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 » p etits.  Plusieurs  de  ces  os  se  conservent  comme  cénx  dësPcime-  
 ’»  tières;  d’autres  sont  calcinésÿ Quelques-uns  se  trouvent %0'lidès,  
 i   et  d’autres  s’en  vont  en  poudre.  On  trouve  des  jambes  et  dés  
 »  'baisses d’hommes! et  de  femmes dont  les  cavités sont  remplies  de  
 »  matières  cristallines;  il  y en  a  de  blancs,  de  jaunes  et  de  noirs, 
 etc. —  Ordinairement  ces  os  se'réncontrent  dans  une  couché  de  
 »  roche  de  trois pieds  d’épaisseur,  décomposée,  et  presque  cô'U-  
 »  vertie  en  terre, mais  Surmontée  par  une  autre  couche  de  pierre  
 »  dure,  qui  sert  de  couverture  a  la  colline.— La  couche  qui  côh-  
 »  tient  les  os est  assise  sur une  grande masse de  terre  roiisséyac-  
 »  compagnie  de pierres  rondes  calcaires,; cotiglutinéès  ai>ec du  
 »  sable  rouge,  d ëm a n ib req u  e ïle sfom ïén t  Une  brèche  dure.  
 é  Cette  massé  së  trouve ’ également  dans  le  fond  du  ravin. —  De  
 »'  l’autre  côté  du même  ravin,  on  trouve, dans  lé'point  où  il  c.oin-  
 x  mence,  une  caverne,  où  l’on  rencontre  des  os  dans  une  couche  
 »  de  terre  dure,  de  plus de Soixante pieds d’élévation;  qui'ëst ëou-  
 »  Verte  de  différentes  couches  de  rochers.1— Dans  quélque  partie  
 »  de  cette  chaîne  de  colline  que  l’on  creuse ,-  on  r e n c o n t r e os  
 » 1 èt des coquilles fu u ia tîle è   et  terrestres,  en fo rm e  dé morceau  
 »  déroché dure, de 4 pieds de large sur 8 de long. 
 »  J’ai vü  dns  os  encaissés  dans  le  centre  d’un  de  ces  morceaux,  
 »  dont le grain  étoit si dur et si  lissé> qu’on  pouvoir le  polir  comme  
 »  le meilleur marbre. ' 
 »  À une portée de fusil du ravin,  on remarque uné Colline formée  
 »  par  dés  rochers, qui  Sè  décomposent peu  à peu;  et  qui  sè'ëdn-  
 »  vertissent  en  terre. On  y  trouve  quelques  os  et  une  très-grande  
 »  quantité de denisy à un ou deux pieds de profondeur,  èt  pas plus  
 »  avant,  iv  ' 1 
 J’avoue que ce rocher gris, ces coquilles de terre et d’eau douce,  
 mêlés avec les os',’et au centre  dû ro ch ér jcetle  terre rouge, aùec  
 des  morceaux  de  pierre  ronds,  annoncent  tant  de  ressemblance  
 avec  leS  autres’ brèches'  décrites  dans  ce  chapitré,  qu’il me  pâroît  
 fort  probable  qu’il  y   a la même  analogie de  position.  Bowlês1aura  
 vraisemblablement  pris pour  des  couches' régulières  ce  qui  n’étoit 
 que  des  fissures o.u des déchirures  du  rocher, remplies,  apres coup,  
 comme toutes celles dont nous avons parlé  jusqu’içi. Je trouve  aussi  
 qu’il n’a pas asse%nettement distingué  les dépôts dans  de  la  terre  et  
 ceux  qui  forment  des  brèches, dures.  II  est  difficile  de  croire  qu’ils  
 contiennent les mêmes os,  et qu’ils aient la même origine. 
 .  Quoi  qu’il  en  soit,  lorsque  mon  savant  ami, M.  Durriçril.,  fut  
 envoyé en Espagne il y a quelques.années, je le priai de me procurer  
 de  ces  os de Goncud,-et  il y,réussit par lamitie  du célébré, chimiste  
 M. P ro u st,  qui voulut bienlui en céder quelquesiuns des^pollection. 
 Malheureusement  ces  os  paroissent, .avoir,, été, pris  dans;la  partie  
 du  dépôt,  dont  la  gangue  est terreuse  et  décomposée, ou peut-être  
 en uv oient-ils .été lay.és..et  détachés  par  les  pluies ;, car  ils  sont  absolument  
 .débarrassés  de  topte,  enveloppe,,yç.e  qui me na;et  hors d’état  
 de vérifier masconjecture sur l’analogie des brèches .avec celles de  
 Gibraltar. 
 .Pour  ce  qui;regarde  les  os.  eux-mêmes ,  les; plus  nombreux  de  
 çeux  qui ufont étéjappoptes,.viennent,  sans  aucun  doute,  d’ànes et  
 de ^mjtfe j  trèsisemblafiles ù.xeux  d’aujourd’hui;,ce  que  j’ai  xérijîé  
 plus particulièrement  pour  l’àne, dont  j’ai  eu des  os  du  carpe. Pour  
 le boeuf,  je  n’ai eu que-quelques dents, qui  ne  fourq^sept  que  des  
 caractères  équivoques.  J  ai  trouve  aussi  1 astragale  d un  ruminant  
 semblable à  un mouton du  fort petite taille. 
 Dans  le  cabinet du  père  Gismondi,  professeur au collège de.Nazareth  
 à Home,.il  existe  .aussi  <Ie .ces  os  d Ansgou  ,  recueillis  près  
 d’Orias,  k .cinq  liqu.es,.au,(nord  de  fé ru e l^   et  encore,  colorés  en  
 rouge par la.tçrpç  qui les enveloppait. 
 .  Ils m’ont paru venir  d’ànes;,;de cerfs,epclemoutQn^.q ^ 
 Bowles  a  donc  eu raison  de  dire  que  ces  os viennent  d’animaux  
 domestiques,  en tant du moins  qu’il  ne  s’agit; que  des, o,f, pris. dans  
 les parties  terreuses ; .reste à  savoir s’il, a été aussi heureux pour ceux  
 de  la  brèche  dure,  et  surtout  lorsqu’il  a  prétendu,  y  trouver  des  
 jambes et des  cuisses d'hommes e t de fem m es.  Il  me  semble  qu il  
 faudroit  une grande habitude  de  ces  recherches  pour  distinguer  les  
 sexes- dans des q%fqssilëspresque tpujours mutilés.,