pi. X I I , qui représente un maxillaire d’un- individu de la taille des
plus grands lions, et l’onguéal de sa fig. a , pl,<IX.I *
M. Rosenmiiller annonçoit aussi, p. 11 de son ouvrage sur F ours
fo s s ile , qu il feroit bientôt paroitre un ouvrage q u i contiendrait la
description des os d un animal inconnu de la fam ille du lion: et
p. 19 il ajoutoit que ces os ne sont pas exactement semblables à
ceux du lion actuel.
En attendant il doonoit déjà, sans s’en apercevoir, trois os de ce
genre, quil a laissé glisser, comme nous l’avons dit ci-dessus, parmi
ceux de 1 ours; savoir, le scaphoïdo-se'milunaire„• les cuboïde du
pied de. derrière, et le premier cunéiforme ; maisiâiseaifiguressont
de grandeur naturelle,.!individu doit avoir,été.d’uné taille prodigieuse;
et c’ est ce que les autres ossejnens que j’ai pu examiner ne
confi rtnent point.
A,«ces morceaux ,deja bien caractérisés, j’en ai ajouté dans« ma
première édition quelques-uns tant de Gaylenreuth que d’autres
endroits-, tj
Les deux premiers sont des dents isolées.« »;
Fig. 3 , pi. X X X I I , est la seconde molaire d’en haut d’une grande
espece, encore implantée dans un fragment de mâchoire; fig. 4 est
la troisième ou principale cl’en haut : l’une et l’autre de Gaylenreuth.
i E.a sfilh fi est la troisième d en haut, vue du côté, interne, mais de
la caverne d A ltenstein. J ’en dois le dessin à la complaisance dn
célèbre M. Blumenbach.
En comparant ces deux figures avec la cinquième, qui représente
la dent analogue de 1 hyène, on saisira bien leur caractère distinctif.
Le bord du lobe postérieur a , qui est le plus large ,iforme une pointe
proéminente dans les fe lis : il est tronqué obliquement dans
i hyène.
Mon troisième morceau, qui est le plus considérable, est encore
de Gaylenreuth,■ cëst une demi-mâchoire inférieure du cabinet,du
icu ytdricn Garn p e r . dont je donne le dessin tel qu’il avoit bien
voulu me 1 envoyer, (ait par lui même avec la scrupuleuse exactitude
qui caractérise les dessins de ce, savant anatomiste comme ceux de
FOSSILES. 45f
son illustre père ( Pl. X X X I I, fig. g )P ll né manque à W morceau
qu une dent et le 'ebndylé.
• m m bien la demi-mâchoire d’un fe lis . La dent postérieure bilobée
et sans talon, le vide en avant de l’alvéole de l’antépénultième, la
] Irection du bord inférieur, la position des trous mentonniers, ne
laissent aucun lieu d’en douter. Sà'«comparaison avec la fig. 1 delà
meme planche, donne occasion de bien apprendre à distinguer cet
os dans h s fe lis et dans les hyènes. Les quatre mâchelières de celles-
ci; de talon de la dernière, la cbnvexité du bord inférieur, ne lés
laisseront jamais confondre. '
e-Ce dessinp comme je FaiinonÇai dans le temps, offroit plus de
rapport,avec la mâchoire'du jaguar qu’avec aueune âutréfmais dé
n étoit point, et je le fis remarquer, un motif suffisant pour établir
que ee fût un os de cette espèce.
Depuis lors, j’ai observé et dessiné chez M. Ebel une demi-
mâchoire qui surpasse non-seulement ce dessin, mais toutes celles
de jaguar que j’ai pu observer, et qui égale celle des plus grands
lions et des plus grands tigres.
On la voit, au fiers de sa grandeur, pl. XXXVr, fig. 1. Sa longueur
depuis le condyle jusqu’aux incisives éàt de 0,26; la hauteur
de son corps v is -à - vis la dernière molaire de o,o55 ; et la distance
depuis son angle inférieur postérieur jusqu’au sommet de son apophyse
coronoide de 0,13. Ses trois mâchelières occupent une longueur
de 0,08; la dernière a o,o3de largeur, lapénultièmeo,0 2 8 , la
première o,oi8. Le diamètre de sa canine est de 0,034.
Maigre 1 identité deiseseâraetères génériques,-il s’ën faut de beaucoup
que sa forme annonce identité spécifique avec àuéun de nos
grands félis.
Comme celle qu’a dessinée Camper elle est plus haute à proportion,
et son bord inférieur est plus convexe vis-à-vis la dernière
dent que dans les lions et les tigres.
Mais un caractère quelle montre de pins parce qu’elle est plus
ebmplette, c'est que1 son apophyse coronoide Sé dirige plus en arrière
que dans to us nos' tigres et nos lions.