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 aucune autre par la brièveté du museau et les détails  des connexions.  
 La brièveté du museau se marque surtout dans les putois. 
 Les  intermaxillaires montent peu  et sont  loin d’atteindre le front.  
 Ces  animaux ont, comme l’ours et  le raton, 'lie  plafond  du palais  
 très-prolongé  en  arrière  des  dfents,  et  comme  l’ours  et  le  ohien la  
 caisse saillante  et vésiculense.  Le tubercule  de  l’occipital  est séparé  
 de l’apophyse mastoïde du temporal comme dans  l’ours  et le  raton.  
 Ils manquent de canal vidien comme le raton. 
 Leur trou sous-orbitaire  est simple, grand et court. 
 Les Loutres  ont encore le trou sous-orbitaire plus large, presque  
 autant  que dans  certains rongeurs;  le museau plds  court et la partie  
 antérieure  du  crâne  entre  et  derrière  les  orbites  plus  serrée;  leurs  
 caisses sont moins bombées; leur  crâne  plus  déprimé,, sa  base plus  
 large et plus plate, 
 L’os lachrymal est  tout entier  en dedans de ‘l’orbite; son trou  est  
 au-dessus du sous-orbitaire intérieur. 
 Le  trou  rond  se  confond  extérieurement avec  le  trou sphéno-or-  
 bitaire, mais intérieurement il en est séparé assez long-temps par une  
 lame osseuse». 
 Dans  tous  ces  animaux  on  trouve  l’apophyse ptérygoïde  interne  
 soudée dès la première jeunesse. 
 La tête du Phoque commun (pheoa vitulina ) a des .rapports  sensibles  
 avec celle de ]a loutre ; par la brièveté du museau ; par la compression  
 de la région inter-orbitaire encore  plus .grande .dans  le phoque; 
   par l’élargissement  et  l’aplatissement du  crâne;  par l’aplatissement  
 et l’élargissement  de toute la région du  dessous du crâne,  excepté  
 les caisses qui sont grandes et bombées. 
 L’orbite  est  très-grand,  et le  frontal ne le  cerne point en arrière  
 par une apophyse post-orbitaire; il  ne s,e .distingue  de  la tempe  que  
 par la convexité de celle-ci. 
 Lesicrêtes temporales sont  peu marquées,  la  crête  occipitale  est  
 insensible. 
 Le  frontal ne. forme point, en  ayant  cet  élargissement  en triangle  
 dont  il  reste  encore  des marques  dans  la  loutre ;  mais  l’apophyse  
 post-orbitaire de  l’arcade  est très-marquée et le jugal et le temporal  
 y contribuentégalement, ce dont nous n’avions pas encore d’exemple.  
 Les  intermaxillaires  finissent  près des  os du nez  sans même  les  atteindre; 
   en dessous leur suture traverse vis-à-vis. les canines et même  
 au milieu vis-à-vis les premières molaires. 
 Les palatins  ne  passent  pas  en  avant  la  dernière molaire, mais  
 leur bord postérieur  est très  en  arrière;,ce bord postérieur  des narines  
 est  éehancré par un angle rentrant. Les apophyses ptérygpïdes  
 du  palatin vont aussi fort  en  arrière,  se  glissant sur celles  du sphénoïde  
 qui se soudent  très-vite  au  corps de l’os  et qui  ont un  tubercule  
 à leur bord  antérieur à  l’endroit  où  elles touchent le bord  des  
 narines postérieures. La partie du palatin dans l’orbite estmédiocre,  
 l’aile  orbitaire  du sphénoïde  également;  la temporale  est  petite  et  
 surtout étroite ; les pariétaux se  soudent  de  très-bonne  heure à l’occipital. 
 Je n’ai pu découvrir ni os-, ni trou lachrymal. 
 L’espace membraneux à  la jonction  du  maxillaire,, du palatin  et  
 du  frontal  est très-grand  et situé  fort en  arrière ; c’est  cette  membrane  
 qui remplace le lachrymal. 
 Le  trou  sous-orbitaire  est  encore  grand,  quoique  moindre  que  
 dans la  loutre,  et  son  canal  est  très-court.  I .’analogue  du  sphéno-  
 paîatiu est très-grand. 
 Le trou rond se confond a vec la fente sphéno-orbitaire. 
 Je ne vois de canal vidien qu’un trou en dedans du bord antérieur  
 de P apophyse ptérygoïde du sphénoïde. 
 Le  trou  ovale  est petit.  Le-canal  carotidien  s’unit  au  trou  jugulaire  
 et donne un  canal  recourbé  logé  dans,  la  paroi  interne  inférieure  
 de la  caisse  et  qui  s’ouvre  à sa  face  interne  et  postérieure ;  
 le trou jugulaire est très-grand ainsi que te  condyioïdien  et  le mastoïdien.