longueur excessive, pour indiquer les différences de toutes les vertèbres.
Elles en ont cependant toutes, e t , en recourant à une comparaison
effective, on ne confondra jamais celle d’un genre avec son
analogue dans un autre.
Ainsi I’atlas dans tous les carnassiers se distingue par dès apophyses
transverses, déprimées, très-grandes, très-larges et plus élargies
à leur bord externe qu’à leur base; mais leur configuration est
toute différente. Dans les fé lis le bord antérieur est aussi long que le
postérieur. Dans les ours il est très-court et se réduit à une petite
échancrure, en sorte que le bord externe est fort oblique. Dans les
canis sa forme est à peu près intermédiaire.
Il y a de même des caractères généraux et des distinctions particulières
pour l’axis et pour toutes les autres vertèbres ; au surplus nous
aurons occasion d’y revenir dans plusieurs des chapitres qui vont
suivre.