindres
est plus forte, et surtout qu’il a en avant du premier un collet
bien marqué qui leur manque. Ce collet se voit aussi, bien qu’un peu
moins marqué; dans la dent de Gibraltar, pl. XIII, f. 3; mais celle-ci
est longue de 0,027. Il se marque encore bien davantage dans lë cerf
dè Timor , le roussb ét l ’hippélaphe, où il forme une arête longitudinale
en avant de chaque arrière-molaire, presque comme dans le
lama. D’ailleurs dans feëîs cerfs des Indes il y a aussi une pointe entre
le second et le troisième demi-cylindre, et la dent, dans le plus petit,
qui est celui de Timor, est longue de o,023.
La mâchoire de lapin est dans un ciment dur et rouge, rempli de
stalactites et de fragmens de calcaire semblable à celui de la montagne,
en un mot ne différant en rien des plus anciennes de1 ces
'brèches;'il est béaudOup plus dur que celui qui enveloppe les mâchoires
de lapins de Cette : mais la mâchoire de Pise, dans-ce qui en
reste, est tout aussi indiscernable de cellesdu lapin commun, qu’aucune
de cëlïes que l’on trouve à Cette, ce qui au reste ne prouve pas
davantage pour un lieu que pour l’autre une identité d’espèce. •
Ces brèches de Pise m’ont fourni aussi un oS' cylindrique, arqué,
rompu aux deuxboüts, spongieux et même en partie creux à 1 mterieur,
où je no puis voir qu’une portion de bpis de. cepf, «tais °ù l!
seroit impossible de découvrir de a ; b
Son diamètre est de o,o4 , .et ü n’en diminue pas sensiblement sur
une longueur d’environ 0,1. ! ' ; ..u! b ?
Il est dans un ciment très-rouge, mais.agglemérq tsè^inég^^ePt
comme par grumeaux, et dont les cavités sont loin dçVp ^çipjfes
de stalactite, bien que!plusieurs commencent â s’eu tapisser,,, ;
Il paroît qu’il se trouve des brèches osseuses dans quelques autres
parties de la Toscane, car j’ en ai vu dans le cabinet de U..%ar^Qn<.-
T o zzè tti, à Florence, que l’on m’a dit venir des environs de Sienne.
J’ai trouvé depuis la notice que feu son père en donna à Soldam,
et que celui-ci a imprimée,'.datis son Soggio Orittografico,, pag, 77,
Elle se borne au reste à dire qu’on les ayoït trouvées près d un leu
dit Caso-Longo, sur le chemin de Lecceto. ,
A r t i c l e V I .
Des brèches osseuses du cap Palinure.
Ce cap, dont Virgile a gravé le nom dans la mémoire de tous lf s
hommes instruits,,
O riimium coeio et pelogo iconftge screno ,
P u d u s in im qm ,P a fira ir e ,j‘V:^ i s,,arma\
est un promontoire de la côte du roy aume de Nappes , dans la principauté
efférieure, sur l’espace qui s’étend entre le,golfe àc Salerne et
celui de Policastro. fi u y '1
Un peu au-dessus et vajirs, l’ouest est une grotte dite de 1yM o tp a ,
creusée àl’extrémité du petit ram^a^ide^^tagp^. d^sçenjtu; ^
l’Apennin, et qui se termine en cet endfoit. .
M. Brocchi a parlé de cette grotte et des concrétions qu elle recèle;
il regarde ces dernières comme très-modernes, etmeme.comme
pouvant s’accroître journellement par lesposj(des animaux que^des
corsaires ou des, contrebandiers y laissent lors des retraites Viorne»-
.tanées qu ils y font.